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GiL
7/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le sujet est archi-archi rebattu et on ne peut pas dire, chère poétesse ou cher poète, que vous ayez fait de gros efforts d’originalité pour vous démarquer ! Néanmoins ce sonnet gentillet se lit avec bienveillance et sans grandes surprises ; les alexandrins sont bien rythmés et les rimes choisies avec naturel.
Si vous voulez garder la catégorie classique, il va vous falloir faire deux petites corrections : un pluriel intempestif à la rime et un hiatus (double !) qui expliquent le bémol de mon appréciation ; je ne les cite pas pour vous donner la possibilité d’intervenir avant parution. Merci du partage, GiL en EL |
Anonyme
10/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai apprécié cette évocation à la fois douce et intense de l'automne, notamment ce rapprochement au premier quatrain : couleurs/pâleurs ; L'automne est « riche de ses couleurs » qui consistent en une déclinaison de pâleurs, de teintes délavées dans la grisaille humide envahissant l'atmosphère. Et cela me plaît, que soit mise en valeur une « manière d'être » automnale, comme voilée, qui n'aurait rien à envier à la flamboyance lumineuse et dure de l'été.
J'en ai d'autant plus regretté le huitième vers où s'affirme un jugement de valeur, l'automne est accusé de transmuer les rires en pleurs… (L'automne est ma saison préférée, je lui trouve une sorte de sérénité, d'apaisement, loin de la profusion vitale du printemps et de l'énergie frénétique estivale.) Ce seul vers, à mes yeux, risque de faire basculer l'ensemble du poème vers une déploration banale d'une saison qui pourtant a ses mérites ! Heureusement pour moi, dans les tercets je lis de nouveau des notations naturalistes nettement et joliment dites et je savoure l'atmosphère embrumée. J'apprécie la rime grues/charrues mais déplore la présence, dans chacun des deux quatrains, de l'adverbe « doucement ». L'insistance manque à mon avis de discrétion. D'un point de vue formel, je pense que la catégorie onirienne de « Poésie classique » où vous soumettez votre poème ne lui convient pas. Je ne discerne aucun problème de rythme (les alexandrins m'apparaissent bien balancés), mais : - absence de ponctuation nécessaire à la fin des deuxième, troisième, douzième, treizième vers (la catégorie demande une ponctuation complète du texte) ; - rime songe/s'allongent mêlant singulier et pluriel, ce qui n'est pas admis dans la catégorie ; - double hiatus « allé et avec » au cinquième vers. Je me permets ces remarques au cas où vous souhaiteriez présenter de futurs poèmes dans cette catégorie au formalisme rigoureux. |
Jemabi
11/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pas facile de passer après Baudelaire, Verlaine, Hugo, etc qui ont sur le même thème tout dit ou presque du spleen qui envahit les âmes dès que tombent les premières feuilles d'automne. Du coup, on prend le risque de la comparaison. Pas facile non plus de trouver de nouvelles choses à dire sur cette saison mal-aimée. Ce poème ne cherche donc pas à briller par une quelconque originalité, il reste dans l'ombre de ses illustres prédécesseurs, mais on peut dire qu'il s'en sort bien, par un classicisme de bon aloi et une écriture sans failles, même si j'ai parfois eu l'impression d'une énumération exhaustive du champ lexical automnal.
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Lebarde
12/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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C’est la saison où la poésie parle avec plus ou moins de bonheur des couleurs de l’automne.
Tout a été dit et redit sur le sujet et il est bien difficile de faire preuve d’originalité. Ce poème est comme tous ceux qui viendront dans les semaines à venir, plaisant à lire sans enthousiasmer le lecteur. Quelques petites entorses à la prosodie, pas bien graves mais néanmoins présentes ne seront pas acceptées par la catégorie classique. Dommage mais… En EL Lebarde |
Anonyme
13/9/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Avec mes excuses pour mon ton. Ce n'est pas dirigé contre l'auteur, c'est juste moi qui ai un ton. Alors la première remarque, c'est que l'oeuvre est pleine de que/qui/quand/et/dans/le inutiles qui alourdissent le rythme, les sonorités s'en ressentent. La deuxième qui me frappe c'est "des corbeaux freux" : freux = Nom vulgaire d'un corbeau. On a donc affaire à des corbeaux corbeau... étrange pléonasme pour terminer le sonnet. La forme, je ne m'y arrêterai pas, je pense que quand le travail sur la métrique se sent à se point, tout est à revoir, pour que le poème soit plus fluide, pour qu'on ait pas l'impression que tout a été travaillé pour la rime, la forme. Parce que du coup, vers 2 ne sont plus que songe sonne nettement mieux le et vers 3 est de trop, idem pour le vers 4 (bien que là il soit cohérent) vers 5 quand dans le soir il plonge est d'une lourdeur abyssale, pareil pour le vers 8 "ne sont plus que des pleurs" (ou le des est de trop ou le que est de trop) le vol lent est maladroit en vers 9 des beaux tons ocreux est même difficile à oraliser en vers 11 plus de pousses timides vers 15 idem dito et je me suis déjà exprimé sur le final. Pour moi, donc, ça manque encore de maitrise de l'évocation par l'image, les mots inutiles me dérangent, les tournures en sont rendues maladroites, ça a un impact sur le rythme et sur le sens profond du message. Après plusieurs lectures, seuls les vers 10 et 14 me parlent. Avec mes excuses, d'être passée à côté de votre poésie. Une prochaine fois peut-être. Ananas, en EL |
Anonyme
19/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Poldutor,
L’automne, c’est de saison. C’est assez perturbant parce qu’arrivé au bout du poème j’ai eu l’impression que c’était l’hiver qui était annoncé et que par conséquent c’était la fin de l’automne et non son commencement. Ça doit être à cause des arbres jaunis et des corbeaux freux ou des oiseaux qui migrent avant l’heure. Passé ces considérations, vous avez choisi un thème archi traité par les poètes de toutes les époques sans tenter de vous démarquer par un traitement original ou audacieux. Reste que les vers tournent bien mais il me semble que je vous ai lu plus inspiré. Merci pour cette lecture gratuite et le temps que vous y avez passé. Anna sous un tas de feuilles mortes |
Donaldo75
19/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut poldutor,
J’aime vraiment bien ce poème pour plusieurs raisons dont la première réside dans la saison elle-même, ma préférée parmi les quatre – alors que dans l’œuvre de Vivaldi, ma faveur va à l’hiver, marrant, non ? bon, je digresse un peu, certes – et la seconde au format du sonnet qui en classique est celui que j’aime le plus utiliser du fait de sa musicalité. D’accord, ici le classique n’a pas été retenu – il y a quand même un hiatus au cinquième vers, c’est dommage car il était assez facile à éviter – mais au diable les tiroirs et les catégories ce qui importe c’est l’impression de lecture. Et là, je trouve que la saison en question est bien voire très bien exposée à mes neurones presque automnaux – eux aussi se relaient à chaque saison – et la progression propre au sonnet entre les quatrains et les tercets et au sein de chaque classe de strophe elle-même est conduite avec élégance. Bravo ! |
papipoete
19/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour poldutor
L'automne est arrivé, chassant les chaleurs et fanant les fleurs. Au ciel, des escouades d'oiseaux s'apprêtent à lever l'encre, alors qu'au sol fraîchement labouré, picorent les corbeaux freux... NB un poème que l'auteur n'écrivit sans doute pas dernièrement, tant cet été aura paru horrible pour la Terre tout entière ! Mais réjouissons-nous que passent les saisons, l'une après l'autre de crainte de n'avoir plus que " très chaud ou très froid ! " Je lis donc ce poème avec optimisme, voyant l'automne comme moment majeur pour nous et Dame-Nature... Le second tercet a ma préférence, parmi ces vers charmants. Il suffirait de presque rien, pour viser le " classique " - au 3e vers " s'allongent" et son pluriel - au 5e vers ( allé/et ) hiatus |
Anonyme
19/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour poldutor
Ah l'automne, un des sujets favoris des poètes comme les fleurs, l'amour, le temps et tout le toutim. Je suis assez mitigé en lisant ce poème mais je n'en ressortirai que ce que j'aime, il faut être positif même si à mon avis cette positivité n'aide guère les auteurs. Les beaux jours disparus ne sont plus que du songe, C'est de loin le plus beau vers du poème. Allons encore un effort, j'ajoute à degré moindre : Le décor doucement se teinte de pâleurs, Les rires radieux ne sont plus que des pleurs. Voilà, j'ai malheureusement été au bout de mes possibilités : il vous faut travailler pour sortir des lieux communs mais bon, j'ai dit : pas de salissures ! |
Miguel
19/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle tonalité mélancolique et pleine de douces images. Les vers mélodieux bercent l'esprit comme avant le sommeil de l'hiver. J'adore.
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Anonyme
19/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Poldutor,
Le sonnet ayant été proposé en catégorie classique, les 2 hiatus au vers 5( allé/et/avec sont bien dommage, ainsi que la rime songe/s'allongent. Le thème courant en cette période ne me dérange pas, la manière de le traiter diffère toujours d'un auteur à l'autre. J'ai une préférence pour le premier tercet. Une belle lecture malgré les erreurs mentionnées, mais ça viendra, patience. |
Lotier
19/9/2022
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Ce poème laisse une place restreinte à l'humain (songe, rires, charrues, champs) et donc importante à la nature. Ce choix fait que l'automne est décrit loin des rumeurs de la civilisation.
C'est apaisant. Un petit détail qui m'a déconcentré (il ne m'en faut pas beaucoup) : « passe un vol lent de grues, » j'entends « volant de grue », vous n'imaginez pas les images qui s'enchaînent… un vrai chantier. J'aurais préféré «passe un lent vol de grues ». |
pieralun
20/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Poldutor,
Bien que mille fois décrit, l’automne de votre premier quatrain est agréable à lire, avec un joli 3 eme vers. Dans le second quatrain, pourquoi les rires radieux deviennent t’ils des pleurs, il ne s’agit que d’un changement de saison ? Pardonnez-moi, mais le 11 eme vers pêche pas ses sonorités: dites à haute voix « prend des beaux tons ocreux » , ainsi que dans le dernier vers: « le noir des corbeaux freux » Il faut se méfier de la dictature de la rime, elle peut nous faire oublier la poésie. |