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Poésie néo-classique
Polza : Amour, gloire et… décrépitude [concours]
 Publié le 06/05/22  -  15 commentaires  -  1008 caractères  -  273 lectures    Autres textes du même auteur

Le temps qui passe.


Amour, gloire et… décrépitude [concours]



Ce texte est une participation au concours n°32 : Le temps dans tous ses états
(informations sur ce concours).





Mes doigts sont biscornus et mes ongles crochus
N’ont rien à envier à ceux d’une harpie.
Les enfants crient voilà le vampire aux crocs chus,
Et le temps assassin met mon cœur en charpie.

Je crains ne plus avoir aucun sens de l’humour,
Mon corps effraie la mort, on dirait un squelette.
Parfois seul en la nuit, je me souviens l’amour,
Prie que sorte un désir de mon sexe obsolète.

Pourtant je fus jadis un invincible roi,
De Charybde en Scylla, je tombais sans effroi.
Les dieux m’idolâtraient, me couronnaient de gloire.

Mais hélas aujourd’hui, tout me fait tressaillir,
Et si l’enfer m’attend, banni du purgatoire,
Alors plutôt mourir que souffrir à vieillir.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   wancyrs   
21/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Salut,

Le revers de la médaille d'une vie couronnée de succès et d'aventures sans fins. À le lire on n'a presque pas envie de vieillir, si on avait le pouvoir... la deuxième strophe est la plus percutante pour moi; on y trouve la crainte de perdre ce qu'on a de charmant, puis le constat de la déchéance de ce qui lui apportait du succès, même auprès des dieux, ensuite, les souvenirs, eux qui savent tourmenter, et enfin l'espoir de ressentir encore l'instant d'un temps ce désir qui fait de certaines personnes des Hommes.
Texte triste, peinture assez réaliste qui dépeint un moment terrible de l'existence !

Merci pour le partage et bonne chance pour le concours

   Cristale   
22/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Un premier quatrain parti sur des rimes ultra-riches et amusantes malgré le discours.

La déchéance physique dans toute sa splendeur, on peut dire que le narrateur ne se fait pas de cadeau.

Techniquement le texte mériterait un peu plus de travail.
L'ensemble est sympathique, l'histoire est pathétique, mais en poésie on peut tout se permettre, de l'imaginaire à l'autodérision.

Bonne chance pour le concours.
Cristale
en E.L.

   Cyrill   
24/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Les deux quatrains m’ont amusé, les rimes crochus/crocs chus et le sexe obsolète ne manquent pas de piquant.
Les tercets me paraissent plus convenus, du déjà lu mille fois, je les ressens comme du remplissage pour finir le sonnet, assez abruptement avec ce :
« Alors plutôt mourir que souffrir à vieillir. » tout en -ir, pas très adroit selon moi.
Ce temps qui passe me paraît finalement bien étriqué et ramené à des considérations trop triviales pour m’emballer vraiment.

   Lebarde   
24/4/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Il s'en est fallu de peu pour que ce sonnet présenté en néo, mérite le label classique : quelques rares hiatus et e non élidés qui auraient pu être évités ( à/envier, effraie/la, Prie/que).

Dommage car sur la forme il a tout pour plaire: jolies rimes
( attention quand même à "crochus/crocs chus" qui peut surprendre), belle fluidité, indéniable poésie.

Le thème "Le temps dans tous ses états" est sans conteste respecté, même s'il est surtout question de la vieillesse et de sa décrépitude, un sujet tellement et tellement évoqué en poésie dont il aurait été bon, à mon sens, de s'éloigner un peu pour une fois.
Simple remarque de ma part.

J'ai bien apprécié le propos et le vocabulaire, directs et sans concession, un tantinet excessif et fanfaronnant dans le premier tercet:
" un invincible roi", "Les dieux m’idolâtraient, me couronnaient de gloire."
Diable! à quel homme avait-on à faire?

Sinon je salue la qualité de l'écriture. Un travail de maitre à coup sûr que j'aime bien.

Merci et bonne chance.

   Anonyme   
6/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,
Je dirais que c’est plutôt un texte sur la vieillesse et la déchéance que sur le temps, mais bon quelque part, c’est lié, on peut donner un satisfecit. Sinon, ça passe, j’aurais aimé de plus belles formules ou des trouvailles poétiques, un peu plus de risques pour résumer, ça reste très scolaire et timide.

Ps : Le titre est amusant^^

Bonne chance pour le concours

Anna

   papipoete   
6/5/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
bonjour
La vieillesse bonjour ! ma gloire adieu !
Je suis devenu si laid, que même à la mort je fais peur, avec mes doigts crochus ! tout sur moi est foutu, même entre mes jambes celui qui tant plut !
NB mieux vaut en rire, alors je rigole devant ces vers qui purent paraître sévères ! le héros aussi, juste avant de n'être plus qu'un vieux machin qui grince de toute part... qui choisit face au grand Décideur, de mourir plutôt que vieillir !
le premier quatrain est savoureux, et soudain je regarde mes doigts ! non, moi ça va j'en ai plutôt de jolis, encore !
N'est qu'au 10e vers, où " je tombais sans effroi... " dont je ne saisis pas la subtilité.
Ah le temps ! celui d'avant et le présent " décomposé... "
des dodécasyllabes néo-classiques bien tournés !

   Miguel   
6/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
La grammaire est parfois sacrifiée à la mesure ("je crains ne plus avoir", "je me souviens l'amour" ...) et tomber de Charybde en Scylla signifie tomber d'un mal dans un pire, ce qui ne correspond pas à l'esprit du poème, et cela n'arrive pas quand on est invincible et qu'on est idolâtré des dieux. On ne sait ce que signifie cette métaphore du roi (car je pense qu'il s'agit d'une métaphore ?) Et cet enfer, est-ce le vrai ou est-ce encore une métaphore du malheur ?
Les rimes du premier quatrain relèvent du calembour, "la fiente de l'esprit qui vole", écrit Hugo. Cela ne va pas avec la tonalité que l'auteur a voulu donner à son texte.

Miguel

   pieralun   
7/5/2022
 a aimé ce texte 
Pas
La dictature de la rime prend ici le pas sur tout le reste:
- harpie ….charpie: un peu tiré par les cheveux
- crochus. . Crocs chus : rime riche mais pas très poétique
- squelette.. obsolète : pardon, mais pour moi obsolète est prosaïque dans ce contexte

Je pense que cette quête de la rime gâche le talent que l’on sent poindre dans la rythmique qui est bonne et n’aide pas à l’effet poétique que moi, lecteur, je pourrais ressentir.

   BlaseSaintLuc   
7/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
C'était bien parti,et puis patatras ,
Pourtant,le 1er quatrains est plutôt positif et rieur, et puis la poussière tombé sur le corps en décrépitude, en accord avec le thème.
L'humour lui n'est plus au rendez vous, le cimetière lui a fait peur.
Manque de travail sur la mise en place des idées .

   Myo   
8/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Et oui, le temps est sans pitié quand celui qui nous est dévolu arrive à son terme.

Un regard sans concession sur ce corps qui doit en subir les aléas, sombre et triste avec malgré tout une pointe d'autodérision.

Mieux vaut ne pas regarder trop loin devant, mais vivre au jour le jour.

   Evelit   
13/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Sympa. C'est un petit texte court et imagé. Je vois les ongles crochus, la harpie, le corps, tel un squelette qui effraie la mort. Si l'on "visualise" les choses quand on lit un texte, un poème, c'est que c'est en (grande?) partie réussi. Le début du texte est très visuel... Chouette ! J'aime bien l'idée de décrire un corps vieillissant. J'aurais aimé que vous décriviez davantage ce corps... Il y a matière à creuser. C'est le cas de le dire, matière à creuser.
Il manque selon moi un "pont" entre le début du texte, la description du corps vieilli et la suite, qui évoque le temps passé où le personnage était un roi. Je visualise moins la fin du texte que le début, accroche plus au début. Cela reste cependant un texte court, sympa, percutant, qui me restera dans la tête, je pense (ce qui est aussi un signe de réussite)

   Donaldo75   
15/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
C'est marrant, j'ai plutôt trouvé ce poème décalé. Il traite du thème sans se prendre la tête et réfère quelque part à des images tirées des contes de notre enfance, du moins est-ce ma perception et je ne sais pas si je dois consulter ou juste prendre du repos. Quelle longue phrase, je m'en aperçois maintenant. En tout cas, la forme du sonnet permet de déployer la thématique sans en faire des tonnes; à cet égard, elle est un bon garde-fou pour l'envie d'en dire trop ou de mettre de l'inutile dans la besace du poème au point de le rendre incompréhensible ou surchargé. C'est un compliment, je le souligne, que de mettre en avant cette capacité à élaguer et ne conserver que l'essentiel afin d'en extraire toute la substance et d'en magnifier la forme.

   Queribus   
21/5/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Le fonds bien que très "classique" me semble traité de façon assez originale malgré quelques rimes plus ou moins réussies: crochus- crocs chus, squelette-obsolète, tressaillir- vieillir,. Le sonnet me semble globalement de bonne facture même si le sujet n'est pas très gai. Je pense quand même qu'il y manque un tout petit plus (de l'humour et de la dérision par exemple) et un (tout) petit effort d'élaboration pour plus de perfection. J'ai toutefois passé un agréable moment à vous lire.

Bien à vous.

Bien à vous.

   Polza   
28/5/2022

   Evelit   
30/9/2022
Ce texte m'a beaucoup touché (malgré sa maladresse?).
La maladresse me semble une force aussi et mieux vaut être un peu maladroit que vouloir être trop adroit car lorsque l'on veut être trop adroit, on sent que c'est moins sincère et donc moins touchant (bon je m'étale là faut que j'arrête haha).
J'ai beaucoup aimé les doits biscornus et les ongles crochus, les enfants qui crient voilà le vampire aux crocs chus (c'est drôle), les dieux qui t'idolâtraient. Si je puis me permettre, je travaillerais encore plus sur les images pour un prochain texte: les ongles biscornus et les ongles crochus, c'est une image tellement forte, s'il y en avait encore plus comme ça dans le texte, ce serait génial.
Et merci au passage pour votre commentaire sur mon texte transat, ça m'a fait beaucoup plaisir. Bonne écriture !


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