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Poésie libre
potame : Les valseurs du ciel
 Publié le 22/07/07  -  3 commentaires  -  1648 caractères  -  84 lectures    Autres textes du même auteur

Un instant d'hôpital...


Les valseurs du ciel



Vous êtes là… vingt… trente… ou plus
Parés de vos plus beaux atours
Côté noir, côté brillant
La scène… ? Le trou d’une fenêtre
La lumière… ? Le bleu du ciel bleu


Tantôt masse noire, sombre, opaque
Tantôt vol léger, étincelant
Éclatant de mille feux, de mille couleurs .


Qui vous a donc payé pour me divertir ?
Quel chorégraphe a rythmé vos figures
Un magicien… Un amour… Mon amour ?

Vos ailes sautillantes, glissantes
Tombantes en chutes comme cascade de Ravel
Esquissant un pas de trois d’une valse à Chopin
Mouvantes comme une symphonie de Liszt


Vous partez, vous ondoyez comme les feuilles
Balancées par le murmure du vent dans les arbres.
Un groupe soliste s’élance en flèche
Couple blanc harmonieux, fragile
Semblant vouloir se fondre, se confondre,
S’effleurer pour la danse de l’amour

Je vous regarde et je suis éblouie…

Vous revenez, vous repartez… ?
Non changement de décor,
Entracte seulement dans les coulisses
Du faîte d’une maison grise.

L’astre de feu a changé ses phares
Les habits de mercure sont devenus cinabres
Le rythme est devenu endiablé, sauvage,
Éclatant, déchirant… déchirant à faire mal.


Arrêtez de valses, arrêter de tourner
Volez vers Lui
Et du bout de vos ailes
Lancez vos bruissements d’amour.


Je ne peux plus regarder
La nuit est presque là
Les rideaux vont se fermer
L’infirmière est là
La souffrance… mon lit…
Et je suis fatiguée


 
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   TITEFEE   
28/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
délire qui me parle.... sensations bizarres éprouvées lors de chimios et qui nous laissent voguer entre vie et mort, éclat dur et bleu acier de la douleur, puis calme cotonneux de la morphine...

mais peut-être ai je mis dans cette lecture ce que je garde encore dans mon âme et mon corps..

   Lariviere   
8/8/2007
Je suis en train de remonter la source...
Pour dire que je lis toutes tes poésies à l'envers, de la plus récente à la plus ancienne...
Celle là, je la trouve impeccable.
L'eau est donc plus fraiche en amont...
Le rythme est mieux soutenu et surtout moins chancelant que sur tes deux autres poésies "carte de visite" et "je voudrais".
Mieux construit donc, et plus entrainant, ce qui est voulu et réussi.
C'est prometteur.
Avec le recul intérressant que donne le fait d'avoir lu plusieurs de tes poésies on se rend compte que tu maitrise assez l'écriture d'une part pour faire passer des émotions du texte au lecteur (Ama sera contente de cette communication...) et d'autre part que tu as quand même le talent de donner un rythme différent en fonction du thème et de l'objet animé par tes soins...
Au plaisir de te lire !

   Anonyme   
18/3/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Il y a quelque chose qui vous prend aux "tripes" dans cet écrit, je l'ai lu et relu, j'ai du mal à placer mes mots, je ne sais ce qui provoque ces "hallucinations", mais elles sont troublantes, elles me rappellent les effets, d'un produit que l'on avait administré pour m'endormir, j'étais entrée dans un monde bien étrange, c'est une curieuse sensation, après des années, j'ai encore en mémoire, ce vécu bien malgré moi, puisqu'il mettait impossible de maitriser ce léger délire.

Vous avez écrit là un texte prenant et bouleversant, sa lecture sera difficile à oublier.


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