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Anonyme
6/11/2011
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve le poème beaucoup trop nébuleux pour faire passer efficacement son message, parce que j'ai bien l'impression que message il y a. Pourquoi faire suivre les soupirs des corps orgueilleux et mutins sous la couette aux cadavres dans le charnier de la presse ? J'ai l'impression que les mots ont ici été essentiellement choisis pour leur sonorité et la rime, au détriment du sens. Je ne comprends pas trop ce que viennent faire la toupie, le cerf-volant. J'ignore s'il y a une dimension allégorique... bref, je ne pige rien, le poème me passe largement au-dessus de la tête.
Pour la forme, elle me paraît solide ; un bémol sur les vers onze et douze que je trouve lourds avec ce des des des de. |
Anonyme
17/11/2011
a aimé ce texte
Pas
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Malgré un titre alléchant et un "teaser" attractif, il est question ici d'un texte plutôt égocentrique malgré une certaine volonté à crier gare ! Tout en étant évasif et en ne prenant finalement aucun risque subversif.
Et là je pense tout de suite au fameux - Et moi, et moi, et moi - de Dutronc qui dans ce morceau ne se prenait absolument pas au sérieux. Au moins c'était clair. Ici non. C'est vague, trop vague ce qui est énoncé ici malgré cette importance voulue. Ce n'est pas mal écrit cela dit, il y a une certaine assurance derrière ces vers qui est seulement mal canalisée selon moi. |
Charivari
20/11/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le sujet est très intéressant et traité de manière à la fois poétique et ce qu'il faut d'explicite pour être compris : j'aime particulièrement ce quatrain.
Les cadavres lancés par dizaines de mille Dans le charnier béant d'une presse accroupie Cravachent les soldats de liberté fragile, De Foi martyrisée au nom d'une toupie. ->Mis à part le jeu de mots (je ne sais si volontaire ou pas) entre "utopie" et "toupie", l'idée de ce jeu d'enfants qui donne le tournis pour parler des engouements, des modes en ce qui concerne les tragédies humaines me parait excellente. Par contre je suis moins emballé par le premier quatrain : non pas qu'il soit mal écrit, mais parce qu'il n'entre pas dans le vif du sujet. En évoquant les nuages, vous devenez nébuleux. Pareil pour le dernier quatrain : trop flou. Un texte pareil, dénonciation, pamphlet, réclame d'être direct, provo, ironique, comme c'est le cas pour les deux quatrains du milieu. J'aurais aimé que vous gardiez l'image de la toupie ou autres jeux d'enfant, et la developpiez dans tout le poème : on aurait eu alors un texte avec un message beaucoup plus clair, et beaucoup percutant. A part ça, la prosodie et le jeu de sonorité sont très réussis. |
bulle
24/11/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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De prime abord, le texte peut dérouter ou faire s'interroger.
Ce que j'en ai ressenti est à la fois une guerre interne (personnelle) en apposition aux autres guerres. J'y ressens aussi de l'impuissance à mener cette première guerre. Il manque peut-être une clé centrale au poème bien que, dès le départ, le mot "mutins" semble relier les parties entre elles. Je l'ai perçu en double signification : "taquins" (les jeux de l'amour ou de la vie), et en dérivé de "mutinerie". Un "combat" quoi qu'il en soit, pour trouver ou retrouver sa place (dans le monde ?). Un peu complexe, oui, mais j'apprécie de l'ensemble la musicalité et la recherche. |
Anonyme
27/11/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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De la Placé-poésie, il eut fallu que je m'arrête... et puis j'avais pas le temps, alors je suis repassée, intriguée par le titre et puis... pour moi une toupie ça tourne. Je m'attends à un rythme, à des sons ronds, à des tours et détours à du vacillement, à une reprise, enfin la toupie évoque énormément d'images chez moi (entre le dreidl et la biesse toupie à ventouse) et du coup je me retrouve bien dépourvue quand ta poésie fut lue. Hum.
Le rythme d'abord si je peux me permettre? La forme utilisée induit forcément un rythme régulier, qui colle pas dans ma tête avec la toupie (mais si elle est conforme je fais un effort et je me dis que ça explique la métrique régulière). Les sons ensuite sont durs. beaucoup de sons en d p r, c'est très répétitif, comme si la toupie grinçait, pétardait, ça aussi ça me perturbe au niveau de la sensation associée au mouvement que j'imagine... et l'un dans l'autre j'aime pas trop la profusion de "de" "des" d'" jusque l'overdose... Le titre vs le sens. ça j'ai aimé. Toupie conforme me renvoie du coup à la Terre, à l'internement forcé, à la camisole, tourner en rond dans une salle capitonnée... ça me fait pas changer d'avis sur les sons durs mais ça me plait dans l'interprétation que je m'en fais qui n'est surement pas celle que tu voulais donner mais ma lecture en est agréablement cohérente et j'aime la cohérence... Petite question : croisée, tu l'utilise comme "fenêtre/lucarne" ou comme croisée du chemin? Mutin je suis pas fan... pour le sens malicieux du mot. Satins non plus en adjectif... désolée, question de gout personnel. Les strophes 2 et 3, j'accroche assez par contre. Je trouve que les images sont assez bien foutues, j'aime les soldats de liberté fragile, les zézaiements moqueurs, je trouve le ton complètement en accord avec les instantanés proposés. Et puis du coup la fin me fait un flop. "des différences La vie originale." c'est pas très joli au niveau des sonorités et du rythme, ça coupe la fin de manière assez désagréable dans son élan musical. Et le dernier vers de la strophe, bien que je comprenne dans le contexte l'utilisation du terme allégeance, détonne complètement du ton qui l'entoure. Le dernier vers tombe bien et clôture agréablement à mon goût. Je reste donc mitigée... y a vraiment quelque chose qui me plait mais c'est trop irrégulier dans la dose qualitative pour que je sois scotchée ou interpellée par ce poème. Mais d'un autre côté, les strophes 2 et 3 auraient pu livrer quelque chose d'assez paradoxal qui malheureusement n'est pas. Donc j'aime bcp ce poème pour ce qu'il aurait pu être... et ce qu'il augure. Mais je reste sur ma faim. |
Fanch
28/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je précise que je n'ai pas été voir sur le forum ou ce texte est décortiqué, j'irai juste après
j'ai bien aimé et, bizarrement, plus au niveau du fond que de la forme je pense, pour ma part, que la troisième strophe est le "noeud" du texte et que celui-ci met quelque part en perspective les "jeux de guerre" d'un enfant (la guerre étant forcément morale et romantique pour lui) avec la réalité, en finissant par l'admettre, étoffant ainsi "l'allégeance à la folie humaine" bref, je l'ai ressenti et peu importe finalement que j'ai raison ou non... |
Anonyme
28/2/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Exercice de style en apparence maîtrisé dans la mesure où la régularité formelle, à l'exception de la fumiste et vaniteuse désinvolture de l'hémistiche final, est respectée ; seulement en apparence, car vous avez résolu le problème par un style compliqué qui ne vous permet pas de traiter votre sujet. Je pense qu'un poème doit se justifier par l'exposé éventuellement suggéré mais suffisamment exhaustif d'une idée-force originale. Si reformuliez en prose ce que vous avez voulu dire dans votre poème, je pense que vous seriez amené à développer dans le but de vous assurer que la communication du sens du poème peut effectivement avoir lieu.
Ceci dit, j'admets que l'exercice est d'une extrême difficulté et ingratitude. Les poèmes d'amateurs sont presque toujours des échecs. |
placebo
29/2/2012
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Quelques explications (et éclaircissements sur le vrai thème) sur ce texte un peu alambiqué il est vrai… le forum
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Syzygie
29/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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J'aime que ces corps orgueilleux et mutins soupirent
Ils ont bien raison je trouve , vu ce pour quoi les appellent les cris... Il est normal que de s'être extirpé de cette paix vécue Ressemble à un acte d'allégeance à son contraire dominant "La roue tourne" ...voici comment je relis, mais je n'arrive pas à "expliquer" pourquoi j'aime tant ce poème... |