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Anonyme
7/1/2014
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Ce long texte, foisonnant d'images apparaît paradoxalement comme inachevé.
Tout m'y parle. Le soir caramel, les pins noirs qui se contorsionnent et les dunes sableuses, les phares piments rouges qui flashent au loin. Je devrais clamer mon enthousiasme devant ce « chant du monde » Et pourtant je ressens comme un malaise. Ou plutôt une frustration. Elle vient de ce que ce texte semble un premier jet. Comme si l'auteur, enivré par un trop plein de jubilation, n'avait pas pris le temps de le mettre au propre. Il suffisait pourtant de si peu de chose pour qu'il devint un chef d’œuvre hugolien. Ce sont des vers libres ! me rétorquera-t-on. A juste titre. Certes, mais si proches d'une suite d'alexandrins que l'oreille est désemparée. |
Anonyme
7/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Texte très appréciable. De belles tournures de phrases qui deviennent délices à l'orée de ma bouche. Je suis plus particulièrement séduite par les paragraphes : 2, 4, 6 et 8. Un tout petit bémol cependant, l'utilisation du verbe "flasher" me gène un peu. Il me semble détonner du décor. |
Chene
11/1/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pluriels
Ce poème tranche avec ce que j'ai l'habitude de lire de toi. Là, ce descriptif impressionniste me conduit pas à pas, image après image, strophe après strophe dans ce monde où l'homme a ses racines. Moi, j'aime bien que soient partagés ces fragments de nature, ces arbres, ces arbustes, ces insectes, cette faune aviaire bigarrée qui font appel aux sens : "sur le vide un arbre s'agenouille", "la sanguinelle rouge et le chant des coqs", "la grive au corsage flammé", "les fines chenilles déambulatoires, ondulant filaments", "les pins noirs [] mangeurs de roches et de dunes sableuses", "les phares - piments rouges -", etc... Je les reconnais... et partage l'observation que tu en fais et le(s) ressenti(s) qu'ils font naître. Oui je partage volontiers tout cela et en particulier cette dernière strophe où l'homme ne domine rien, mais est bien une pièce, parmi tant d'autres, de ce puzzle naturel. Et qu'importe la forme choisie pourvu que les mots me parlent et qu'ils résonnent d'autant plus fort que les images sont précises, justes et poétiques. Merci Pluriels Chene |