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Anonyme
25/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Un poème présenté en néo-classique, dont je ne sais pas dire s'il répond bien à cette catégorie. Deux vers font un peu trébucher à la lecture : "Et le mène dans la nuit au port tout joyeux. et "Tu es mon refuge, mon bon génie, ma flamme" Hormis ceux-là, l'ensemble est harmonieux, fluide et j'ai aimé le fond. J'ai apprécié : "L’étendue désolée couverte de bouillards*" et tout le premier quatrain. Le second aussi, résonne bien. Un thème universel, agréablement travaillé et traité. Merci du partage, Éclaircie |
Cox
27/7/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour!
Même si je le trouve de bonne facture, et que je lui reconnais volontiers des qualités certaines, je n'ai pas eu d'affinité profonde avec ce poème. Je pense que c'est dû d'une part à une ambiance et un ton qui ne m'ont pas totalement convaincu, et d'autre part à des broutilles techniques sur lesquelles ma lecture a légèrement buté. Du point de vue du ton, certains passages m'ont paru ajouter une gravité et une tension dramatique qui n'étaient pas forcément nécessaires et qui, finalement, desservent le propos assez léger et frais, en paraissant le gonfler d'une superbe qui lui va mal (à mon avis). "Que la nef éperdue corne en vain sa détresse//En longs gémissements", "Il n’a qu’un seul espoir pour sauver son caïque". Ce côté dramatique brise un peu l'ambiance pour moi et fait apparaître la conclusion presque en porte-à-faux avec le reste du texte. C'est peut-être le côté naturellement majestueux de l'alexandrin qui nous tente souvent de son humeur homérique? Pour le côté technique, c'est sans doute plus des questions de goût personnel. La césure "la (...) nuit" (vers 11) me dérange un chouïa mais peu importe. En revanche, le césure du vers 13 me parait vraiment plus gênante puisqu'elle fait reposer tout le poids du premier hémistiche sur le "e" muet de refuge, ce qui me conduit à le lire "refugeuuh" de manière assez pesante et peu élégante haha. Ca me parait trop insistant pour un son qu'on n'entend normalement pas. L'autre remarque est sur les rimes. Il y a beaucoup de rimes très intéressantes, recherchées et originales et je suis sûr qu'elles plairont à d'autres. Pour mon goût en revanche, elles m'ont paru trop sophistiquées... Par exemple la rime brouillards/bouillards -riche a millions- insiste, du fait de la grande ressemblance, sur ce mot inconnu qui me parle du coup assez peu (bouillard). Un petit peu la même chose pour le caïque a la rime (même si j'hésite à la relever parce que je trouve qu'elle sonne très bien si l'on s'en tient à l'auditif). Et finalement salut/chalut, du fait de la grande ressemblance encore, me paraît un peu forcé et m'évoque irrésistiblement quelqu'un qui me salue derechef avec cette fois un cheveu chur la langue haha. Enfin bref, je ne fais qu'essayer de donner des raisons derrière mon ressenti, et je suis sûr que tout cela est très subjectif. Les points "négatifs" que je soulève seront surement des coups de cœur pour d'autres :) Bzzz |
Anje
28/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Néo-classique
Les trois premières strophes ne mènent pas à un calme aber mais projettent sur un étoc. Il ne s'agit pas du phare de Cordouan ou du Petit Minou mais celui de la vie du narrateur. Il veut parler de son épouse. A mon sens, le changement de cap est trop brutal ou l'approche trop longue. Difficile, sans assurance, de sauter de la nef en détresse à l'amour éperdu. Bref, j'ai sombré entre les tercets. Toutefois, la déclaration est belle et je ne doute pas que la belle ait une autre appréciation. Dans un poème court, une description de deux vers comme ici "L’étendue désolée couverte de bouillards Quand la brume de mer se transforme en brouillards", mériterait sans doute d'être écourtée pour éviter la lourdeur. En effet, qu'est-ce qu'un bouillard, puisqu'il ne s'agit pas du peuplier noir, sinon une brume de mer qui se transforme en brouillard ? Un phare à visiter donc même si quelques travaux le rendraient plus beau. Anje en EL |
Gabrielle
29/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une métaphore pour définir une reconnaissance.
Une déclaration relevant de sentiments profonds. L'amour et la gratitude renvoient sur l'intimité. Un romantisme qui met à l'honneur la relation de couple dans son intimité. Belle continuation. |
Myo
29/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle lumière que celle de ce phare qui montre la route, celle de la terre, celle de la vie, celle de l'amour.
Un sonnet très réussi. Un peu dommage ce 2e vers du dernier tercet et ces "e" non élidés. Mais une lecture des plus plaisante. En EL Myo |
Angieblue
12/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Salut,
Jolie la comparaison du phare à un "cyclope l’œil ouvert qui embrase". Je suis moins fan de "transperce". J'ai trouvé un peu maladroit "au port tout joyeux". C'est simpliste et ça gâche l'ambiance de la solitude de la mer. ça tranche trop. "Je suis tel ce marin, fasciné par tes yeux ; Tu es mon refuge, mon bon génie, ma flamme, Le phare de ma vie, mon grand amour, ma femme" Le premier vers est très beau, ça envoûte, mais je trouve les deux derniers un peu lourds et déjà entendus. ça manque de trouvailles, d'originalité... |
papipoete
12/8/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour poldutor
il peut faire des clins d'oeil à la Lune le phare, mais sa raison d'être est d'attirer sur le bon chemin, les bateaux en perdition quand le brouillard est de garde ! Mais pour l'homme qui est capitaine de sa vie, un phare ici a de beaux yeux et de bonheur resplendit, et Femme puits d'amour intarissable pour notre marin de terre... NB la présentation de cet éclaireur sur son roc, qui guide le caïque égaré loin des brisants, est tout-à-fait lumineuse...autant que l'est cette épouse qui guide son mari hors des sentiers d'épine. Et l'on voudrait être éclairé par ce regard, et marcher dans le sillage du héros ! le premier tercet illumine ce poème, telle l'étoile du berger, qui ne peut être là que pour sauver ! j'aurai appris " bouillard " ! Il y a un vers qui me noie un peu ( la nef éperdue corne en vain sa détresse ) je comprends qu'il s'agit d'un navire ( nef ) dans la tourmente, alors que la " corne de brume " venait du phare, ajoutant le son à sa lumière ? néo-classique sans faille qui devant ce " phare à joues "jamais ne défaille ! ( j'attends un éclairage pour mon vers non compris ) |
Anonyme
16/8/2020
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ANIMAL
15/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Le phare qui éclaire ma vie, me guide et me ramène toujours à bon port, c’est toi, la femme que j’aime. Solide au foyer, veillant au grain, attentive et stoïque, nulle tempête ne peut t’ébranler. Tu es mon refuge et ma joie.
Quelle belle déclaration faite à celle qui partage son existence. Bien sûr, la métaphore du phare et du marin fut déjà employée. Mais quel tableau dantesque que celui de l’homme qui lutte avec son bateau dans les flots déchaînés, cornant pour se signaler et trouvant son secours dans la lueur du phare qui troue la nuit au loin et lui sert de repère inamovible. J’ai appris le mot "bouillard" et c'est toujours agréable d'enrichir son vocabulaire. La seconde strophe reste ma préférée car elle est la plus musicale à mon oreille. Un voyage tempétueux pour des sentiments aussi profonds que la mer. |
tundrol
22/8/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Beau sentiment, bien exprimé. On pourrait peut être étendre les descriptions de la désolation de la mer un peu plus et ne pas tomber dans le mélodrame avec le caïque, mais, en général, un poème agréable. T |