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Johannes
1/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il s'agit d'un poème-portrait d'un homme sympathique et qui semble se contenter de peu.
Il n'y a rien d'extraordinaire, mais manifestement, tel n'était pas le propos de l'auteur. Le tout se lit aisément et agréablement. |
Proseuse
2/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J' ai beaucoup aimé ce poème .. calme , tranquille quelques objets fétiches et familiers qui nous servent à suivre le chemin du "personnage"du poème et nous renvoient chacun à notre propre parcours de vie ! Merci pour ce partage |
luciole
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai aimé ce poème bien construit et sensible. Il est vrai que les objets ont une âme et nous disent beaucoup de leurs possesseurs, de leurs habitudes de vie, manies,bref de leurs nature et caractère. Il y a un petit côté "je me souviens" très poétique dans ce texte. La chute est forte. Pour moi c'est une réussite. Merci. |
Annick
18/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Une liste d'objets (les numéros sont là pour le rappeler) pour évoquer un personnage, c'est en effet original.
J'aurais aimé que cette liste soit inscrite soit dans le temps, ou autre, car celle-ci donne l'impression que ce poème n'est pas construit, qu'il s'éparpille. Un peu austères, aussi, ces numéros. Une belle idée qui aurait pu être mieux exploitée, à mon avis. Mais le contenu est charmant et juste, et ces objets auxquels nous faisons si peu attention revêtent une importance toute particulière quand les êtres que nous aimons ont disparu. C'est ce à quoi je me rattache en tout cas pour me souvenir. |
Pimpette
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très sympa et chaleureux
je le vois cet homme de la terre et j'en connais moi aussi! C'est un bo sujet tout simple... Etant donnée votre écriture claire et forte telle que je la pratique aussi je me permets quelques raccourcis en plus...c'est vous qui voyez! - Lui, ni basque ni paysan - pendue au clou, la craie reliée par une ficelle - une clé très ordinaire - - ouvre la bergerie de pierre |
Ramana
18/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les quatre derniers vers relatent un évènement ponctuel, ce qui tranche avec la globalité du texte qui est plutôt descriptif :
"L’hiver dernier, son paneton usé S’est cassé, Malmené Par une main trop peu familière." Cet évènement ponctuel me parait suggérer une entrée par effraction dans la bergerie ! Qu'en est-il vraiment, y a t-il quelque chose à comprendre, qu'est-ce que cela dit du bonhomme ? Ou ce fait est-il anodin ? Merci. |
Anonyme
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai lu ce texte non pas comme un poème, mais comme une mini nouvelle, un bel hommage à la simplicité, à ces petits détails bien à soi, bien à tout le monde, dans lesquels chacun se reconnaît. La poésie ici n'est pas dans l'assemblage des mots, leur harmonie, leur choix, leur musique interne, elle est dans la vie de ce personnage, dans cette évocation, cette description de ses "petites affaires". Il y a un univers, toute une vie, le froid, la pluie, l'ardoise de l'écolier comme une madeleine de Proust bien accrochée à son clou, la pastille Vichy, ses goûts, ses folies, la truite argentée. Est-on complice, par cette "visite" un peu voyeuse, par cette irruption dans cette vie banale, cette intrusion, de cette main peu familière de la chute, ce peut-être cambriolage ? J'ai beaucoup aimé ces mots simples, ce décor, ce petit personnage. Bravo à vous et à vous relire bien entendu. |
Anonyme
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai bien aimé l'inventaire de " ses petites affaires ". Il est décrit sobrement, avec humour et une pointe de tendresse en filigrane.
C'est bien, de temps en temps, de ne pas surchauffer ses neurones pour comprendre le pourquoi du comment d'un texte ; à mon avis bien sûr... " Contre le froid, le soleil ou la pluie Et contre sa calvitie " bien trouvé. |
Pouet
18/10/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
Qui est donc ce monsieur dont il est question à travers ses possessions et habitudes? On ne sait pas vraiment, cela n'est pas gênant. Moi j'ai pensé, pourquoi pas, à un ancien professeur de l'auteur à cause des références à l'ardoise et au dortoir mais bon sans certitude aucune. J'ai été un peu surpris par le premier vers, je trouve étrange d'écrire qu'un béret va comme un gant, non il va comme un béret ou alors le type a des doigts sur la tête... :) Je comprends bien l'idée, le béret "fait corps" avec son propriétaire qui ne le quitte quasi jamais, peut-être sous la douche? C'est un poème descriptif qui dresse le portrait (assez tendre ai-je trouvé) d'un personnage qu'on apprend à connaître à travers "ses petites affaires". Je trouve l'idée très bonne et la réalisation, bien que sans réelle surprise, très correcte. Agréable lecture. Ps: les numéros ne servent pas à grand chose à mon avis. |
papipoete
18/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour plumette,
Sur un seul personnage défile une galerie des petites affaires que notre héros porte depuis toujours ; Depuis le béret qu'il a, vissé sur la tête, jusqu'au canif l'opinel qui sert à tout ; et cette clé bien ordinaire qui ouvre la porte de son paradis , sa bergerie ... On ne sait quel est son nom, mais on pourrait l'appeler " l'ami ", cet homme en voie de disparition face au progrès qui chemine à grand pas ! J'ai moi-même porté le béret enfant, ne le quittant qu'au coucher, et votre récit touchant est fort bien imagé ! " petit noeud fantaisie épinglé sur sa chemise pour les cérémonies " . En outre, vos phrases sont bien ponctuées . |
Marite
18/10/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Peut-être est-ce pour moi un jour où je suis "fermée" à la poésie parce que j'ai lu ce texte davantage comme une courte nouvelle nous décrivant un personnage singulier et quelques objets qui lui sont familiers.
- Son béret lui va comme un gant lui qui n’est ni basque, ni paysan. Il porte sa galette plate, en tissu de laine bleue, été comme hiver, à la ville, à la montagne, contre le froid, le soleil ou la pluie et contre sa calvitie, cruel rappel des années qui passent, sur le corps aussi. Ainsi mis en prose, je trouve que le portrait se dessine mieux dans notre imaginaire mais, bien entendu, ceci est très subjectif. |
jfmoods
18/10/2016
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Ce poème est attachant car ce sont les objets familiers qui tissent notre identité, notre relation au monde, aux autres. Dans ce texte à vers irréguliers, où les 7 parties oscillent entre 8 et 12 vers, les rimes, sporadiques, majoritairement pauvres, parfois suffisantes, accessoirement riches, habillent la douce mélodie du quotidien.
Les parties 1, 2 et 7 procèdent sensiblement de la même manière : on nomme l'objet, on le décrit avant de préciser la fonction qui lui est assignée dans la vie du personnage. La partie 3 fonctionne, elle, par assimilation : on va du lépidoptère admiré, symbole d'extravagance et de mouvement, vers l'élément vestimentaire ainsi valorisé et présenté sous forme de périphrase, presque de définition du dictionnaire ("Petit noeud fantaisie / Épinglé sur sa chemise / Pour les cérémonies."). Les parties 4, 5 et 6 sont, pour moi, les plus intéressantes en terme de construction parce qu'elle ne présentent pas immédiatement l'objet. Dans la partie 4, un effet d'attente est ménagé par la mise en avant de l'adjectif possessif ("son capuchon") et du pronom cataphorique ("Elle"). La "petite lampe à pince" apparaît alors soudain, ancêtre incongru, étrange et fascinant du plafonnier de voiture. Les parties 5 et 6, les seules à être construites sur le mode hypothétique (deux formes du conditionnel présent : "Si vous êtes... / Il vous offrira", "Il emporterait"), signalent qu'au fil du poème un certain niveau d'intimité se noue avec le personnage. La clé de la partie 7, ayant apparemment subi les dommages d'un cambrioleur (litote : "une main trop peu familière") et ouvrant, en même temps que la bergerie, un pan du passé familial, confirme cette hypothèse de lecture, de même que la nourriture présentée comme offrande ("pastille Vichy", "Le ventre argenté / De la truite arc-en-ciel / Fraîchement pêchée."), qui établit un espace de convivialité. Il semblerait que le point de départ du poème (en lien avec l'activité professionnelle à la fois conventionnelle et un brin déroutante de Sofie Vinet) soit la calvitie, plus ou moins affirmée, du personnage. Merci pour ce partage ! |
Charivari
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, j'ai bien aimé cette présentation originale d'un homme simple, à partir d'objet, un peu à la façon portrait chinois. C'est marrant, j'ai eu l'impression d'une "anti-poésie" avec ces phrases si simples dénuées d'effets littéraires et ces objets si ordinaires... Et pourtant, j'ai eu l'impression de voyager dans une photos de Cartier Bresson, de rencontrer un personnage de Prévert, on est dans du "réalisme poétique" qui fleure bon la vie simple et facile d'antan.
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Ora
18/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est un portrait touchant de l'homme que j'imagine être le grand-père de l'auteur. Bien conté, aux vers fluide. Comme un conte à transmettre à un enfant dans une famille où la transmission se fait avant tout oralement. Merci pour ce beau partage!
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Brume
19/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Plumette
Mais que ce monsieur est raffiné en plus d'être sympathique, ses objets le disent. Généralement je n'aime pas les poèmes sur les objets car souvent les descriptions sont figées et ennuyeuses. Mais ceux-là ont une vie, vous les avez décrits avec sensibilité et d'une façon qu'on ne peux les séparer de leur possesseur, ça fait partie de son portrait. |
MissNeko
19/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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J ai aimé le calme, la sérénité des vers.
Merci pour ce partage |
Pussicat
20/10/2016
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Un texte agréable lire... en prose. Comme poésie libre sans rimes franches ni construction rigoureuse - des strophes de 8 à 12 vers - les rejets semblent casser le rythme de la phrase qui, dépliée, se déploie, laissant place à la richesse descriptive des mots simples et généreux, aimants, que vous employez dans ce portrait.
à bientôt de vous lire, |
Vincendix
20/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte compréhensible en poésie libre, ce n’est pas toujours le cas, mais il manque tout de même un peu d’ambiance poétique.
Le portrait de ce brave homme est bien à son image, sans fioritures, sans ornements futiles. L’homme a les pieds sur terre, il s’intègre dans la nature, il me semble l’avoir connu avec ses petites affaires dont son opinel qui ne quitte sa poche que pour couper le pain et le jambon, peler une pomme, ouvrir une noix, couper une baguette de noisetier… |
Damy
25/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci !
Merci pour la qualité de l'éloquence de votre poème que j'ai relu à la lumière du commentaire de jfmoods et je ne saurais rien mieux dire que lui. Merci pour m'avoir donné la curiosité de découvrir Sofie Vinet. Merci de m'avoir appris un mot parmi tous vos objets: le panneton. Merci de m'avoir ramené à mon grand-père (j'ai troqué le béret pour un chapeau qui me distingue et j'ai toujours mon Yatagan sur moi, c'est grâce à lui). Grâce à vous, je vois la poésie différemment par rapport à celle que j'ai l'habitude de pratiquer et c'est un enrichissement. Encore merci ! |
Anonyme
2/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Superbes images de la vie. Merci pour ce partage. Bridinette. |
lucilius
18/12/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bien, mais une île déserte est entourée par la mer et la truite arc-en-ciel est un poisson d'eau douce. Le poisson de mer est autrement plus coriace à "nettoyer" ; la petite lame du pauvre opinel ne tiendra pas longtemps.
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