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Anonyme
4/1/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour
Vous proposez au lecteur une constellation de mots et de lambeaux de phrase. Cette mise en page illustre apparemment le désordre qui règne dans le cerveau d"un amnésique. Les mots, qui sont donc ceux de la souffrance et de la déraison, viennent confirmer cette analyse. L'exercice est intéressant, mais désormais convenu, il agace par son air de déjà vu et de déjà lu. |
Anonyme
5/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Aussi déstructuré que des bribes de mémoire apparaissant en flash... sauf que la nuit fut sang...
Passionnant ? non mais intéressant. Alice déstructurée dans le miroir de sa mémoire, enfuie dans les relent d'une sale nuit... Un texte qu'il faut voir comme une toile cubistiquo-détructurée ? C'est en tout cas ce qu'il m'évoque. |
thea
5/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour....
Bon je me lance...c'est dur..je prends cela pour un puzzle de mots qu'il faudrait mettre en forme... je ne pense pas que ce soit le but..on fait essaie de faire de la poésie je crois...et c'est bien quand on peut arriver à une certaine universalité..que chacun y puisse trouver sa chose... je relis... des mots forts..difficiles (viole, me haïssait..la nuit fut sang..) non désolée, c'est impénétrable.... |
lotus
5/1/2010
a aimé ce texte
Pas
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DEs mots éparpillés ça et là dans une présentation "soit disant" originale ne sont pas les ingrédients pour transmettre la poésie.
Ce sont de bons ingrédients certes pour un thème qui engendre le désordre mais pour moi, ce ne sont que des mots sans cohérence. |
Anonyme
13/1/2010
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Je me tâte.
J'apprécie la forme. Beaucoup. La décomposition est quelque chose de difficile à gérer. Là, ça passe plutôt bien. Par contre, le côté Carrollien, oui mais pas trop, non. Enfin oui tu cites Alice. Mais ça manque de couleur et de loufoquerie dans l'expression pure et simple pour que je trouve un vrai rapport au point de qualifier le texte de Carrollien... enfin je pense. J'aime moins le retour des mots désir(ait) et arrache... je pense qu'il aurait pu être impacté (ndc : le texte) différemment en utilisant des termes différents... comme déchire pour le second arrache et par exemple une envie (ou une pulsion ou un fantasme) pour le second désir. Je ne trouve pas non plus le fond (l'amnésie) traité comme je le visualise ou l'imagine. Après globalement, ça me parle, pas d'amnésie, mais ça me parle. Alors la première fois que j'ai lu Le bateau ivre, j'ai pas pensé non plus à un bateau ivre... donc je suppose que l'important n'est pas là. Oui, je trouve cette vision de l'amnésie un peu loufoque voire décalée par rapport à la mienne. Une note ne me semble pas opportune, je m'abstiendrai donc, par contre j'aimerai souligner l'originalité du traitement, vraiment, encore, dans la décomposition, des vers (qui me semble cohérente mais suis-je objective? Je kiffe tellement la forme que je suis pas certaine...) surtout mais aussi de la forme. Oui, moi, j'ai là l'impression (et du coup je reviens sur ce que je dis plus haut) que tu parles d'un meurtre, ou d'un dépucelage, qui sait (c'est pas bo de fantasmer... mais j'ose), violent... dont le "narrateur" préfère occulter le souvenir, mais pas la sensation. Fait qui se serait produit sous drogue dure, vu que ça parle de descente, mais là aussi j'extrapole, Paul (euh, c'est comme: à l'aise Blaise!, hein !)... Donc voilà, merci beaucoup pour cette poésie intéressante et ma foi juste ce qu'il faut de déstabilisant... Et au plaisir de te relire! (ah la note est obligatoire, dont acte, donc) [EDIT :note enlevée héhé] Je reviens pour éditer au vu d'autres commentaires... Je crois que l'ouverture d'esprit est nécessaire quand on lit quelque chose qui sort de ce qu'on aime. Ne pas comprendre ne veut pas dire que c'est mauvais. Par contre, se braquer parce que c'est un peu original c'est pittoyable... et étrangement les commentaires dont je parle proviennent généralement des mêmes personnes, sur le même genre de poésie. Je me demande dans ce cas l'utilité de commenter si l'intellect ne le permet pas... (j eparle de configuration de la pensée là pas de quotient intellectuel) |
Anonyme
12/1/2010
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Bonsoir ! Je me prononce très rarement sur ce que je ne comprends pas, et pour cause...
Ici, je ferai une exception ! A mon avis, ces mots, dont je ne saisis pas le sens, jetés en vrac sur une page blanche, desservent plus qu'ils ne servent la poésie libre et moderne avec laquelle je suis prêt à composer, mais dans d'autres conditions... Je m'abstiendrai donc de toute appréciation concernant cette Amnésie que j'espère passagère... |
Cortese
12/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne sais pas trop comment commenter de la poésie, mais je vais essayer pour toi :
j'aime bien Alice, et "la nuit fut sang, Passionnante" L'ensemble me touche, me parle, me secoue, même... Bref, ça fait son effet. C'est ce qu'on demande à de la poésie, non ? Quand à la mise en page, décomposée, elle me perturbe. Mais je n'imagine pas ce que me ferait ton texte en paragraphe simple et bête. Je crois que ça va avec. Alors c'est bien comme ça. Félicitations ! Cortèse |
belaid63
13/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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je suis repassé et j'ai relu ton texte après l'éclairage que tu m'a donné
AMNESIA explique ces mots éparpillés sur le tableau de la vie par quelqu'un qui n'a plus la maitrise de ses sens. Je comprend beaucoup mieux, cette chutes, cette descente aux enfers, inexorablement. "encore et encore" pour cette accoutumance qui s'annonce. la poésie manque toujours à ce texte, mais le sens en est révélé maintenant. il y a de la force et de l'émotion. |
Anonyme
12/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très amateur des poèmes déstructurés, j'ai été conquis par ton texte Platonange.
on peut le lire dans tous les sens, y trouver milles interprétations, aussi je me garderai d'en donner une. J'ai été agréablement surpris par Amnésia et la nuit fut sang. Franchement j'aime. |
ristretto
12/1/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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je dois dire que je n'y comprend rien, je ne vois pas de lien entre ces mots ( violents) et l'amnésie
et je n'éprouve aucune émotion au dechiffrage de ce texte un code me manque sans doute à la prochaine |
Anonyme
12/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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j'ai rien compris, rien ressentie, un texte assez hermétique...Enfin à la première lecture. Je suis mal placée pour critiquer la mise en page, mais celle-là est trop dispersée, trop désordonnée, trop éclatée, trop, trop. J'aime bien l'originalité mais pas quand elle m'empêche de vibrer, d'être touchée, et ici l'esthétisme refuse de m'offrir l'émotion.
Deuxième lecture: Je comprends que ces mots posés ça et là sont des bribes de souvenirs, des flashs d'un(e) amnésique. Certaines bribes de mots/souvenirs font peur, comme "viole", "me haïssait, désirait mort", "la nuit fut sang" et d'autres bribes plus agréables "arrache un désir", " encore et encore", " passionnante". Ce qui est bien c'est qu'on passe de l'inquiétant au bonheur, et du bonheur à l'inquiétant à la seconde, on s'imagine n'importe quoi. Et je précise que la poésie c'est de l'art, il n'y a pas qu'une seule manière d'écrire, chacun son unicité, c'est ce qu'on recherche sur oniris, non? |
Anonyme
13/1/2010
a aimé ce texte
Pas
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Pas vraiment un texte bouleversifiant ! J'ai eu du mal à saisir l'intention de l'auteur même si celle-ci est estimable. Je n'ai pas ressenti non plus beaucoup de poèsie dans ce poème. Désolé, mais ces bribes de sentiments ne m'ont pas touché.
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Lhirondelle
13/1/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour Platonange
Je suis revenue plusieurs fois sur ce lâcher de mots disparates. J'avoue ne pas comprendre dans ce "genre" s'il en est un, où le plaisir de soumettre des mots aux lecteurs se situe. Cela m'apparaît bien hermétique. J'ai donc relu encore et les mots, et l'accroche et les commentaires de tous bords. Je restais dubitative face aux appréciations les plus favorables puisqu'elles ne donnaient elle-même aucune piste. J'ai donc relu... encore... j'ai pensé (peut-être à tort) que le but de ces mots jetés là tournait autour d'un ressenti à la sortie d'une comédie musicale "AMNESIA"... si cela s'avérait être le cas... le condensé qui en ressort est loin de la poésie qui se dégage de ce spectacle, d'où mes interrogations. Je ne suis pas réfractaire à la poésie dite libre, loin s'en faut... mais si la liberté de cette dernière tronque la lecture et la compréhension de par sa forme et le trop aléatoire choix des mots, je cherche encore la motivation profonde de l'auteur dans le plaisir du partage des mots. L'auteur m'apportera peut-être quelques éléments, enfin, je l'espère. L'hirondelle |
Pattie
13/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Je ne comprends rien du tout, mais j'aime bien. Enfin, je trouve ça un peu violent et gore, et la violence est accentuée par l'hermétisme et la multiplicité des lectures possibles. Or j'aime pas les trucs violents.
Je ne sais pas ce que l'auteur a voulu dire, mais, contrairement à d'autres dont j'ai lu les commentaires, ça m'est égal, pour ce poème. J'ai lu. Les mots, les bouts de phrase, j'ai regardé l'ensemble, pour voir si ça faisait un dessin, j'ai lu "linéairement", et puis verticalement, et puis en diagonale descendante, puis ascendante. Bref, je me suis baladée, et ça m'a plu (sauf la violence). (Vous auriez la même chose avec des fleurs jolies et des oiseaux gentils ? :-D) |
LEVENARD
13/1/2010
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J'ai plus que des difficultés à saisir, j'ai des réticences...
Ce texte m'est étranger. J'y reconnais bien sûr un "courant" d'écriture poétique ( je pense notamment à Prigent), mais dont aucun des affluents pour l'instant ne m'est devenu familier. Toutefois, il ne faut pas nier un travail, une intention sous-jacente. Le champ lexical (comme on dit) est réduit et sans doute signifiant... mais j'aspire à plus de clarté... |
shanne
13/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Original, oui..Des mots qui arrivent à la conscience, que faut il en faire ? Comment les associer ? Je ressens comme une souffrance du corps, un désir d'y mettre fin, un duel entre la vie et la mort mais l'espoir est présent Merci à vous |
Lylah
13/1/2010
a aimé ce texte
Pas
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J'avoue ma perplexité en présence de tels textes ( que j'ai du mal par ailleurs à qualifier de textes).
Ce sont des mots, oui... Sans doute ont-ils un sens et l'auteur une intention, mais tout ceci est pour moi très hermétique et pour tout dire, sans intérêt. Ayant lu ensuite, les autres commentaires, j'ai tenté différentes lectures, comme indiqué : d'en bas, en diagonale gauche, droite etc... Sans plus de lumière... Je jette l'éponge, cette forme d'écriture n'est pas ma tasse de thé. Par cette note, je n'évalue que mon (non-)ressenti. |
Anonyme
13/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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A la lecture de ce poème, j'ai de suite voulu le remettre dans l'ordre.
Oui car j'ai eu cette impression d'un poème court à la base dont les vers auraient été fractionnés puis mélangés pour donner ce résultat. Ce serait donc une manière ici d'exprimer l'amnésie avec des bribes de mémoires qui reviennent dans le désordre. Je me demande même si cette amnésie ne serait pas due à un traumatisme provoqué suite à un viol ? Quelques fractionnements semblent plus violents : viole, arrache moi, arrache un désir, la nuit fut sang, éructe. Je ne sais pas vraiment en fait. C'est juste l'idée qui me vient. Pour ce qui est de la forme, même si elle semble servir le propos, elle ne m'intéresse pas plus que ça. Pourquoi ne pas écrire les choses à plat ? Cette manière de faire m'a toujours plus ou moins échappée. Mais c'est un choix que je respecte totalement. ça ne me parle pas, c'est tout. |
Arielle
13/1/2010
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J'ai beau avoir une infinie confiance dans la puissance évocatrice des mots, de certains mots, ici : "Amnésia, psalmodie" ... privés du contexte de la phrase je leur trouve un pauvre aspect d'oiseaux dépecés, éparpillés sur la neige et laissés là, sans vie, par un rite incompréhensible. Je me sens totalement étrangère à cette cérémonie.
Je suis incapable de noter ce que je ne comprends pas |
Anonyme
13/1/2010
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Bon.
Mille pardon Platonange... mais j'ai beau essayer dans tous les sens, je ne parviens pas à ressentir quoi que ce soit, et encore moins à entendre, voir ou comprendre. L'amnésie, la violence, l'autre côté du miroir, la passion ? Bon, je veux bien, mais et après ? J'ai peu de patience pour les puzzle de 3000 pièces, et ce poème me fait un peu cet effet : je prends les pièces, j'essaye plusieurs dispositions, j'essaye de voir l'image finale dans les petits bouts de cartons colorés disposés de manière erratique... et rien :-( Bon, je le sais, je suis hermétiquement bouchée à toutes les "audaces" déstructurées et autres tentatives de faire voler en éclat le monde habituel de mes perceptions. Je m'en excuse. |
bulle
13/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La forme m'importe peu, elle est au sens, et aux sens de l'auteur. À chacun son concept, sa vision.
Ce que j'entends, ce sont des mots déchirés, déchiquetés, écartelés, qui diffusent une certaine violence, une rage, que sais-je encore. Très trouble en soi, il me dérange, peut-être du bon côté, mais je n'accroche pas réellement. Peut-être parce que je n'aime pas trop la violence brute épanchée ainsi, celle que je ressens tout du moins. L'effet reçu sont des mots qui claquent, qui fouettent l'espace, il est bien réel. Le fond m'est un moins à mon goût personnel. |
widjet
13/1/2010
a aimé ce texte
Pas
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Je n’ai pas lu sur le forum les motivations de l'auteur (pour ne pas être influencé ou trop orienté). Je lirai après.
On sait ce que je pense des artifices de la mise en page, mais j’ai essayé de faire abstraction. Le texte donc. Alors, je me suis dis « ça ressemble à un trip expérimental »… mais en version ultra soft. L’inhalation a dû être légère puisque le « délire » verbal reste compréhensible (la formulation est propre, sujet verbe complément). Pas de fulgurances, pas d’images « délirantes ». Des bouts de phrases, des mots et la ponctuation (intrigué par les tirets, d’ailleurs) pour comprendre cette plongée au pays de la défonce (?). Soit. Et quid du rendu de ce voyage, de la retranscription des sensations ? « Passionnante » pour le voyageur sous emprise. Ennuyeuse pour le lecteur que je suis. W |
Anonyme
14/1/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Intriguée par ce texte, et au premier abord incapable de le commenter, je suis allée lire le forum. Je comprends mieux l'intention à présent, mais pour moi ça ne "passe" pas, désolée.
Sans doute la forme s'accorde-t-elle bien au fond, et je note positivement ce point ; mais comme je ne maîtrise ni n'adhère au fond, peut-être ne suis-je pas en mesure tout simplement d'apprécier ces violences éparses ... Seuls les deux derniers "vers", à la rigueur, me paraissent comporter un peu de poésie, avec un semblant de phrase, un semblant de relief, un petit air d'oxymore ... |
Lariviere
15/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je ne m'insurge pas contre les autres commentaires. Je ne m'insurge pas contre les autres commentaires. Je ne m'...
Bon, d'accord... Je ne m'insurge pas contre les autres commentaires parce que d'un, chacun à le droit d'exprimer son avis et que de deux, je n'avais qu'a pas survoler les dits commentaires qui ne me regardent pas et qui ne me concernent pas puisque je suis là pour commenter le texte et seulement le texte. Juste dire que je suis attristé et je pèse mes mots par le manque de recul littéraire et d'analyse de certains commentateurs qui se veulent érudits. Je ne comprends pas, et je pense que ça sera toujours pour moi un mystère, comment des gens qui arrivent à apprécier les modes d'expressions classiques au point de les disséquer avec brio et à la pointe de leurs scalpel à métrique, ne sont jamais suffisament doués pour pouvoir dépasser les conventions de construction poétique qu'ils connaissent sur le bout des doigts (à force de compter les pieds) et ainsi, appréhender aussi les autres versants de la poésie qui sont, ne leurs déplaisent, tous aussi esthétique et structuré. Peut être même plus.... Point à la ligne, fermer les parenthèses. J'ai beaucoup aimé ce poème. Sa structure. Sa fugacité explosive. Sa conception de ce que doit être l'expression artistique qui n'a, contrairement à ce que croit certains, ni limites, ni bornes, ni frontières... L'expression artistique n'a pas non plus de morale. Son esthétique est au delà du manichéisme et des bons sentiments de lecture. Le fait même de provoquer est une expression. L'interrogation sur les intentions et les retombés humaines et individuelles de l'expression artistique est une interrogation qui n'a vraisemblablement pas d'âge et pas de frontière. Mais cette question essentielle est souvent jugé négligeable par les lecteurs. Je pense qu'ils se trompent, mais ce n'est pas mon problème, c'est le leurs. Je reste persuadé qu'en cherchant plus les défauts d'une oeuvre dans celle-ci que dans leur propre perception de celle-ci et dans leur approche contemplative consciente ou non, ils passent malheureusement souvent à coté de chose qui en valent la peine. Pour dire que sans explication aucune à donner qui tenterait de rationnaliser l'irrationnel, j'ai aimé !... Et pour conclure, cette phrase de Tristan Tzara : "Je suis contre l'action ; pour la continuelle contradiction, pour l'affirmation aussi, je ne suis ni pour ni contre et je n'explique pas car je hais le bon sens... DADA ne signifie rien !" Le bon sens, certains pensent l'avoir parce qu'ils savent décripter les mots comme une machine bien programmée saurait le faire. Les données sont : raison, harmonie esthétique et métrique. Le problème c'est que ces personnes ne se servent pas de tous leurs sens, pourtant offert par la nature. Le sens de l'humour et des perspectives, pour commencer. C'est dommage, tous ses sens en jachère, voire un peu du gachis... Au plaisir de te lire ! |
Anonyme
17/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comme un miroir qui ne restituerait pas tous les reflets (Carroll bien sûr)
Ici, le poète n'est pas seulement géomètre, mais explorateur. Ces bouts de phrase ne sont pas seulement des pas imprudents vers des lieues à découvrir, une mémoire à recouvrer. Tout ici fait sens, la configuration spatiale, typographique et textuelle. Quelques injonctions à soi-même, un temps qui émerge, comme le liège refait surface...et le désir de continuer (encore et encore) à explorer (passionnante) Merci d'oser cheminer ainsi, en terrain d'autres poésies |
Kejdiel
17/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Cela me fait penser a des « ébauches », des « testes », des « travaux » d'une amie. Je ne sais pas si l'on peut nommer cela de la poésie.
C'est très spécial et décharné ce qui n'aide pas au partage de la compréhension. Malgré cela, dans le concept c'est une forme intéressante, puisque se confronter a des codes est très restrictif. On voit ici, une ouverture, une tentative d'aller au delà de tout cela. Et ca fait du bien. Je noterai cela avec un « bien - » c'est un risque qui est prit, et il a le mérite d'avoir était pris. Je pense que c'est à développer. Peut être plus de mots et moins dispersé. Je veux plus, en voir plus :) Cordialement, Kejdiël. |
kamel
17/1/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Platonange
Vraiment,vous avez pu attirer pas mal de lecteur par votre façon de percevoir un poème tout-à-fait distinctif et pertinent à la fois. Souvent à partir du désordre, vient l'ordre c'est-à-dire que nous essayons de donner un avis contraire, établir une ordonnance des faits présentés,suivant une lecture linéaire,habituelle et classique. Cette transgression de l'ordre note votre identité à travers des mots déconstruits çà et là pour les reconstruire selon notre vision. Cette efficacité d'user pêle-mêle des mots isolés,triangulaires,découpés,ponctués révèle cette amnésie sous sa forme originale par cette mise en forme qui est observable. Une image symbolique d'un état de toute personne ayant cet aspect. Unique en son genre ,simple en lecture , profond dans le sens que seul des gens semblables peuvent ressentir et goûter la ferveur de cette image. kamel |
irisdenuit
18/1/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Platonage,
L'intensité de ton poème m'interpelle ! j'y sens un douleur qui gonfle à l'intérieur et ta façon de l'exprimer ici est bien représentée. De plus je salue ta différence et ton innovation. J'adhère totalement au propos de Larivière. Je pense que ce site encourage et honore beaucoup lplus les poésies dites classiques. Moi je suis du Québec et cette forme d'écrit n'est plus publiée par les éditeurs. Enfin, tout ça pour dire que j'ai apprécié. Merci. Iris |
PostBlue
29/6/2010
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Je me permets de commenter ici pour seulement renvoyer vers le forum : ici.
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Reggio
16/2/2010
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Bien, je pense. La présentation sobre et "trouée", mais néanmoins très intense donne non pas la vision du trip mais son souvenir. J'aime.
Pour être plus complet, l'amnésia est un psychotrope qui tend à vous défoncer assez pour vous faire oublier qui vous êtes. Là, j'ai l'impression d'un gros bad, ou du moins d'une mauvaise descente. Les fragments d'impressions, rien de réel... Un désaxement total, rendu en spontanéité pure. [modéré : hors propos en commentaire] |
Lunastrelle
15/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Une forme décomposée... J'aime toujours en voir, c'est une technique comme une autre, une manière de mettre en relief ses vers, ses pensées, l'encre créatrice...
Ici, j'ai plongé tout de suite dans cet univers un peu fou, un peu "pandemoniumesque" (bon en même temps normal, qui est lucide lorsqu'il émerge, qu'il se réveille après un bad trip?)... Mais je trouve que l'expression est restée trop en surface: je n'ai pas assez plongé dans cette violence mentale, ce chaos mêlant la migraine et l'énorme trou de mémoire... Mais ce n'est qu'un avis bien sûr... Voilà. A une prochaine fois. |
Anonyme
31/5/2010
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De petits mots par ci par là . Il vaudrait mieux avoir une meilleur mise en page, celle que j'ai sous les yeux gêne quelque peu à la compréhension . Par ailleurs, la poésie en elle même manque de rythme, d'émotion d'une véritable profondeur .
J'ai du mal à comprendre le sens du texte . |
Anonyme
16/9/2014
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Commentaire modéré
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margueritec
16/9/2014
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Merci à RB d’avoir fait émerger d'anciens poèmes.
J'aime justement cet aspect déstructuré, certes la poésie visuelle en a fait déjà écrire plus d'un. Et j'apprécie comment la thématique de l'Amnésie a été traitée, très poétique en regard de tout ce que j'ai pu lire sur l'oubli où les auteurs se contentent d'être dans le narratif et non dans la poésie. |
Anonyme
16/9/2014
a aimé ce texte
Passionnément
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Il y a une force dans cette écriture hachée, tant par ses mots que par sa mise en page. Les deux forment un tout lié et dé-composé, comme on décomposerait la fluidité d'une musique mais en gardant quelques étincelles de la mélodie. Et quelle mélodie : forte : rien qu'en ré-assemblant ceci : "me haïssait, désirait mort. Et en toi. Que tu m'achèves d'un — je me souviens ; Arrache-moi."
Une forme de poésie écrite avec une intransigeance magnifique. Car il n'y a pas de plainte, de larmoiement dans ce texte. "La nuit fut sang. Passionnante." Passionnant oui. |