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Poésie néo-classique
poldutor : Crépuscule
 Publié le 01/08/24  -  11 commentaires  -  629 caractères  -  173 lectures    Autres textes du même auteur

Un peu de douceur dans un monde de brutes.


Crépuscule



Quand la lune bleuit l’ombre de l’herbe fraîche,
Le chant des grenouilles, l’appel du chat-huant,
Font aboyer les chiens, pépier le bruant.
De loin dans un sanglot, leur répond la chevêche.

Les arbres frissonnent dans la nuit de velours,
Mêlant leurs froissements aux soupirs de la brise
Dans un concert divin, beau récital qui grise
Si doucement qu’on croit un murmure d’amour.

Tandis que l’ombre étend sur la voûte ses voiles,
Je chéris cet instant seul dans l’obscurité
Fait du charme du soir tout en sérénité
Le nez levé au ciel, j’observe les étoiles.


 
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   Robot   
22/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Effectivement, beaucoup de douceur ressort de ces quatrains.
Le crépuscule est souvent le moment de la sérénité lorsque arrivent les derniers soubresauts animaux décrits au premier quatrain. Il semble que les éléments s'accordent pour encourager cet endormissement de la nature.
Ce lent assoupissement est bien rendu dans les vers qui sont proposés et dont le narrateur s'imprègne de la sérénité.

   Donaldo75   
30/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Trois quatrains finement ciselés, évocateurs, très agréables à lire, voici mon impression de lecture ce matin ; je suis content d’être passé car j’ai découvert un poème d’excellente facture. Les images s’ancrent facilement dans mon petit cerveau de lecteur, comme si je regardais un tableau classique dans un musée quelque part au sein d’un château ancien. Pourtant, rien de suranné dans ces vers dont la composition rend la poésie universelle, intemporelle quelle que soit la forme choisie. Et c’est là une des forces de ce poème proposé en néo-classique, celle de rester de notre temps tout en respectant des règles ancestrales sans qu’elles pèsent des tonnes ou enlèvent cette impression d’universalité. Que ce soit la rime, musicale, ou la métrique voire la progression narrative des quatrains, tout est réussi.

Bravo !

   Cristale   
1/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Poldutor,

Un très joli "Crépuscule" nous est offert dans les yeux du poète.

Moments magiques chaque ligne se fait peintre des ombres, sono du moindre écho de bruit, friselis de frissonnements, de froissonnements.

Instants méditatifs d'un regard vers les lumières du ciel.

Instants d'une fin de jour que j'aime particulièrement.

Merci pour ce plaisir de lecture.

   Provencao   
1/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour poldutor,

Un véritable coup de cœur pour moi.

"Les arbres frissonnent dans la nuit de velours,
Mêlant leurs froissements aux soupirs de la brise
Dans un concert divin, beau récital qui grise
Si doucement qu’on croit un murmure d’amour."

Ce quatrain plus particulièrement nous offre une belle quête de douceur, de paix et de philosophie, avec cet état d'absolu, alliant à l'errance, l'aventure de l'esprit.

Bel état de grâce.
Cette prééminence appelle une ascension de l'âme dans ce cadre bucolique ....et la transcendance est ce moment qui y conduit.


Au plaisir de vous lire
Cordialement

   papipoete   
1/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour poldutor
" parlez-moi de la nuit qui tombe ; vous avez 30 minutes ! "
Alors l'élève du Thor, prend sa plus belle plume et nous écrit un mot... en 12 vers sans le moindre revers, à l'endroit à l'envers, comme quelques touches de vert... sur Dame Nature qui pourrait sourire, la Lune lui faisant un clin d'oeil... un poète de sa plume peint.
NB comment trouver les mots qu'il faut, pour apaiser les tourments du monde, sans fermer les yeux au moins l'espace d'un instant.
Savoir regarder, savoir écouter, savoir transmettre ses émotions ; un homme appliqué nous explique comment faire.
La dernière ligne me rapproche de l'auteur, dont je sais sa passion pour la voie lactée ; m'accepterait-il à ses côtés pour profiter
" du charme du soir tout en sérénité ? "
mine de rien, ces 3 quatrains rutilent ; épatent l'ouie, étonnent le regard !
j'aime particulièrement la seconde strophe, si douce.
techniquement, je pense que " velours " et " amour " ( bien que singulier tous-deux ) barrent la route à la forme classique.

   Lebarde   
1/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Poldutor

Joli texte sur trois strophes en alexandrins bien équilibrés, plein de sobriété, d’élégance et de douceur poétique qui conviennent à merveille à la sérénité et la quiétude du « crépuscule ».

Une belle préparation à l’observation des « étoiles «.
Je me laisse volontiers séduire par la simplicité de ton et la beauté de l’écriture de ce poème plaisant à lire.

Merci l’atmosphère reposante que vous avez su nous proposer.
Bravo
Lebarde

   GiL   
1/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Poldutor,

Je ne suis pas un grand fan de la poésie champêtre et je suis plutôt méfiant quand j’aborde ce genre de poème.
Mais là, je dois avouer que j’ai été captivé par cette atmosphère rendue avec beaucoup de de justesse et délicatesse. Le poème, descriptif dans le premier quatrain, évolue progressivement vers une expression lyrique qui trouve son aboutissement dans les dernires vers, à la fois personnels et universels.
Les vers harmonieux s’enchaînent avec fluidité pour exprimer la sérénité du crépuscule, c’est remarquable.

La construction du poème est classique, à l’exception des quatrième et sixième vers dont la césure lyrique (« e » non élidé en sixième position) m’a troublé en première lecture ; c’est la seule dérogation au classique (avec velours/amour et l'hiatus du dernier vers) qui justifie le classement en néo. J’ai également été un peu dérouté par le flou grammatical du dernier quatrain... mais ce ne sont là que peccadilles !

Bravo et merci.
GiL

   Rosaura   
1/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Un poème apaisant et charmant, simple et reposant. On se représente très bien cette nuit sereine si joliment célébrée par ces quatrains. De jolies sonorités : "Tandis que l'ombre étend sur la voûte ses voiles". Elle fait du bien votre poésie et on en a grandement besoin ! Merci.

   cervantes   
2/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Merci pour ce partage où le frisson du crépuscule passe sur nos épaules. Très bien écrit et plein de cette impalpable émotion qui nous relie à la vie.
Personnellement , la deuxième stophe est ma préférée, la première m'apparaissant un peu scolaire dans le choix des rimes et des animaux...
Au plaisir de vous relire dans ce registre.

   Graoully   
5/8/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonsoir,


J'avoue une grande surprise à la lecture du poème ci-dessus et des commentaires qu'il inspire.
Il n'y a ici rien de personnel, car je découvre le nom de l'auteur, et n'ai jamais eu affaire à lui jusqu'à présent. Qu'on pardonne simplement ma sincérité...

Les vers 2 et 5, arythmiques, me semblent être de véritables maladresses. La ponctuation du dernier quatrain est nettement défaillante.
Les rimes ne relèvent pas d'une recherche particulière, et celles du dernier quatrain sont d'une banalité extrême, cependant que l’ensemble souffre d'un incontestable prosaïsme. On y cherche en vain quelque chose de véritablement poétique. Je note quelques petites choses qui tentent d'imprimer au texte un cachet poétique : la lune qui "bleuit" l'ombre, le "sanglot" de la chevêche, "les arbres frissonnent", "nuit de velours", le concert et les "voiles " nocturnes.... mais franchement, on conviendra que c'est poussif, léger, banal. En somme anecdotique.

La clôture ne nous propose rien qui tente un essor, pas de réflexion, pas de tentative de profondeur, pas même un brin d'humour.

Je ne suis pas contre la poésie purement descriptive, ou vierge de pensées philosophiques ; j'aime la poésie quand elle se fait toute simple, - ce que Hugo appelle "poésie pure", - je ne m'y oppose pas, loin s'en faut, mais alors je suis en droit d'exiger des vers qui sonnent, des rimes travaillées, des métaphores qui séduisent, un rythme qui charme, tout ce qui manque au présent texte.

Je suis désolé de faire entendre un accord dissonant parmi ce concert de louanges, mais ce n'est rien. L'auteur se dira, et il aura bien raison : Qui est ce Graoully ? Son avis, je m'en tamponne ! et il se consolera en se disant que telle poétesse célébrée sur ce forum a trouvé son texte merveilleux, et tel poète renommé y a déniché bien des qualités.


G.

   Quidonc   
7/8/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le poème « Crépuscule » nous offre une peinture poétique de la nature au moment où la nuit tombe, mêlant observations sensorielles et émotions intimes. Il capture bien l'essence du crépuscule et l'atmosphère qui l'accompagne.

Le langage est riche et évocateur, et déploie un vocabulaire sensoriel qui permet de visualiser et de ressentir la scène décrite.

Ce poème évoque un sentiment de calme et de sérénité, et réussit à transporter le lecteur dans l'univers crépusculaire du poète. Il pourrait peut-être bénéficier d'une touche d'originalité supplémentaire ou d'un développement émotionnel plus profond pour être encore plus poignant.

Le thème du crépuscule et la contemplation de la nature sont des sujets courants en poésie. Aussi, il est difficile d'apporter une approche légèrement plus unique, qui aurait pu ajouter une touche d'originalité.

C'est un poème bien structuré, riche en imagerie poétique et capable de transmettre des émotions de manière efficace. Le léger manque d'originalité dans le thème n'enlève rien à la qualité globale de l'œuvre.

Merci pour ce partage


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