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Robot
12/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un récit qui exprime les sentiments du narrateur au chevet d'un malade décédé. C'est ainsi que je reçois ce texte qui joue sur les contrastes de luminosité pour nous faire ressentir les regrets du départ et la tristesse de moments désespérants.
Dommage cependant que les deux paragraphes de fin n'aient pas prolonger ces effets de clair-obscur. Robot en espace lecture. |
Anonyme
27/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème à l'expression maîtrisée je trouve, qui parvient à dire la tragédie avec simplicité ; je ressens une sorte de dépassement stoïque de la « peur obèse » (chapeau pour l'association !) accompagné du refus du déni. C'est fort, me dis-je, cette capacité à faire face à l'indicible et à le mettre en mots !
Je suis plus réservée sur le choix de faire débuter la grande majorité des strophes du poème par un infinitif à saveur comminatoire, j'ai l'impression que l'expression du volontarisme tourne ici au procédé ; mais c'est un détail. Une réussite dans la manière à mon avis, cependant le sujet m'effraie tant que je n'ai pas la capacité de m'abandonner à votre poème. |
papipoete
27/3/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour
De la lumière d'un néon au plafond, le noir du trou où tu tombas ; même les mots d'enfants, les autres comme suppliés devant une grotte miraculeuse... rien ne fit rouvrir ces paupières à jamais fermées. Les yeux clos, je te regarde te revois floue dans mes rêves de toi ; tu étais si heureuse en pleine lumière. NB deux mondes qui se complètent, selon qu'on croit ou pas, en plein soleil vivant, et dans les ténèbres mort... On peut un jour, quand le chagrin se tarit, se rappeler " l'avant " et levant le regard aux cieux, continuer le présent. Des vers si délicats pour évoquer ce summum de la douleur, quand l'autre s'en va ; mais des mots si doux en même temps, comme dans la 3e strophe. dans la première, " la peur obèse du néant " est fort lumineuse. |
Cyrill
27/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai trouvé intéressant cette façon d’opposer la lumière du « ballon scintillant de la lune » à la « lumière livide et crue » du milieu hospitalier qui elle, agit comme une agression.
Le poème semble chercher, en déclinaison d’infinitifs, comment adoucir le moment de la mort, éloigner les agressions qui entourent ce présent. « le ciel rouge des paupières closes » vient en contrepoint des « rires / d’une enfance ». Des images dépouillées pour un moment douloureux face à la dépouille d’un être cher, un parent. Un thème qui me rebute trop pour que je me laisse aller complètement à la lecture. |
Myndie
30/3/2023
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Bonjour,
Vous avez des alliances de mots pleines de charme : « par le ciel rouge des paupières closes. » « Deviner ta silhouette délavée par l’absence Flottant dans la brume des heures blanches. » et des oppositions pleines d'imagination qui siéent bien au thème du concours : « « Retour des jours les plus noirs, dans la lumière livide et crue » « Accrocher les pensées sombres au ballon scintillant de la lune, » Ces images, concordantes ou antinomiques exposent la situation, évoquent le drame de manière à la fois réaliste et poétique. Cependant, ce qui m'a un peu perturbée c'est cette maîtrise du flot émotionnel que je ressens à travers vos vers. Cet espèce de détachement, surtout sensible dans les derniers vers, freine le passage de l'émotion, comme si, par pudeur peut-être, vous aviez retenu la houle de souffrance qui ne demande qu'à déferler. « Espérer ce souffle d’air imperceptible, caresse infime de celui qui ne respire plus. ». Voilà, énoncée avec douceur mais trop peu de force suggestive à mon goût, l'issue tant redoutée, la perte de l'être aimé, du parent ou de l'enfant, prémices d'une douleur infinie, infiniment violente. Au final, votre poème me laisse un sentiment mitigé : j'en aime le choix courageux du sujet mais ce dernier est abordé avec trop peu de force pour sublimer le texte et emporter le lecteur vraiment loin dans l'émotion. |
Yavanna
30/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Pudique et néanmoins réaliste évocation de la mort d'un proche... d'un parent, d'un frère ou d'une soeur, ou d'un amie d'enfance peut-être...
On y côtoie parfaitement le thème de l'ombre et de la lumière, des couleurs (le noir, le rouge, le blanc) et de leurs intensités (livide et crue, scintillant de la lune, lumière trop vive, silhouette délavée), que je trouve très joliment décliné dans ce poème qui aborde élégamment un thème difficile. "la peur obèse du néant" d'entrée de jeu, qui tout à coup prend toute la place, donne parfaitement le ton, sans fioritures. Cette peur obèse s'installe dans les tripes et nous évoque, à tous, notre rapport à ce néant. Touchée aussi par le "ballon scintillant de la lune". La fin du poème, avec les rires d'une enfance et la caresse infime, adoucissent le néant évoqué, dans une final d'une grande tendresse. Beau texte, touchant et bien orchestré. La simplicité est une des choses les plus complexes à maîtriser en poésie. Merci. |
Donaldo75
1/4/2023
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Je ne suis pas un fan de ces poèmes qui égrènent des vers basés sur des infinitifs comme dans des vérités premières ; ça donne un effet liste je trouve et ça casse un peu la dimension poétique. Par contre, les images sont le plus souvent réussies et impactent ma lecture. La strophe centrale est bien placée car elle donne le pivot pour comprendre ou interpréter le poème. Elle contribue à l’aspect graphique du découpage. Et ce découpage rend la lecture plus fluide. Après, c’est du libre donc je suppose que le poème peut-être compris différemment selon le lecteur. Je ne vais pas commenter sur mon interprétation et expliquer ce que j’ai compris – certains ici le font mais ce n’est pas ma tasse de thé – parce que ce serait réducteur.
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Errances
7/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Bonjour,
Je ne suis pas rentré dans votre composition. Cela dit ça ne veut pas dire qu'elle n'est pas bien. J'ai mis convenable par défaut. Je n'aime pas sélectionné par défaut n'ayant pas le choix d'une opinion neutre. Comme Donaldo, j'ai ce ressenti de liste qui s'égrenne. Les images que Myndie trouvent pleine de charme ne tiltent pas chez moi. Pour autant, j'ai compris cette douleur. Je l'ai traversée. Ce pendant, les mots, les vers et images que je lis ne m'affectent pas. Désolé |