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Miguel
17/6/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cet érotisme soft n'est pas sans charme, mais le rythme un peu négligé de certains vers m'apparaît comme autant d'à-coups fâcheux dans le va-et-vient dont il est ici question (terme d'ailleurs un peu trop prosaïque). Les écarts que le néo classique se permet par rapport à la règle ne doivent pas, selon moi, nuire à la musicalité. Et puis,c'est un thème qui revient bien souvent, on s'en lasse, à force ...
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Anonyme
18/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Ce poème qui viserait au classique par sa forme, le mètre du vers, la recherche évidente, parfois un peu forcée de rimes riches, l'emploi de l'apostrophe emphatique, me séduit et paradoxalement me gêne par divers aspects.
J'aime l'image des vêtements(laines et lin) que la femme abandonne pour n'être plus vêtue que de sa douce (soie) et lumineuse nudité. J'aime l'ambiguïté (voulue) de "je te vis bohème...(vivre ou voir). Le processus de séduction, l'émergence du désir, son acceptation tacite sont joliment exprimés dans la seconde strophe : "S'arrête, à demi-mot, au bel enivrement, Sous l'assaut familier de la hanche et du sein..." J'aime l'image charnelle quoiqu'un peu alambiquée dans la construction de : "Voyageur à la nacre satin de l'épaule Sous la lueur d'un rai, arrondie, s'irradiant..." J'adhère moins à la suite où la séduction est subie comme un sortilège (Sorcière, charmes, démon assassin...) qui projette sur l'image de la femme l'ombre de la succube (je ne critique pas là le ressenti de l'auteur). Je n'aime pas trop l'emphase de l'apostrophe (ô sorcière, ô fruit) qui nuit au naturel de l'évocation discrète de l'acte charnel, je déplore "noce salivaire" qui n'est ni la plus poétique ni la plus délicate expression pour évoquer le baiser et fait retomber l'exaltation par trivialité. Je déplore également dans "Sous les feux des lampes comme un Verbe en accord... et Noce salivaire sur la blancheur des seins..." le E qui doit être prononcé (non élidé) sur la 6ème syllabe et casse le rythme du vers. Ce poème n'en reste pas moins agréable et gagnerait peut-être à être retravaillé dans le sens de plus de fluidité et de simplicité. |
Anonyme
25/6/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je ne m'explique pas les majuscules du titre. Même si j'ai fini, après plusieurs lectures, par deviner la jouissance de l'acte sexuel (benoitement, je cherchais une métaphore à va-et-vient...) comme sujet du poème et image de cette "mort infinie", je pensais qu'on la traitait de "petite mort".
Dans le corps à corps des amants, on se perd parfois entre amant et amante (qui donne l'assaut au deuxième quatrain ? n'y a-t-il pas un "e" à "soudé" vers final ?) En prosodie, "lors" vers 2 fait cheville. J'ai regretté qu'en seulement seize vers on retrouve deux fois le mot "sein" à la rime, et que ce même "sein", ainsi que "ort", paraissent deux fois dans le choix des rimes. Le vers 10 "Sous la lueur d'un rai, arrondie, s'irradiant," m'est un vrai casse -tête. À qui (ou quoi) se rattache le pronominal d’irradier ? La construction de la phrase ne me permet pas de le détailler. Si certaines images me sont hermétiques : "Sous les feux des lampes comme un Verbe en accord", (Verbe = Dieu ?), il en est de bonnes où l'amant est à la fois "bohème", "dément", "voyageur", "mendiant" pour finir justement "assassin" relativement au titre. Si voulue, l'inversion "ressuscite et meurs" est intéressante. |
brabant
11/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Pluriels1,
Eh ben dites-donc, vous n'y allez pas de ... morte. Curieux mélange de poésie et de "mécanique". L'éthéré mène au réalisme par le truchement du paroxysme, de la montée en puissance. J'aime pas trop "hanche" et "sein" à "l'assaut" qui font soudard(e), le "vient-et-vient" trop terre-à-terre, "ventre" et "salivaire", corporel puis 'sécrétif', ni "soudé" trop descriptif, imagé. Pourtant il y a parallèlement à cela des images incomparablement poétiques : 1er quatrain en entier et les deux premiers vers des deuxième et troisième strophes. Puis, pour moi, cela se dégrade en transport fonctionnel, dégradation annoncée (vers 7,8 et 11,12). Ce mélange des transports ne s'accorde pas. Les wagons s'entrechoquent. On ne choisit pas entre eau brûlante et eau glacée, résultat : eau tiède. J'ai l'impression d'un mitigeur capricieux et je ne sais pas si j'ai pris un billet de 1ère ou de 2ème classe. Ceci dit l'écriture est remarquable, avec des expressions du meilleur cru. |
LeopoldPartisan
11/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Tout cela pour d'après ce que l'on m'en a raconté, quelques secondes de plaisir... Private joke bien sûr. Bien écrit de fait, même trop bien finalement pour que l'érotisme sous-jacent fonctionne. J'avoue qu'une certaine dose de trivialité puisse m'animer. Est-ce aussi l'adage que les gens heureux sont sans histoire, en tout les cas personnellement ce genre de lecture me laisse de marbre. Désolé, mais quand même fort bien écrit...
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Anonyme
28/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce poème qui me fait fortement penser à du Baudelaire. C'est très harmonieux, sauf je trouve le deuxième vers qui est moins fluide. J'ai butté sur les mots en le lisant. Mais peut-être est-ce voulu. Je trouve tes rimes très bien choisies. Par contre, je n'aurais pas forcément mis de virgule pour certains vers.
En tout cas, très beau poème! |