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brabant
25/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Absolument charmant!
Frais, inattendu, innovant! Poésie guillerette qui allie fantaisie et bonne humeur sur un petit rien, la carte de visite, qui renvoie à un grand tout, l'identité! J'ai adoré ce texte aux allures de Brassens, aux allures de chanson, qui devient coquin, pour se terminer gravement. Belle leçon de vie, tendre leçon de morale. |
Anonyme
25/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
j'ai trouvé ton texte très intéressant, masquant sous une certaine légèreté sautillante une vraie gravité et même, une certaine amertume. La souffrance et la rage contenue du narrateur sont palpables sous les mots presque naïfs. Mais justement, et ce n'est que mon avis, quand cette amertume se fait jour plus concrètement, je trouve que le texte perd de sa saveur et de son charme. Les questions jetées comme des invectives rompent à mon sens la cohésion de l'ensemble. Je suppose que c'est voulu, mais je pense que ce n'était pas le bon choix, dans ce cadre-là en tout cas où la dénonciation de ses difficultés sur un ton chantonnant me parait plus adaptée. D'ailleurs, tu y reviens dans la dernière strophe et cette contradiction avec une écriture d'apparence désinvolte et la gravité de ce qui est dit donne là, selon moi, toute sa mesure à ton propos et toute la profondeur qu'il mérite. Mais ce n'est, je le rappelle, que mon opinion et je n'ai aucune compétence particulière. Je te relirai avec plaisir. Bonne continuation |
jaimme
25/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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Poésie douce amère. Plus amère que douce.
Peu de poésie en fait. Mais ça ne m'a pas gêné. Le propos était tellement important. Le nom n'est que le prétexte. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, ce serait inconvenant. Je dirai que j'ai été touché. L'amertume a donné une version. Le temps en donnera peut-être une autre plus... distanciée et plus souriante. Merci. |
Anonyme
25/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup ce poème.
Il y a ici ce mélange de fraîcheur et de profondeur, de légèreté et de gravité qu'on trouve chez Prévert (oui, j'ose la comparaison). L'air de rien, le message est plus profond qu'il n'y paraît : l'identité, comment être soi sans l'être à travers un autre, l'abandon... L'exercice est pour moi très réussi, je dis bravo et merci. |
FABIO
25/8/2009
a aimé ce texte
Un peu
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si le thème m'a interpellé le style lui, pas du tout .
Très peu de poésie, une forme très parlée qui casse le charme j'ai plus lu une rédaction qu' un réel poème. reprendra, regardant, oubliant (2 fois dans le même vers...) non vraiment pas sous le charme désolé. Cela n'est que mon avis bonne continuation |
Marite
27/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai lu et relu ces vers libres sans y trouver d’abord de poésie. Aujourd’hui, en les relisant, car je ne sais pourquoi il fallait que j’y revienne, je comprends qu’il doit être dit à voix haute, et alors, imaginant l’auteur, seul, sur une scène, disant son poème, j’ai tout entendu et tout compris. Il m’est aussi facile d’imaginer le silence attentif et l’émotion qui traverserait les spectateurs. La forme convient parfaitement au fond, tout est dit. Bravo Potame.
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David
5/9/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Potame,
Il y a du "Rendre son tablier" dans cette "Carte de visite", ça sert à visiter, mais bon, il est d'autres lieux, de néant ou de moindre protocole qu'ici-bas. Cette image est un peu tordue, une carte de visite ne sert pas à envoyer des voeux, félicitations ou remerciements, c'est quelque chose qu'on laisse pour information, derrière soi. Dans ce sens la fin du poème est bien plus percutante. Il y a ce passage : "Pourtant quelqu’un un jour me fit don de son nom" Je trouve cela maladroit dans un poème. |
Anonyme
13/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Comment ne pas être sensible à ce discours fort bien écrit, j'ai parcouru ce texte avec beaucoup d'attention, mot après mot, il dresse toute la difficulté d'être "Sans Nom", tout ce que cela implique en soi.
J'aime comme vous nous amenez par le biais "des cartes de visite" à cette bien fâcheuse problématique, vous l'abordez sur le ton de l'humour, parce que comme on dit parfois "il faut mieux en rire qu'en pleurer". Très beau texte qui m'est parlant, je disais souvent j'ai juste un prénom, mais aujourd'hui je suis réconcilier avec le nom que je porte, le temps a fait son œuvre. Je retiendrai de votre écrit : "Alors comment voulez-vous Que j’écrive mon nom Sur un morceau de carton blanc ? Trouver un nouveau farceur Qui me reprendra son prêt En même temps que son cœur ?" |