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Poésie libre
PlumeD : Un poème de pas grand-chose
 Publié le 16/04/21  -  16 commentaires  -  580 caractères  -  308 lectures    Autres textes du même auteur

Un simple amusement… et qui sait, un peu plus peut-être !


Un poème de pas grand-chose



Lucie que je ne connais pas
Que je ne saurais connaître
Puisqu’elle n’existe pas.

Lucie quand même
Qui dans un monde mieux fait
Aurait peut-être été.

Lucie aux boucles blondes
Lucie aux yeux de perles
Lucie à la bouche vermeille
Et sans doute merveille !
Lucie qu’un Dieu plus avisé
Aurait fait naître
Tout près de moi, bien sûr
À deux pas de mon être.

Mais je m’en fous
Moi tout petit, je t’ai créée
En te couchant sur du papier
Désolé, c’est le seul lit qui me restait.


 
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   Miguel   
31/3/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est beaucoup plus qu'un simple amusement : c'est un très beau poème. Quelle belle trouvaille que ce Dieu qui, plus avisé, aurait fait exister Lucie telle qu'elle est conçue ici ! Et cette chute, quelle belle image ! On voudrait l'avoir écrit. Merci de nous avoir fait connaître Lucie et de nous la faire aimer. Dieu ne l'aurait pas mieux réussie que vous.

   Corto   
2/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"On a tous dans le cœur une petite fille oubliée" chantait Laurent Voulzy. Il avait donc raison ?
Bien sûr puisque vous dites "Mais je m’en fous Moi tout petit, je t’ai créée".

Couchée sur du papier elle doit être bien jolie.

Bravo pour le dernier vers.

   papipoete   
4/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
LIBRE
Lucie, je ne te connais pas, t'imagine telle que tu pourrais me faire rêver ; dans un monde idéal, où rien ne pourrit, rien n'avilit... l'idéal qui n'existe pas, mais pour moi, tu es là dans ce dessin où je t'ai créée...
NB cette fille qui toujours sourit, qui est si jolie et ne quitte jamais le héros, est cette compagne de fortune, qu'un crayon cédant place à la plume, coucha sur ce lit de papier...
Je verrais bien cette histoire, se dérouler dans une geôle, un bagnard condamné à passer ici seul, la fin de sa vie mais avec ce dessin pour compagnie...
la troisième strophe est fort belle, et l'ultime ce nid de réconfort !
papipoète

   Anonyme   
4/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oh, c'est touchant ! Rageuse et désinvolte à la fois, dirais-je, cette diatribe contre un dieu pas foutu de créer Lucie, ça ne lui aurait pourtant pas coûté grand-chose !

Je note en passant l'égoïsme du narrateur qui voit Lucie créée pour son agrément à lui, non pour lui accorder à elle la grâce de l'existence. En conséquence, je souhaite pour ma part la création de Lucie suivie de sa libération immédiate : vas-y Lucie, explore le monde immense sans t'occuper de ce type qui voudrait te bloquer dans son pieu !

   Anonyme   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour PlumeD,

Très belle poésie pour Lucie " que je ne connais pas puisqu'elle n'existe pas".
Un simple dessin mais une bien jolie petite fille imaginée par le narrateur /enfant.
La petite soeur idéale peut-être que Dieu aurait pû faire naître .


"En te couchant sur du papier
Désolé, c’est le seul lit qui me restait".

Très beau final.

Edit : Je n'avais pas lu l'incipit !!! J'efface donc une partie de mon commentaire.
Je ressens toutefois une certaine frustration, une souffrance , un regret que Lucie n'aie pas vu le jour.

   Ligs   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Mais c'est Pygmalion revisité ! Jolie idée, que cette Lucie, objet du fantasme masculin. Néanmoins elle n'a que des yeux, une bouche et des cheveux ? C'est dommage que vous ne soyez pas allé plus loin en lui donnant un caractère, une humanité...
Sur la forme, j'ai beau apprécier la simplicité, je reste sur ma faim sur le plan poétique. J'apprécie le rythme du poème, mais beaucoup moins le langage que je trouve vraiment trop prosaïque...

Edit :
j'ai un peu du mal avec le choix du prénom, je vois Scarlett Johannson et j'entends la voix mielleuse de Pascal Obispo...

   pieralun   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Très poétique

Un petit je ne sais quoi de génie m’a fait penser à « la cloche dans le ciel qu’on voit »......mais là c’est le contraire 🤯, bon enfin je me comprends.

Puis les 8 derniers vers sont une pure merveille de poésie.

Mille fois bravo Plume, j’ai adoré.

   domi   
16/4/2021
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   Anonyme   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
On devrait permettre à tous les garçons de jouer à la poupée. Et si ce petit préfère les poupées aux tanks, c’est bien son droit non ? Ses parents ne peuvent-ils exaucer ses prières en réalisant son rêve : dormir avec une poupée à qui il pourrait raconter ses joies et ses peines –et par là même occasion, l’habiller et la déshabiller selon son bon vouloir-. Eh oui, grands ou petits, les hommes sont comme ça ! En tout cas, en voilà une au moins qui ne souffrira pas puisque de toute manière, quand chéri-chéri grandira, sa relation avec son joujou se soldera par une rupture. C’est toujours ça me direz-vous !

Un gentil poète qui prête à sourire. Merci pour cette lecture avec sa toute belle fin :

« Désolé, c’est le seul lit qui me restait. »
dream

   Damy   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Lucy in the sky with diamonds (The Beatles), écrit d’après un dessin de la fille de John Lennon pour son petit frère.
Votre Lucie mériterait d’être mis en musique tellement elle enchante. Et que vive le poète qui sait coucher sur le papier les amours enfantines.

   Robot   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'aime beaucoup le fond et la rédaction qui crée de l'émotion. Une création de l'imaginaire quand on ne peut se résoudre au constat de l'impossibilité du réel.

J'ai hésité sur la personnalisation.
Est-ce la recherche d'une enfant ou d'une compagne ? Il me semble que le doute sur ce point est entretenu ... Volontairement ?

Le dernier vers termine ce poème merveilleusement.

   Davide   
16/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Si Lucie revêt le parfait habillage de la femme rêvée, fantasmée, je me suis surpris à y voir - et à y préférer - l'innocent babillage d'une enfant trop longtemps espérée, qu'une plume fébrile et malicieuse aurait fait naître sur un lit de papier.

Quoi qu'il en soit, l'imaginaire et le parler enfantins, tout imprégnés d'humour, sont/font un sympathique exutoire à la frustration du narrateur. Et, malgré la texture un peu épaisse de l'expression, j'en ai apprécié la démarche poétique et le final, rehaussé par un double-sens bienvenu.

   domi   
17/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un poème, profond et léger tout à la fois, extrêmement touchant, qui m'a laissée sans voix à la première lecture, qu'Oniris veuille bien m'en excuser..

IL m'a touchée en plein coeur, et je ne saurais pas trop dire pourquoi : le mystère planant sur cette petite fille qui n'existe pas ?

"un monde mieux fait", "Moi si petit", c'est si touchant !

Un poème plein d'amour, et un hommage à l'écriture qui crée et engendre..

bravo

   Ioledane   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je l'ai trouvé simple et touchant, ce "poème de pas grand-chose".
Il s'en serait fallu de "pas grand-chose" pour que Lucie soit vraiment là : un monde un peu mieux fait, un Dieu un peu plus avisé ...
Lucie "n'existe pas", mais ... "Lucie quand même", avec ses boucles blondes, ses yeux de perle ; elle est très vivante, en fait, cette Lucie de papier.
"c'est le seul lit qui me restait" : très joli. "Désolé" ne me paraissait pas vraiment indispensable, mais c'est juste mon goût personnel.

   Ombhre   
20/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour PlumeD,

et merci pour ce pas grand chose que vous nous avez offert. Avec des mots d'une simplicité extrême, avec une - fausse - naïveté désarmante, vous touchez au cœur vos lecteurs.

A cette Lucie que personne ne connaît, à cette Lucie quand même, vous offrez tout cet amour qui transpire dans vos mots.

Le final est juste magistral:

Moi tout petit, je t’ai créée
En te couchant sur du papier
Désolé, c’est le seul lit qui me restait.

Et bien Lucie est couchée dans un lit de poésie, et maintenant elle rêve de vous.

Bravo !

Ombhre

   Yannblev   
23/4/2021
Bonjour PlumeD

Un poème de pas grand-chose peut-être mais qui met en scène dans « le vert paradis des amours enfantines » une poupée si fraîche que, dans un monde d’adultes un rien brutal où ses pareilles ne sont plus que gonflables, on s’arrête volontiers dans ses yeux de perle pour un instant vraiment agréable.

Grand merci pour ce peu de chose.


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