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Poésie néo-classique
Polza : "And I think that I just fell in love with you"
 Publié le 07/07/22  -  10 commentaires  -  723 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

« Quand l’amour vous fait signe, suivez-le. Bien que ses voies soient dures et rudes. Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui. Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser. Et quand il vous parle, croyez en lui. 
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins. Car de même que l’amour vous couronne, il doit vous crucifier. »
Le prophète, Khalil Gibran


"And I think that I just fell in love with you"



Dans l’espace aux abords d’une étoile inconnue
Resplendit un ailleurs où scintille mon cœur.
Fébrile et désireux il songe à ta peau nue
S’enivre du parfum de l’ardente liqueur

Qui perle sur tes seins puis caresse tes lèvres
Pulpeuses en velours. Puisse un sort sensuel
En des jardins ornés de jasmins et buplèvres
Nos deux corps conjuguer en un bisexuel

(Pareil à Salmacis avec Hermaphrodite)
Nous rendant à la fois Éros et Aphrodite.
Mais s’il me faut languir sur mon astre éthéré,

Si stoïque est ton âme aux mots d’un rêveur ivre,
Que je périsse alors, car tout considéré,
Obscur semble un ailleurs sans amour pour y vivre.


 
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   Anonyme   
23/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
La lecture de votre poème me laisse des impressions disparates. D'une part j'aime vraiment le dernier vers, lapidaire et chantant à la fois selon moi, apprécie le rappel qu'il opère avec les deux premiers vers et la manière dont est ainsi dessinée avec élégance la trajectoire de l'ensemble, de l'espoir fébrile à la résignation désespérée ; d'autre part, je me dis qu'il me faudrait davantage d'expressivité et d'originalité pour oublier le rebattu du sujet, et renâcle franchement devant la rime Hermaphrodite/Aphrodite (la rime c'est le même mot à la racine !) ainsi que la présence de ces buplèvres que je ne m'explique que par celle des lèvres deux vers plus haut : elle m'apparaît, cette présence, artificielle.

   Donaldo75   
1/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien
C’est marrant parce que quand je relis ce poème je me dis qu’il aurait encore plus tapé en prose ; peut-être est-ce du au fait que la rime est assez silencieuse, je veux dire par là qu’elle ne s’impose pas comme un tambour dans un ensemble de flutes, et que le découpage des vers permet d’imaginer une autre forme tellement cela semble fluide. Que de bonnes choses en somme et comme je ne vais pas me prendre la courge à évaluer ce poème sur sa seule orthodoxie à la prosodie classique parce que je pense que la poésie c’est autre chose et que les théorèmes, postulats, traités et tout ce qui encadre un genre ne le définissent pas pour autant, je peux dire que j’ai plutôt bien aimé même si je trouve la tonalité un brin théâtrale à l’ancienne avec ses références gréco-romaines et le champ lexical utilisé.

   papipoete   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Polza
" dans l'espace " dans ma tête coure une pensée folle ; je te rêve femme aux seins affriolants, me voyant dans la glace devenir toi...Tu serais moi, et tour à tour serions amants masculin ou féminin.
NB un rêve qui traverse parfois l'écran de nos nuits ? ( pas moi ! ) mais quoi qu'il en soit, vivre sans amour est comme ne plus trouver d'eau, et mourir...
Onirique est votre poème ; ça tombe bien dans ces colonnes !
Des mots savants, toujours des mots savants... ces derniers temps fleurissent dans les textes parus !
Je reste " ordinaire " et préfère le premier quatrain !
Un bémol au 2e quatrain, cette sonorité ( sort/sensuel ) heurte mes oreilles !
vous lisez au 6e vers " sen/suel " en synérèse
par contre au 8e vers " bi/sexu/el " en diérèse...
( je verrais donc une forme " contemporaine " )

   Provencao   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Polza,

"Qui perle sur tes seins puis caresse tes lèvres
Pulpeuses en velours. Puisse un sort sensuel
En des jardins ornés de jasmins et buplèvres
Nos deux corps conjuguer en un bisexuel "

Ce passage m'a beaucoup plu. Nous ne somme pas dans des histoires infantiles, puisées dans la bévue, l'impéritie et dans l'amour du fantastique, mais dans la vibration des hermaphrodites réels.

J'ai bien aimé l'esprit que vous avez donné à votre poésie, cette offrande au rêve d'homme et de femme.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour

Un joli sonnet sur l'amour, ma foi, dont le et Aphrodite empêche
la catégorie classique mais c'est sans dommage pour le texte.
Je ne connaissais pas buplèvres, c'est une découverte.

Il n'est juste que ce titre en anglais qui me rebute un peu.

Un bel ensemble avec une médaille magnifique.

J'ai bien aimé.

   Miguel   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
L'espace et l'étoile inconnue, l'ailleurs, nous emportent dans une dimension onirique, et se prolongent à travers ce rêve d'amour à la fois mélancolique et sensuel. Quelques facilités comme la rime "hermaphrodite - Aphrodite, ou "lèvres - buplèvres" (rime rare sans doute, mais on sent trop que "buplèvres" n'est là que pour rimer : tout le monde, apparemment, découvre ce mot, mais un petit tour sur Wiki m'apprend que ce nom regroupe plus de cent espèces; il est par trop générique) mais la musicalité des vers nous berce et nous entraîne dans ce voyage sentimental et ce refus d'une vie sans amour.

   senglar   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Polza,


Ouais, bon pour tout dire on comprend qu'elle puisse se sauver. A moins d'être agrégé de Lettres Classiques et d'être muni d'un solide dictionnaire il ne me semble pas aisé de répondre au désir de cet Apollon-là. De l'étoile au sein le chemin peut être long, la capsule qui réintègre l'espace peut très possiblement rater sa cible et le rêveur rimbaldien de la fin se retrouver asséché comme le littérateur.

Comme quoi le coup de foudre peut être ravageur !

Je reconnais cependant honnêtement que ce sonnet est un beau monument, peut-être trop rococo au-delà du baroque.

   inconnu1   
7/7/2022
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Je trouve beaucoup de qualités à votre sonnet néo. Il y a de l'érotisme et un romantisme gentiment désuet.

Il y a cependant certaines choses qui me gênent. Un hiatus un peu gênant à l'oreille. "Désireux il". On passe un moment à chercher la bonne configuration de l'oropharynx ; Des difficultés euphoniques dans "pulpeuses en". Cela fait pulpeuzeuzen. Personnellement, je ne suis plus fan des références antiques, mis c'est un goût personnel

Mais globalement, une lecture agréable et du travail

Bien à vous

   Polza   
20/7/2022
Bonjour et merci pour vos commentaires. Juste un mot pour dire que je suis dans l’incapacité de faire des remerciements ou de commenter quoi que ce soit en ce moment mais que j’ai été sensible à tous vos commentaires et ouvrirai une page avec de vrais remerciements dans discussions sur les récits dès que je le pourrai. Merci de votre compréhension. Polza

   Damy   
12/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Polza,

Obscur semble un ailleurs sans amour pour y vivre, la chaude lumière orne votre sensualité jusqu'aux deux corps qui ne font plus qu'un, bisexué. Pourtant l'âme sœur reste stoïque face au désir érotique du "cœur" du narrateur qui alors préfère mourir.

Le sujet est certes rebattu, mais la tournure de ce joli sonnet rend à l'auteur toute son originalité.

J'ai beaucoup aimé.
Merci


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