|
|
izabouille
23/9/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
C'est très beau, j'ai bien aimé. C'est aussi très triste, il y a beaucoup d'émotions.
Il y a juste trois petites choses: - "...les minutes qui trop vite filent" : je mettrais "défilent", parce que filer contient déjà l'idée de vitesse. "... les autres semblent vivre" : le "semblent" ne me paraît pas utile. "continuent de vivre" peut-être? "Et moi, immobile, incapable de leur vie" : je ne comprends pas trop le sens à donner à ce vers, il n'est pas très clair. Cela n'enlève rien à la beauté de votre poésie. Merci pour le partage |
Gemini
24/9/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Il semble qu’il y ait plusieurs lectures possibles.
D’abord une lecture franche qui s’articule ainsi : je suis prisonnier/ cloîtré dans cette chambre / les autres semblent vivre / Pourtant un parfum réveille des souvenirs / mais, disparue, l’enfance… et les deux derniers vers qui sont pour moi la phrase clé du poème : Comment croire encore aux choses lorsqu'on a percé Le secret mal gardé que la source est tarie ? Une traduction métaphorique semble dire que le temps qui passe ne se rattrape plus. Il y a même un parallèle entre le jour et le narrateur qui déclinent ensemble. Enfin, il y a le mélange des deux qui pourrait se résumer ainsi. Moi, malade (cloîtré, immobile), je cerne mieux les choses que les vivants insouciants, hélas ! car je vois le temps passer. Si j’ai bon, je trouve bien tourné ; pour un texte qui parle de soi, il n’y a pas trop de « je » et de « moi », j’ai tiqué sur la rime (?) parfum / lointains (détail), et ces deux derniers vers me laissent encore songeur sur ma compréhension. Bien. |
Anje
30/9/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Contemporain.
En lisant vie au lieu de jour, ce poème m'a semblé plus accessible. En effet, le titre m'a fait penser à une lumière qui vacille mais le texte m'a donné l'impression d'un souffle qui faiblit ("je ne peux pas bouger", "cloîtré dans cette chambre"). Je n'ai pas trouvé les images crépusculaires auxquelles je m'attendais sinon le modeste "soleil qui s'enfuit" dans lequel les autres s'amusent mais sans rapport avec le prisonnier. L'ensemble de ces cinq quatrains n'a pas effacé cette "déception", notamment ce treizième vers bien trop découpé, martelant. Mais j'aime bien cette espèce de désillusion qui empêche de saisir la perche qui se tend sûrement... |
Marite
13/10/2018
a aimé ce texte
Un peu
|
Si le thème est séduisant l'écriture poétique présentée ne m'a pas permis d'apprécier pleinement ces vers présentés en catégorie "poésie contemporaine".
Le manque d'harmonie dans le rythme, le souffle, les contraintes trop perceptibles de rimes et la régularité des quatrains gênent la transmission des ressentis de l'auteur. C'est d'ailleurs souvent cela qui ne me permet pas d'apprécier bon nombre de poèmes de ce style. Il me semble que les vers libres auraient été plus adaptés. Ainsi, pour la quatrième strophe j'aurais mieux perçu ce qu'exprime l'auteur sous cette forme : Pourtant je le sens Quand j'ouvre les fenêtres, Il y a dans l'air ce parfum d'aventures de merveilles et de choses à faire, Qui réveille en moi des souvenirs lointains. Bon, ceci bien entendu n'est que ma perception, l 'auteur reste le maître de l'ouvrage. |
papipoete
13/10/2018
a aimé ce texte
Bien
|
bonjour Popi
Dehors, il y le ciel, ses nuages et la vie qui change de couleurs au gré du vent . Là, dans cette chambre il y a le ciel de lit et le papier peint qui reste unicolore du Printemps jusqu'à l'Hiver, et les minutes courent, les heures font le tour du cadran ! Je ne profite de rien, suis jaloux des oiseaux et des fleurs des champs, et j'ai égaré dans ma tête les souvenirs de ma joyeuse enfance ... NB un texte que je ne lirais pas à un à un alité à perpète, de quoi lui faire peur à mon entrée , lui proposant un peu de lecture . Cette situation nous pend au nez ( à certains dont moi, plus qu'à d'autres ! ), c'est pourquoi je suis tout le temps dehors ; même pour ne rien faire que de profiter de mes couleurs de ciel, de nuages et sentir le vent me caresser ; ou voir dans les nues des formes, qu'enfant j'identifiais à un homme, une bête ; et aller me pencher sur une de mes roses et la remercier d'être si belle et parfumée ! C'est bien écrit mais infiniment triste ! |
Anonyme
13/10/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Je perçois ce texte comme l'expression d'un état dépressif profond.
Est-ce le temps qui passe - " les minutes qui trop vite filent " - qui engendre ce repli sur soi, comme un emprisonnement ? " Pourtant, il y a, je le sens, dans l’air, Quand j’ouvre les fenêtres, ce parfum D’aventures, de merveilles et de choses à faire, Qui réveille en moi des souvenirs lointains." " Comment croire encore aux choses lorsqu'on a percé Le secret mal gardé que la source est tarie ? " Ce poème conserve, pour ma part, une part de mystère qui le rend attrayant. |
Anonyme
14/10/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Ma lecture :
Le narrateur comprend qu'il est condamné. Maladie irréversible, qu'on lui avait cachée (médecins, entourage). On ressent, dans les mots la résignation. Pour la mélodie, quelques arrangements possibles. Exemple : Je suis prisonnier de ces jours qui déclinent Le temps passe et je ne PUIS bouger, Écrasé par les minutes qui défilent Assommé par ces heures qui me font abdiquer. Lui qui toujours me suit et, ici ME RETIENT lls rient. Certains vont travailler, lorsque d'autres s'enivrent Et moi, immobile, incapable de suivre |