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LeopoldPartisan
17/11/2009
a aimé ce texte
Bien
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intenses malaises dans cette forme de constructivisme aliénant où le Christianisme du Rerum Novarum se marie au Stalinisme des Stakanovistes. Cette mélopée hallucinée me semble vraiment sans aucune issue et je me vois en Winston Smith sirotant un mauvais gin dans l'attente d'éprouver enfin de l'amour pour Big Brother, le tout sur fond de métallurgie caroloringienne. Putain, c'est encore pire que le Saint-Etienne de Bernard Lavilliers dans 15ème round.
Pluriel on te donnerait bien Marx sans autocritique. Bizarre, très bizarre |
Garance
17/11/2009
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Pfff...encore un poème que je ne peux évaluer tant il me plaît.
Les répétitions sont bien venues et ces interjections aussi, elles ponctuent le poème et révèlent le courage qui existe jusqu'à complet épuisement. Complet épuisement de la machine humaine tant digne d'amour ! |
Anonyme
17/11/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Autant j'avais bien apprécié le précédent poème de l'auteur, autant là...
Question de goût personnel probablement mais ce texte m'a exaspéré (désolé), les "reprises" des vers et les innombrables répétitions sont venues à bout de ma concentration... (Mon Dieu!...) Une prochaine fois... |
Leo
17/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Est-ce la prière des outils ou celle de ceux qui s'en servent ? Le titre m'induit en erreur, je cherche une logique mécanique, et je trouve une complainte – fort bien tournée d'ailleurs – qui me fait davantage penser aux files d'ouvriers, aux artisans courbés sur leurs établis, qu'à une ronde d'outils.
Est-ce à dire que vous considérez l'ouvrier comme un "outil" au service de l'industrie ? Soit, mais dans ce cas, l'humanité de ces "outils" est trop présentes. Ce texte me met mal à l'aise, ce qui est en général une bonne chose, ça veut dire qu'il m'intéresse. Je garde l'image de cette ambiguïté, entretenue par des répétitions incessantes, tombant "mécaniquement" aux mêmes endroits, mais qui ne suffisent pas à m'emporter vers une interprétation ou une autre. Et c'est ce finalement, que j'apprécie le plus : ce poème ne m'apporte ni réponse, ni certitudes. Il crée un sentiment de gêne, qui m'oblige à me positionner par rapport à ce qu'il évoque, mais qui m'amène également à réfléchir. Et finalement, la poésie, c'est aussi cela. Dommage de ne pas avoir eu ce texte lors du concours sur le travail il aurait été un très probable candidat au podium. |
David
20/11/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pluriels1,
J'ai beaucoup aimé, les répétitions ont peu à peu pris ma lecture et je dévalais les vers, le ton d'apôtre s'oppose à l'ambiance de cauchemar. Je n'ai pas trouvé l'objet de la prière, ce qui est demandé, par quoi, c'est encore une énigme, le titre dirait que ce sont des paroles d'objets. En tout cas une musique envoutante, les répétitions choisis isole des drôles de passages aux sons surprenant : "de dormitions de vierges" "leurs petits repas tièdes" "silencieuse murmurante" "chaudes et des lits" Pour ceux qui m'ont bien plus. Les coupures franches aussi, assez osées : "et toujours la mémoire, la mémoire, la mémoire, la mémoire…" "et toujours les fronts, les fronts, les fronts, les fronts…" Semblent marquer un tempo, pas vraiment intelligibles, mais c'est des histoires d'objets, en tout cas prenantes pour moi. Un point de vue insolite, irréelle, mais avec un contexte assez parlant, réaliste jutement. |
jaimme
20/11/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une prière sans Dieu. Au Dieu travail, productivité. Une prière car il ne reste plus que cela comme espérance. Quelle désespérance!
Alors de repons en repons la journée commence, s'étire, scandée, et... recommence. La forme est très bien adaptée à ces mains qui s'usent et ces dos qui se voûtent. J'imagine la répétition au quatrième vers prononcée dans un souffle, terne, misérable. Et tout se répête. Belle ode à la bêtise humaine. Et qu'on ne me parle pas de nécessité. |