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INGOA
2/8/2019
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Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
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Corto
10/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien que devant moi tous les bénitiers s'assèchent d'effroi sans laisser une goutte d'eau dite bénite, j'ose dire que je trouve bien beau ce poème.
La première strophe plante joliment le décor. Oui il est fier notre Mont et on en "est tout ébloui". On l'applaudit d'être "Stoïque face aux assauts du temps et de la mer", "narguant les rafales têtues." Même en étant mécréant jusqu'aux os, on peut admirer que "dès que la nuit tombe Les bons pères à genoux récitent le credo." Belle formule que "Le regard tourné vers l’autre Cathédrale Victime d’un tison". Ce poème nous immerge dans le vécu séculaire et présent de notre pays, en repérant ses traits de génie qui nous viennent du fond des temps. J'arrête car je sens que même "L’archange saint Michel écrasant sans pitié la tête du démon" va souhaiter me rencontrer. Bravo à l'auteur. |
Lebarde
10/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le mont Saint Michel, merveille du monde, témoin du savoir faire et de l'opiniâtreté des architectes mérite bien sûr un poème et même deux et même trois et je me réjouis que vous ayez eu cette idée sans doute alerté par l’incendie de Notre Dame de Paris.
Bravo mais dommage que votre poème n’ai pas le souffle et les envolées à la hauteur de ce merveilleux lieu. Après une première strophe prometteuse , le poème s’enlise un peu dans des descriptions avec des images peu convaincantes et entendues.Dommage, Et puis cette dernière strophe banale que je n’aime pas ( On est en contemporain mais je regrette quelques anomalies qui se ressentent à la lecture, vers de 13 syllabes, un de 11; des rimes insuffisantes ( abbaye/ébloui , pierre/mer, et ...,) Je pense que le Mont aurait mérité plus de rigueur et un meilleur traitement mais j’ai trouvé aussi des choses qui m’ont plues. Merci pour ce texte. En EL Lebarde |
Queribus
31/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai eu , dès la première lecture,l'impression un poème à l'écriture néo-classique tout à fait honorable, même si certaines rimes semblent un peu limites abbaye, ébloui,). En relisant de plus près, je me suis aperçu que certains vers faisaient 13 syllabes (Sur la côte du ponant où le soleil se couche, Stoïque face aux assauts du temps et de la mer, , Ne faut-il pas bénir ceux qui l'ont édifié, Sur la grève comme autant de fétus, Que l'ultime pèlerin a quitté les allées, 11syllabes: Le regard tourné vers l'autre cathédrale. En résumé, ce texte devrait être repris avec plus de rigueur et pourrait, alors, donner vie à un poème de qualité. Bien à vous. |
Annick
31/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Les trois premières strophes nous montrent un Mont fier, stoïque, inébranlable.
Les deux avant-dernières nous dévoilent l'autre dimension du Mont, toute intérieure, faite de prières et de sérénité et protégée par le valeureux archange. A la dernière strophe, le narrateur élargit sa vue à la baie, à la Normandie et plus loin encore puisqu'il fait référence à Notre Dame de Paris, récemment victime d'un incendie, "l'autre cathédrale". Ce sujet noble se prêtait à un poème classique mais votre contemporain a su montrer cependant toute la noblesse de ce monument. Bien sûr, l’œil classique pourrait décortiquer la prosodie, l'éplucher si je puis dire, et séparer le bon grain de l'ivraie mais on est en contemporain, libéré de certaines contraintes. Et malgré des pieds qui allongent ou raccourcissent le pas, des césures parfois approximatives, des rimes qui ne veulent pas se discipliner ou se marier, vous avez su me transporter là où le vent et le temps sont autant d'ennemis redoutables...sur ce lieu mythique. |
natile
31/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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belle description qui donne vie au lieu mythique, écriture agréable
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senglar
31/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour poldutor,
Ah ça a de l'allure ! Solide, carré, puissant, trapu comme l'Abbaye et son Mont à égalité avec Notre-Dame, à égalité de gloire, à égalité de puissance. Cette nef de pierre n'est pas prête de couler toisant son rocher, embrassant en retour les marées et "narguant les rafales". C'est que les "bons pères" l'enchantent et que l'Archange la protège. Je suis impressionné, c'est très beau, avec un fort sentiment d'immuabilité. Tout est dit simplement, clairement et avec majesté à la fois. Un bel hommage qui force le respect. senglar |
papipoete
31/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour poldutor
Tel un éperon dressé vers les cieux le Mont,de l'épée de l'archange, défie le vent et les augures, il est " le roi de ce monde " ! Il résiste à tout, oh à part l'assaut des touristes indélicats, qui ne baissent pas d'un ton, quand en son choeur ils parlent tout haut ? Mais le soir venu, des hommes en habit de bure, lui rendent sa sérénité, en priant si bas... NB le poète à la plume " truelle ", nous montre le vaisseau de pierre, que des maçons de génie édifièrent, au fil du temps pour que le Mont Saint Michel résiste au temps... Pas de mots savants, pas de grandiloquence dans cette carte-postale, dont les contours nous émerveillent encore et encore ! le clin d'oeil à la " cousine de Paris " est bien venu ! |
Davide
31/7/2019
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Bonjour poldutor,
A mon sens, cet hommage au magnifique Mont-Saint-Michel se heurte aux limites d'une expression essentiellement descriptive qui ne parvient pas à "saisir" le grandiose de ce monument d'histoire. Il se dégage une force palpable de ce poème, tout est glorifié, de son architecture à son visage religieux, en passant par le paysage qui l'entoure, battu par les vents et les marées : "farouches", "vénérable", "fier", "ébloui", "assauts du temps...", "bénir", "vent du nord se déchaîne", "résiste", "narguant les rafales" etc. Mais dans mon ressenti, ce ton grandiloquent, univoque et sans trop de nuances dessert la poésie. Trop dire, c'est condamner la fécondité de l'imaginaire... Par ailleurs, je n'ai pas aimé ce titre, trop figé, ni même ce parallèle avec Notre-Dame de Paris en dénouement, que je comprends mal d'un point de vue narratif. En fin de compte, il manque à ces vers, somme toute touchants de par leur sincérité, le souffle poétique qui "éblouit". Merci poldutor, Davide |
Anonyme
31/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je ne me suis jamais rendu sur place pour visiter cet endroit magnifique et quasi symbolique, mais ses représentations et les écrits abondent pour le glorifier.
Ce texte est intéressant, mais je dois dire qu'il ne m'a pas vraiment conquis. Peut-être parce que je lui trouve un peu trop de grandiloquence au détriment de la poésie. Quant à l'allusion à Notre Dame, elle me paraît carrément hors sujet. Une lecture agrable, sans plus. |
Anonyme
31/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour poldutor,
Je n'ai pas la prétention (à défaut de la vocation) de juger votre poème sur la forme. Je n'ai pas la fibre poètique. Pourtant, j'ai apprécié votre texte ne mettant pas l'accent sur cette marée qui monte "comme un cheval au galot" et sur ces sables mouvants comme on peut voir dans les musées consacrés au site, tels que je les ai visités, il y a longtemps. Bonne continuation, Dugenou. |
Donaldo75
1/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour poldutor,
Je me suis bien marré à la lecture du premier commentaire, je l'avoue. Allez, je vais te donner un peu de baume au cœur; moi, j'ai aimé ce poème qui rend bien hommage à son sujet. Il est bien tourné, ce poème, dans une forme qui convient bien au thème, à cet édifice éternel. La fin m'a semblé également bien vue. Bravo ! Merci pour le partage. Donaldo |
Robot
3/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un récit dont la rédaction des 3 premiers quatrains a l'écriture parfaite d'un dépliant de voyagiste parsemé de photographies propres à appâter le touriste.
Puis à partir du 4ème quatrain, on entre dans un autre registre où la poésie devient agréablement humaine et imaginative, jusqu'à ce que l'archange compatissant semble prendre son envol vers le monument blessé de la capitale. Ce sont ces contrastes de regards qui ont donné de l'intérêt à ma lecture. |