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poldutor
27/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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« objets inanimés avez-vous donc une âme ?
La solitude, la terrible solitude qui rend attentif aux moindres événement : « un meuble qui craque », « un signet qui s’échappe d’un livre » tout est prétexte pour meubler ces instants d’abandon... L’auteur(e) en peu de mots traduit bien le désarroi du solitaire ! Merci pour ce (très) court poème exprimant l’essentiel. Cordialement. Poldutor en E.L |
Queribus
31/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Tout un poème en trois lignes pour résumer toute une atmosphère, faut le faire; j'ai eu quand même quelques difficultés à comprendre comment s'insérait la troisième ligne dans l'ensemble et j'aurais préféré quelque chose de plus direct. Votre écrit toutefois me semble très honorable et peut-être devriez-vous continuer dans cette voie du poème en prose très court qui semble vous convenir. Bien à vous. |
Anonyme
1/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Joli ! J'aime bien ces poèmes qui disent le presque imperceptible réservé aux âmes blessées, trop fragiles pour ce monde. Une mention notamment pour cette idée des fantômes
qui esp(èrent) être perçus tout en craignant de l’être. La brièveté du texte participe de cette ode à la discrétion. Alors pourquoi ne suis-je pas entièrement satisfaite ? Eh bien, il me semble que, au vu du sujet, l'écriture est trop directe, trop terre-à-terre. Tout est net, articulé en relatives proprettes, les phrases posent sans fioritures ce qu'elles ont à dire et pour une fois je le regrette. Me manque la chanson grise Où l'indécis au précis se joint. (Paul Verlaine, "Art poétique") |
Robot
4/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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L'idée est intéressante, la rédaction est valable poétiquement. Par contre un peu gâchée par cette expression: "dans l’amplificateur de ma solitude". Il me semble qu'écrire "amplifiés par ma solitude" aurait paru plus fluide.
La fin aurait été meilleure ainsi - à mon humble avis - … Un meuble qui craque, un signet qui s’échappe d’un livre, une branche qui s’incline un peu plus qu’il ne faudrait ... Amplifiés par ma solitude, je vous perçois très clairement. |
Anonyme
12/9/2020
a aimé ce texte
Pas
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Je fais une différence entre le réel fantasmagorique (Un meuble qui craque, un signet qui s’échappe d’un livre, une branche qui s’incline un peu plus qu’il ne faudrait) qui nourrit l’imaginaire de la présence des morts, et l’invraisemblance qui discrédite sa réalité (Fantômes qui passez en ne laissant pour traces qu’un cheveu sur un rebord de table ou l’empreinte d’un doigt sur une vitre). Là j’avoue que je décroche. J’avoue que ce spiritisme énoncé au premier degré, qui fabrique des cheveux et laisse des empreintes, communiquerait mieux dans une roulotte. Parfois, suffit de faire un peu de ménage pour éloigner les esprits. Mais bon, la chiffonnette est sans doute moins spirituelle que la Révélation.
Bellini |
papipoete
12/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour PlumeD
" Esprit, es-tu là ? Je sens que tu es là ; allez dis-moi où tu te caches ? De qui es-tu l'incarnation ? Si tu me veux du mal, dégage de là ! Si tu ne me veux aucun mal, alors fais comme si je n'étais pas là ! " NB 4 lignes, faut oser ! comme à l'encre sympathique, l'auteur pose quelques mots, en bribes presque fantomatiques... Je connus quatre années dans une maison sans vie...mais heureusement j'avais la solitude pour compagne... je ne crois pas aux fantômes, mais si je pousse la porte d'une bicoque abandonnée, en plein bois, la nuit alors que mugit le vent, je pourrais être amené à réviser mon avis... |
Provencao
12/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime beaucoup cet exercice si difficile où en peu de mots le message se fait si fort.
"Fantômes qui passez...." sublime pour qui sait accueillir et recevoir ce délicat abri de la solitude, Belle délicatesse transfigurée par la force des fantômes, que vous avez su héberger. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
12/9/2020
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J'avais lu ce poème en EL mais ne fais le commentaire que maintenant. Que dire, sinon qu'il y a plus de choses à dire sur les fantômes et que la littérature en a déjà beaucoup dit. Votre texte me semble trop peu travaillé et trop court pour être jugé. Ce pourrait être l'extrait d'une nouvelle.
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LeMat
14/9/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Merci PlumeD pour le partage !
Existant comme des fantomes, les vivants à trop craindre la solitude de l'autre, se font très discrets. Par peur de pertuber le solitaire ou peur d'être aussi pris par la solitude. Silencieux, muets, ils passent sans donner signe de vie, par un bonjour, une caresse, un sourire. Alors le solitaire est encore plus seul avec ce désir secret d'être bousculé par moment. Je parle du solitaire qui n'est pas dans une démarche créatrice ( celui-là veut qu'on lui fiche la paix ). Non je parle de cette solitude qui nous enfonce un peu plus profond chaque jour. Et qui noous vide de tout. En fait on se vide de tout. Des êtres qui nous aiment, des choses qui nous font plaisir habituellement. Merci et à bientôt ! |
Yannblev
14/9/2020
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Je ne sais trop quoi dire parce que malgré tous mes efforts je ne crois toujours pas, absolument pas aux fantômes. Par contre je crois vraiment que la solitude peut amener à imaginer leur compagnie le temps d’une ou deux phrases poétiques.
Mais, lecture faite, je n’y crois pas davantage |
Lulu
14/9/2020
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour PlumeD,
J'ai trouvé ce texte trop court, mais aussi, paradoxalement, quelque chose d'intéressant dans cette idée qui apparaît comme de façon fulgurante dans votre texte. J'ai été très étonnée par le mot "amplificateur" qui a sonné faux à mon oreille. J'ai d'abord été sensible à ce texte, puis finalement, avec recul et le jour d'après, constaté qu'il ne me touchait pas vraiment parce que trop court, l'ayant trouvé trop proche de ces histoires drôles ou pas sans en ressentir d'impressions poétiques. Le titre est plaisant. Peut-être ce thème mériterait-il d'être plus développé ? Je ne sais... |
Ioledane
15/9/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Je commente rarement la poésie en prose mais celle-ci m'a attirée par son alexandrin initial : "Fantômes qui passez en ne laissant pour traces" ... Néanmoins la suite n'est plus portée par ce rythme chantant.
L'idée est intéressante, des fantômes qui laissent des traces ténues par simple timidité ... Cependant je trouve que cela aurait pu être traité de manière plus subtile. "Qui espérez être perçus tout en craignant de l'être" et "Je vous perçois très clairement" me semblent manquer un peu de force poétique, sans compter la répétition malvenue du verbe percevoir ; quant à l'amplificateur, il apporte une note assez désagréable à mes yeux (ou mes oreilles). Et puis, c'est très court. Donc, je reste un peu sur ma faim. |
Atom
16/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien cette histoire de fantômes apparaissant quand le vide pèse trop lourd et où tout devient signe.
Les allitérations : "Fantômes qui passez en ne laissant pour traces" donnent l'air d'un susurrement. "Fantômes trop polis pour imposer votre présence, qui espérez être perçus" comme un demi soupir. Léger et fort. |
ferrandeix
2/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Un exercice de style, apparemment, si j'en juge par la brièveté du texte. Pas mauvais, mais j'avoue que le résultat me paraît décevant. On attendrait, consécutivement à cette brièveté, une grande densité de l'idée, des images plus fortes. C'est surtout l'absence d'image finale frappante qui me semble préjudiciable pour un texte si court. Question euphonie et rythme, pas mauvais non plus, mais pareillement on attendrait mieux. La parrtie du syntagme: "un peu plus qu’il ne faudrait" me paraît diminuer l'effet de la phrase qui serait plus harmonieuse sans cela:
Un meuble qui craque, un signet qui s’échappe d’un livre, une branche qui s’incline dans l’amplificateur de ma solitude.. serait à mon avis mieux. |