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Robot
14/3/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'avais entamé la lecture avec intérêt et je trouvais la première partie du poème fort intéressante...
Et puis j'ai franchi les deux vers des sueurs de jour et de la nuit. C'est la que je me suis mis à transpirer dégoulinant et je me suis demandé si ma fièvre ne venait pas des "sueurs" suintant en début de vers qui se seraient à mon avis heureusement passé de leurs répétition. Je me suis rétabli sur le paragraphe suivant avant de me perdre au milieu de cette avalanche de "et la vie" qui là aussi m'apparait un exercice de style bien artificiel. Une fois "sueur, et une fois "et la vie" sur les vers de début de paragraphe suffisait à la compréhension de tout le chapitre. La petite conclusion heureusement m' a bien plu. Très partagé je suis sur ce texte entre ces divers passages qui m'ont parfois emballé et pour d'autres franchement pas exalté. |
Anonyme
27/3/2014
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Originaire de Charleroi et ayant fréquenté les aciéries, haut-fourneaux et trains de laminoirs, l'auteur m'a permis de revoir ces images puissantes d'ouvriers venant au travail le matin et l'ambiance de ce genre d'usines. Il ne manquait que l'odeur, les odeurs.
Le destin des hommes à l'ère industrielle. En rotation 3 X 8... Mais "point trop n'en faut...". Il est évident que l'auteur a voulu traduire le poids du travail et la fraternité de ces destins sans autre choix que leurs sueurs communes et leur conversations silencieuses. Il le fait ici de façon très -trop- généreuse et assez dispersée. Le titre évoque les sons, ils ne sont pas évoqués dans le texte exceptées les "conversations et les paroles". Or, ces sons omniprésents et extrêmement puissants sont des éléments vraiment importants de l'ambiance qui règne dans ces lieux. Ensuite, le passage des verbes en escalier lasse vraiment en troisième "palier". Les litanies "sueurs" et "vie" sont exagérémment expressives et comme suggéré auraient gagné à éviter la répétition. Un évocation "gratuite", basée sur l'association de mots plutôt que sur une image forte : "sueurs des bouches salivant aux mâchoires des machines". Le paragraphe "les enfants du Bon Dieu" aurait pu être accompagné d'un verbe, il n'y en a pas et l'on reste sur sa faim : que pensent-ils, que ressentent-ils ces enfants selon l'auteur ? Un texte à laminer, ciseler ?. La base est là. Les souvenirs réveillés. A entendre. |
LeopoldPartisan
27/3/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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là mon très cher pluriel, vous m'avez littéralement bluffé. C'est peut être la première fois que jadore l'un de vos poèmes. C'est d'une observation rare, c'est dans le détail et le ressenti complètement hallucinant. L'empathie est dans le mot, dans la forme sans jamais le dire. En cela vous rejoignez les grands américains de Steinbek à King.
Vous m'avez complètement transporté dans une véritable poésie du 21ème siècle. Ici votre écriture c'est épurée comme rarement, elle s'est mise à diapason du monde, sans flioriture ni figure de style que souvent personnellement, je vous reproche. |
Anonyme
27/3/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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un poème génial!
c'est vivace, il y a du bruit et des images, la villes, les travailleurs, les enfants. un beau décor décrit avec des couleurs, de la fumée, des briques et des usines. et la 2nde strophe en forme d'escalier est dans la cohérence de l'esprit du poème, elle offre pas seulement de l'esthétisme mais une forte impression visuelle sur des hommes en plein travail, et ça bouge, il y a du mouvement, de la vie. et pourtant croyez-moi que les calligraphies dans un poème n'est pas ce qui me touche le plus, pour moi c'est sans importance, mais là vous avez réussi l'exploit à m'emporter tellement il y a de la puissance et que ces mots et cette calligraphie se fondent entre eux, ils ne font qu'un dans l'histoire qu'ils me racontent. en revanche petite déception à la 6ème strophe avec cette répétition du mot "sueurs" que je trouve redondante, c'est trop long. et c'est pareil pour la répétition "Et la vie", ça devient très vite lassant, dommage car avec ces répétitions j'ai l'impression que vous avez tellement envie de nous montrer la vie urbaine en photo que vous en faîtes des tonnes. Une belle évocation: "Les petits enfants du bon Dieu," je sais pas pourquoi du bon Dieu mais une chose est sûr je les vois jouer, je les vois courir, des enfants simples et pleine de joie. un magnifique poème qui m'a offert une belle sensation visuelle et plus rare, la sensation auditive. |
Anonyme
27/3/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Vous réussissez à nous faire suer. Et c'est là tout le talent de votre texte. Cette ambiance que nous ne percevons plus, trop enfermé dans notre unicité. Jusqu'au petit detail, avec ces mains d'enfants sur les vitrines, vous nous ramenez à une bien triste réalité avec brio. J'ai adoré votre texte. Bravo. |
Anonyme
27/3/2014
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Bonjours Pluriels1
Les amateurs de figures de style seront comblés par ce texte Il est en effet presque exclusivement fondé sur deux d'entre elles : l'énumération et l'anaphore L'énumération de propositions sans verbe forme l'essentiel du discours s'y greffent trois paragraphes en diagonale (autre figure de style) où ce sont des verbes que vous énumérez. Et deux autres où vous recourez à l'anaphore. « et la vie... » « sueurs des... » Je n'ai rien contre les figures de style lorsqu'elles sont employées avec modération Mais trop c'est trop et votre acharnement stylistique à de quoi indisposer un lecteur qui sur un tel sujet se serait plutôt attendu une écriture simple, épurée, sans vaine fioriture. C'est vraiment dommage car le sujet en valait carrément la peine. |