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Anonyme
19/5/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Votre texte écrit comme je l'ai lu.
Je me suis contenté de simplement enlever les retours à la ligne, les majuscules, etc... Les phrases sont trop longues. Ok On sent le flux, les relents surréalistes dûs à des emportements sur le clavier ou la feuille. Tout cela contient un réel capital de beauté ! Et je vous dis que j'achète mais lu comme je vous l'ai copié-collé ici. Un poème en prose avec ponctuation ou sans aurait suffit, je pense. Peu importe. C'est intéressant quand même ! Merci. Ponctualité des rigoureuses meurtrissures de l'écarlate bleue sur la tonalité accompagnée des nuages disséminés et vergetés Une sagesse tentaculaire, le temps qui court en musique ronde Et le filigrane du récit coïncidant aux étés de l'ultraviolet en une folie voyageuse, une organique roche en prairie verdie pour la saison vertigineuse des anémones perverses, la vallée à l'orémus du rassemblement structurant le repos, une science de dictionnaire pour éplucher le nom véritable des empiriques et, en continu des bouses des buffles, le cercle des mouches. Une parcelle mauve déchire l'organisation naturelle du remous d'une circulaire couronne où, sur sa structure additionnelle, la méduse s'emmêle aux lacis urcéolés des algues, de la palme. Un carnaval de couleurs ouvre en cohorte une ribambelle ailée de pétales et de feuilles en habillage chromogène et se joint au sable, la peau noire des cocos se fendille à la pleine mue du glacé de son vernis tandis que, sur le chemin éblouissant, une fillette en sari enjambe et défait le cercle des mouches. Une blessure immédiate sépare l'éponge noire des coraux morts d'une secousse minérale et ouvre pour le songe muet des yeux, en délire, une ouverture en plongée sur un abîme triangulaire Dans l'hallucination grimaçante et désordonnée des cactacées, Sous le tournis des agaves, tandis qu'en arrière un raisinier joue des castagnettes vertes, claques des feuilles-assiettes, les cormorans huilés percent l'eau séminale d'un bec orienté. Miel une émeraude de plumes jais saute de corolle en corolle, Fleur et, pour fuir colibri, pique sur le cercle des mouches. L'élémentaire fragilité apparente des filaos serpente, fouet, sur la minceur des herbes accueillantes et répand ses graines en fouillis ainsi l'alizé les soulève, par à-coups précipités et soutenus, et les fait rouler sur les vagues en nappe brune À l'entour des aériennes racines, croisière versatile ensuite en glissade sur la mer, cependant qu'une brisure au corail nu écorche la blancheur fulgurante des écumes sous le nez effilé d'un poisson-trompette mais que, sur les ombres empoussiérées du sentier, une charrette peinte brise le cercle des mouches. |
Anonyme
9/6/2014
a aimé ce texte
Pas
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Je suis désolé, mais en dépit d'efforts sincères et renouvelés, je n'ai pu percer le mystère de ce texte. Je présume que son auteur s'y est scrupuleusement investie, mais...c'est trop ! trop de mots, trop d'épithète, trop d'images, trop étouffant et... pas d’émotion, surtout pas d'émotion à tout le moins pour l'amateur de poésie que je crois être. J'en viens à me demander s'il n'y a pas là un peu d’esbroufe d'ailleurs tant l'auteur pratique l’amphigouri par principe et s'abstient de nommer les choses comme s'il mettait à chaque vers le lecteur au défi d'une tentative de décryptage systématique. C'est éprouvant !
Édition : Je suis vraiment navré de vous avoir décerné en espace lecture une appréciation aussi négative, d'autant plus que j'avais eu l'occasion de m'enthousiasmer à la lecture d'autres textes dont le magnifique "Poème du berceau " http://www.oniris.be/poesie/pluriels1-poeme-du-berceau-5871.html Comme je vous sais riche d'une véritable ferveur poétique, j'ai un peu la sensation d'être passé à côté de quelque chose. Je demeure donc très attentif à vos propres observations si vous voulez bine nous faire le plaisir d'un tel commentaire. |
newman
9/6/2014
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour,
cette poésie est hyper condensée et je me suis perdu dans le tumulte des mots et des vers employés. dommage car nous perdons vite le fil du cercle des mouches et il m'a été difficile de lire jusqu'au final. par contre ce texte a du vous demander un certain travail de construction et d'analyse. merci. |
Myndie
9/6/2014
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Voilà un curieux poème qui ne peut laisser indifférent. Il y a des fulgurances qui m'ont emportée, des couleurs qui éclatent, deviennent mouvement et s'imposent à l'imagination, comme "Miel une émeraude de plumes jais saute de corolle en corolle" Je n'avais qu'une envie, me laisser emmener par votre démarche poétique d'inspiration surréaliste, comme le souligne RB, qui transformerait cette observation méthodique et quasi chirurgicale en un récit onirique. Malheureusement, certaines expressions, trop alambiquées voire artificielles, m'ont découragée. Je n'ai pas su trouver la musique de toutes les phrases, tant votre texte est "épais", ramassé. - Il se présente d'ailleurs sous la forme de quatre pavés compacts, ce qui est susceptible de rebuter le lecteur au premier regard. Un texte plus aéré aurait suffit à rendre Votre écriture plus fluide et plus accessible sans doute. Au final, je suis assez partagée car l'évidence poétique de votre texte n'est pas mise en valeur. |
margueritec
21/6/2014
a aimé ce texte
Bien
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J'ai évité plusieurs fois ce texte en raison de sa forme visuelle trop dense. Puis, le titre m'intriguant, j'ai plongé. La première lecture fut "désagréable" pour une raison probablement toute subjective : à mon oreille, les mots de plus de trois syllabes brisent le rythme poétique d'un texte et chaque strophe chez vous en contient plusieurs, perdant ainsi fluidité et musicalité. Ainsi, l'ensemble descriptif donne un sentiment de sécheresse, de distanciation.
Mais la poésie n'est pas toujours texte facile lire et j'ai beaucoup, aimé les belles alliances de mots. Et surtout, vous avez su finement jouer avec la répétition qui clôt chacune des strophes. Je trouve votre variation sur "le cercle des mouches" subtile. |
Anonyme
28/6/2014
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Un texte qui, certes, n'est pas d'accès facile. Je ne le trouve pas surréaliste ni même surréalisant. Les noms de Francis Ponge voir de Michel Butor me viennent à l'esprit, non ceux d'Eluard ou de Breton. Il faut prendre le temps de le lire. Ainsi sera-t-on récompensé. Car sur les lignes comme entre les lignes des idées neuves surgissent, une imagination très personnelle dicte une prose souvent envoûtante et qui débouche dans ses meilleurs moments sur la poésie.
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