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brabant
9/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Pluriels 1,
Lieux de tournage ou lieux de délit ?... où l'on tambouille le noir et le noir... lieux à charge sans décharge hormis de bile noire avec de beaux vers ici et là, mais sans chaleur, pour l'esthétique. Réquisitoire sophiste... et si vous tentiez l'avers de ce texte ? J'ai bien aimé : - "le regard vertical d'un gisant horizontal" (encore qu'il ait du pléonasme dans l'air, que vous ne pouvez pas ne pas avoir voulu :) ) - "les mains doivent s'ouvrir à la nuque des manettes" - "sans décor chaud de posters trompeurs" - "la pince des claquettes" J'ai un sentiment d'art et d'essai, sans compromission, dans toute sa désespérance froide. Mais le 6 derniers vers me font comprendre que ce poème est tout... sauf du cinéma. Je sors de là frustré et abattu. C'est que j'aime Shirley Temple moi, envers et contre tout ; et aussi les cow-boys en jean dans la fumée des saloons et des nuages. Et vive Annie Oakley ! A propos, avez-vous lu les Lettres de Calamity Jane à sa fille ? Lol |
David
18/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pluriels1,
Ça reste assez énigmatique en première lecture, j'ai bien aimé : "Ce pourrait être le regard vertical d'un gisant horizontal" Comme une scène de western où après un duel, un des protagonistes au sol serait filmé avec la même géométrie à angle droit entre l'axe du regard et celui de l'horizon. Très vite, les descriptions se font plus difficiles à saisir d'un coup d’œil : "Le globe des pavés impairs sur l'addition des neurones" Celle là semble même renoncer à ces point de vue cinématographiques tout en gardant un ton poétique qui vaut au moins le temps de la lecture où on peut espérer qu'il y aura d'autres échos. Le poème devient plus sombre avec : "Filmographie des misères violentes à feuilleter sans bonté" Les images deviennent plus noires, je crois comprendre que le thème n'était pas vraiment ou pas seulement le cinéma, le sens s'éclaire sur la fin, avec les vers en "je vois... " le poème se dessine à rebours comme une suite d'impressions cauchemardesques à partir d'un quotidien télévisuel. Je l'ai compris comme ça, du moins. |