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brabant
21/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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"Glissements progressifs du plaisir", pensé-je instantanément en visualisant le contenu sémantique du texte et sa disposition typographique.
Je n'ai pas pu m'empêcher de tourner les yeux vers mon frigo où se dressent bêtement cinq oeufs durs. Ah ! l'omelette d'Olga-Georges Picot... ou était-ce Anicée Alvina ? Trop émouvant !... Suis grillé là ! Un cinéphile dans la salle ? "Des espoirs" ou ""Désespoir"" ? Jeu ? En tout cas beau jeu d'allitérations: rocailleux fricatif dans le vers 3, sifflant dans le vers 4: "Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés" de même dans le glissement: "De nos vies en-lassées vandales de nos silences" J'aime cette façon de faire l'amour où le faire est dans le dire. Je n'aime pas la troisième strophe où le dire devient faire, là où il vaut mieux faire sans dire. Et puis "Et la glace de tes seins", je laisse cela à Sim et aux Folies Bergères, ça eut été, Sim est mort, ça eut un temps. On l'aura compris, à glace fondue, les seins comme l'étreinte ne sont pas à la hauteur. Cette strophe-là est poitrinaire dans l'imagination. :D - lol - Bilan mitigé; deux très beaux vers cependant. |
Lunastrelle
26/7/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Deux principaux reproches: parfois, l'écrit est comme complètement déphasé, le lecteur se perd. Non pas à cause de la mise en forme, mais à cause de l'éclatement des vers en eux-mêmes. Ensuite, il manque quelque chose encore, de la substance pour être complètement convaincu...
La dernière strophe semble être en total décalage avec le reste, je pense que si ce reste était plus étoffé, alors cette "chute" là ne choquerait pas, et serait au contraire très belle... C'est quand même à l'heure actuelle ma partie préférée du poème... |
Leo
12/8/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Je regrette la non-ponctuation trop systématique. Si les deux premiers vers sont correctement situés dans l'espace, ça dérape de ce point de vue dès le troisième, qui souffre de cette absence, que ce soit par une structure spatiale ou par une ponctuation symbolique. La suite confirme ce manque, qui enlève à mon sens beaucoup de l'émotion que voudraient dégager les mots.
Le poème en lui-même est bien tournée, la mise en forme adaptée (quoique sujette à caution en fonction de la configuration). Un joli cri d'amour, qui mériterait un meilleur traitement syntaxique et typographique. |
Damy
12/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Magnifique expression du blues
Très sensible à l'érotisme sobre de la dernière strophe. Les seins de glace: très jolis "Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés" "Essouflés se rapportent aux espoirs, mais "les effondrés, je ne vois pas bien |
Anonyme
18/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'm beaucoup l'absence de ponctuation, qui donne une impression d'essoufflement, qui caractérise bien le poème.
C'est doux, même dans l'essoufflement et ses consonnes douces opposées aux consonnes dures, à l'image du quatrième vers qui glisse. Les jeux sur les mots - des espoirs, en-lassées- sont à défaut d'être originaux, bien utilisés et ne nuisent ni au rythme ni à la fluidité. La dernière strophe, je la trouve magnifique de puissance évocatrice et de simplicité conjugués. L'escalier - la mise en page - me convainc peut-être un peu moins. Le rejet de la caresse me semble trop accentué (peut-être une question d'écran, internet est dur avec les artistes) et le Jusqu'à l'aube trop scolairement centré. Peut-être une fantaisie que l'écrivain abandonne en même temps que son stylo et son bout de papier? Ça manque un peu d'originalité dans cette mise en page. Cependant un très joli poème, où la sensualité glisse en laissant des traces de griffures. |
framato
25/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est fort, la glace, la morsure, c'est un texte tout simple en apparence, et qui dit en ligne droite tout ce qu'il y a à dire de la douleur.
J'ai aimé le rythme non imposé ni par la ponctuation ni par la mise en page. Les mots valises ne sont pas sur-employés et viennent ajouter un plus au sens, une multiplicité de lecture. Ils ne sont pas banalité et j'ai apprécié leur utilisation. Je regrette les pierres fendues (trop vues, mais c'est sans doute à cause de dragon age) L'anaphore construite sur et est superbe ! Merci PostBlue |
Anonyme
26/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé ce poème tout en contrastes... peut-être devrais-je dire "oppositions". je me suis demandé s'il s'agissait des bleus de la vie ou de ceux de l'amour. mais au final, n'est-ce pas la même chose puisque l'amour est vie et que la vie ne devrait-être qu'amour ?
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Mwa
8/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme toujours une mise en page bien à vous...
J'aime ces images froides tapis dans l'ombre, ces tournants inattendus : "Des espoirs et l'atrocité des instants beau-parfait" Belle oxymore, c'est beau, violent ! "Et ces mots d'amour" Petit pause avant la tempête "Perdus dans les cheveux le vent et le fracas de la ville Essoufflés dévalant les pierres fendues les effondrés" Très belles tournures de phrases grâce auxquelles on se matérialise instantanément les images . La phrase du milieu symbolique si j'ose dire. "Et la caresse de tes lèvres Et la morsure de tes lèvres Et la vie dans ta gorge Et la chaleur de tes reins Et la glace de tes seins Et la ... À chaque étreinte" La fin toute en beauté ! Beau tableau, j'ai pris du plaisir à vous lire comme vous à écrire. |