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Lylah
8/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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De jolies choses et un rythme bien balancé dans cette poésie exotique et colorée.
"Égarante au jardin des verdures dansantes" ce premier vers - qui revient en final - est très musical. J'aime également beaucoup l'avant dernière strophe, fluide, emplie de fraîcheur comme l'enfant qu'on imagine à travers ces lignes : "Elle tombe du ciel juste fruit à mes bras (très joli, ça) Charmante si coco, et j'ai un rire au cou (idem) Sur les pointes nouées du coton du madras" J'ai plus de mal avec : "Où l'ancienne garance aux résines se sait Pâle si, vu ce vif, le flamboyant régente" et : "À ce bleu en le vert où sa robe plaisante" dont je ne saisis pas vraiment le sens. Mais du bel ouvrage dans l'ensemble, on se laisse bercer et on se prend à sourire en imaginant ce charmant tableau. |
bulle
4/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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C'est la musique qui m'a aussitôt entraînée..
Un jeu de contre-sons, qui font que je me suis crue sur une balançoire.. Et puis il y a un effet très étonnant.. Normalement le rythme devrait être lento par les vers dodécas, et bien non, les sons l'accélèrent.. enfin du moins dans ce que j'en ai chanté, je ne pouvais pas autrement, les sons m'emportaient ainsi.. Alors oui, c'est léger, c'est frais, mais c'est aussi très ludique.. Pour cela, j'ai aimé.. "Elle tombe du ciel juste fruit à mes bras" "...Où sa robe plaisante" Ces vers-ci particulièrement.. -- Par contre, il y a des petits accrocs à mon oreille après plusieurs relectures, par rapport à la formulation particulière.. "À ce bleu en le vert" ('en le vert') "du coton du madras" (les deux "du", sans virgule pour les amoindrir) Je comprends bien qu'en vers justifiés la ponctuation se compte aussi, mais elle manque un peu quand même pour ce dernier vers cité... Une lecture qui me fut toutefois très agréable pour l'ensemble.. |
Maëlle
4/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Fort joli poèmes, fort jolies images... Les couleurs éclatent, à la fois gaies et violentes, comme les sentiments qui sont décris. Merci pour cette agréable lecture.
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Anonyme
5/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà un texte qui m'enchante, où la sève musicale abonde, lascive et sensuelle, une noix de coco dans ses bras offerts aux tropiques. Merci pour cette lecture, en lévitation sur un hamac...
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Anonyme
5/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Devinant la difficulté de réaliser cet exercice (alexandrins rimés et justifiés), j'ai quelque scrupule à mettre en avant les points négatifs, et pourtant il me faut présenter ici mon ressenti de lectrice.
Certaines tournures me paraissent étranges, alambiquées ou artificielles : "Pâle si, vu ce vif, le flamboyant régente" ; "charmante si coco" ; "Je t'aime un peu joué beaucoup". Par ailleurs, deux vers me heurtent en termes de musicalité : "Le rouge à ses lèvres, elle pend, enlacée" et "Et t'aime coquine capturée qui m'enchante", avec ce disgracieux "e" à la césure. Sinon, j'aime assez l'atmosphère bucolique et le ton original qui émanent de ce texte, avec ses rejets osés, quelques intéressantes assonances (ex : "Où l'ancienne garance aux résines se sait") et de jolies formules comme "au jardin des verdures dansantes", "où l'été ensanglante / le rouge à ses lèvres", "le vert où sa robe plaisante". |
kamel
8/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Pluriels 1
J'ai admiré fortement ces vers si légers qui se balancent aux rythmes de leurs sonorités pour décrire cette innocence de l'enfance. Parfois des interruptions de lecture se font pour lier la pensée à l'action." l'été ensanglante""un peu joué beaucoup"" a ce bleu en le vert" dénote des instants de réflexion à propos de l'image donnée. Un sonnet bien ordonné sur le plan de l'écriture d'ou le reflet de l'enfance est observable."Elle a -l'enfant-". Kamel |
lotus
8/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ton écriture peut parfois sembler hermétique, atypique mais à chaque fois, je me laisse emporter par la beauté des mots et leur musicalité. Quand je te lis, j'ai la sensation d'observer un peintre créant sa toile et c'est une sensation agréable pour moi, lectrice.
Toujours beaucoup de rigueur qui donne un poème bien ficelé, sans fausse note. C'est beau ...tout simplement. |
feexlin
8/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai beaucoup aimé; c'est très musical, lyrique, et fluide.
Mon vers préféré reste : "A ce bleu en le vert où sa robe plaisante", c'est juste tout plein de couleurs. Merci pour cette lecture. |
Garance
9/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une telle façon de construire des phrases dansantes vraiment dansantes, à en avoir la tête qui tourne, et pourtant tout tient dans un sonnet en vers justifiés !
" Elle tombe du ciel juste fruit à mes bras Charmante si coco, et j'ai un rire au cou Sur les pointes nouées du coton du madras" J'adore malgré la répétition de "du" "Je t'aime un peu joué beaucoup"...et voilà une comptine détournée qui garde sa fraîcheur tout en gagnant en maturité ! Merci pour ces lectures. |
jaimme
10/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dit au haute voix ce poème est un enchantement. Dans une contrainte aussi extrême, c'est un tour de force et Pluriels1 m'étonne de plus en plus dans ce registre.
La place des mots participe beaucoup de cette musicalité, et je me laisse bercer plus encore par elle qu'avec le fond, somme toute joyeux et amoureux. Je m'étonne même à trouver moins gracieux des vers plus conventionnels comme "Elle tombe du ciel juste fruit à mes bras". J'aime particulièrement: "Je t'aime un peu joué beaucoup- Et t'aime coquine capturée qui m'enchante - Égarante" Un détail (qui n'en est pas un, en fait): la police utilisée, me convient de plus en plus. Merci Pluriels1 |
Anacreodes
18/1/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je salue la performance de l'exercice. Par contre j'avoue que je ne pas emballé ces mots qui ne s'enchâinent pas, il faut faire une sacrée gymnastique pour lire, je ne suis pas un acrobate.
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Lunastrelle
25/1/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Qu'il est difficile d'exercer cette technique, c'est même extrême quand l'on veut faire de vrais alexandrins, ou des décasyllabes, etc... L'ayant testé aussi, j'ai eu énormément de mal, c'est bien pour cela qu'à chaque fois que je te lis, j'en ressors émerveillée, c'est devenu naturel chez toi on dirait, que d'écrire sous cette forme...
En plus ici un sonnet a été fait... Je crains que mon commentaire soit aussi ridicule que d'habitude, que dire face à quelque chose qui me dépasse, qui me fait revenir en arrière? Je ne sais pas pourquoi, il y a cette image d'innocence collée à mes yeux... Et quand j'ai lu ton écrit pour la première fois, cela m'a fait penser à la chanson "le Sud" de Nino Ferrer... Je ne sais pourquoi... J'ai eu néanmoins quelques accrocs à ma lecture: "du coton du madras", à cause de la répétition du "du" (euh d'ailleurs moi aussi je me répète, pas drôle!). "Où l'ancienne garance aux résines se sait" Je ne sais pas pourquoi j'ai eu du mal à lire ce vers sans trébucher... Peut-être que je n'articule pas assez^^. Mais autrement... Merci pour cette lecture, toujours aussi exceptionnelle... |
Anonyme
27/2/2010
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Bonjour Pluriels1,
Ne rien toucher ( de ma part ),ne pas " décortiquer", ne pas... "excorier" . Garder intacte cette magie . Et rendre grâce pour ce joyau offert . Il est beau, il est merveilleux Merci à vous, Pluriels1, pour cette offrande-miracle. |
machin
9/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n'ai pris aucun plaisir à lire ce poème. Le sens m'échappe, la contrainte me rend aveugle. Je croyais être invité à un jeu et non à une leçon de calcul. S'il me faut compter les lettres et découper ma lecture en syllabes pour en apprécier la valeur, j'aime autant lire les mots croisés.
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