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Marite
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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L'utilisation de mots du langage familier et vulgaire dès le titre ( con, gourer, gueule) porte un coup dommageable à la poésie contenue dans ce texte.
Tout le reste de l'écriture est tellement intéressant avec de nombreuses images, originales et inattendues, telles que : - déraper sur une étoile - ramasser des lambeaux de ciel - s'inventer une couverture et prendre froid à l'existence ... etc Enfin il me faudrait presque citer toutes les strophes. Mais peut-être est-ce la distance abyssale entre le familier et la poésie, qui a heurté ma sensibilité, les montagnes russes ne lui conviennent sans doute pas ... |
Corto
30/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien ce ton iconoclaste qui en deux mots nous dit 'c'est comme çà je l'ai vérifié'.
La succession d'images comme "se fracturer l'amour en dérapant sur une étoile" nous mène sans défense là où l'auteur veut nous mener: la contradiction entre les rêves et le réel ou le bien-correct. Mes vers préférés, parmi bien d'autres: "tenter d'effeuiller la lumière avec l'ombre au bout des lèvres" ou: "ceux qu'on aime sont ceux qu'on enterre". Et bien sûr l'incontournable: "c'est lui dans le miroir qui me regarde sans se voir". Une jolie suite d'avancées et de retours au parfum surréaliste. Bravo à l'auteur. |
Luz
6/4/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est magnifique, la poésie à chaque mot, à fleur de peau.
Tout est beau et fort, du début à la fin. Comment indiquer les vers qui m'ont le plus touché : impossible ; la perfection jusqu'à la gueule d'illusions de ce con qui nous ressemble. Bravo ! Luz |
papipoete
24/4/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Pouet
c'est con à dire, mais à chaque nouveau poème, vous nous montrez que vous n'êtes pas Onirien de " pacotille " ! en effet, vous nous épatez par vos vers au vocabulaire ( je n'ose dire prosaïque ) sans emphase, avec ce je ne sais quoi ? peut-être simplement de la poésie, pour " grands " mais que " petits " sauraient lire sûrement ! la 4e strophe est particulièrement fine et la suivante si délicate... c'est con, mais je ne vois rien à mettre de côté et les distiques de fin ( ceux qu'on aime/sont ceux qu'on enterre ) ouahou ! c'est si fluide que ça semble couler de source, de votre plume ruisseau d'inspiration ! chapeau bas monsieur ! ( à vous lire, je songe que ONIRIS n'est pas prêt de s'éteindre...) et le confinement est comme coton... |
Stephane
24/4/2020
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Bonjour Pouet,
Le rythme de ce poème me fait plutôt penser à une chanson, ou chansonnette. Dans la troisième partie (après la sixième strophe), le rythme en question est rompu, ce que je trouve disharmonieux. La question que je me pose est de savoir si cette "rupture" a une signification particulière ou pas, et si oui, laquelle... Le ton employé ne m'a pas non plus convaincu (c'est un ressenti personnel mais je n'ai pas vraiment accroché). Par exemple, dans "parfois se gourer de sourire" : pourquoi avoir choisi le terme "gourer" au lieu de "tromper" ? Je trouve que "tromper" est plus harmonieux que "gourer" mais, comme je le disais plus haut, sans doute est-ce un problème de ressenti. Je connais la qualité de vos écrits (même si je ne les commente pas souvent) et je me doute que ce poème est plus travaillé qu'il n'y paraît, mais j'ai du mal à y entrer. Au plaisir de vous lire, Stéphane |
Alcirion
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet,
Alors plus de ponctuation, plus de majuscules, plus rien du tout ? :) Un peu rétif sans doute à l'approche dans un premier temps, je conviens après lecture que l'ensemble fonctionne très bien. C'est en fait très structuré. Chaque strophe est déployé par un vers initial qui donne une micro structure quasi indépendante sur forme et fond. L'assemblage est agréable est agréable et se lit bien, ce qui n'était pas gagné d'avance vu la contrainte que représentent les verbes initiaux à l'infinitif. La formule est trop générale à mon sens pour faire titre (dans le sens où bien des textes auraient pu le porter) par contre elle fonctionne bien comme respiration dans le poème. C'est peut-être là qu'on retrouve la ponctuation Pour le reste, le niveau de vocabulaire usuel et les images "données" produisent une lecture facile et une complexification progressive. Les trois premières strophes s’inscrivent dans la thématique et le champ sémantique de la nature. Les trois suivantes dérivent vers une sorte de nostalgie "existentielle". Les trois dernières révèlent le sentiment de l'auteur et le thème. Il y a beaucoup de travail dans ce que tu produis généralement. Ça m’apparaît particulièrement dans ce texte. Ce qui me frappe surtout, c'est la recherche de structure, ce qui évoque la démarche de certains poètes du vingtième siècle (l'Aragon du Roman Inachevé, les "tentatives" de Desnos ou certains textes de Jaccottet par exemple). Toujours un plaisir de découvrir ce que tu as concocté, Bonne continuation ! |
Davide
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Pouet,
J'ai été touché par la sensibilité que transpirent les mots. Cette déclaration d'humour est celle d'un narrateur poète, d'un doux rêveur, d'un grand enfant, d'un Edward aux mains d'argent... Soufflée par le surréalisme des images, la magie, pourtant, se heurte à la réalité d'un monde de désillusions, un monde solide et froid où l'on enterre les gens qu'on aime, où plus rien n'a vraiment de sens. J'ai beaucoup aimé le final : "pourtant c'est lui dans le miroir qui me regarde sans se voir avec sa gueule d'illusions ce con" Un détail : dans un souci de fluidité, j'aurais mieux apprécié que le "de"/d'" soit répété en entame de chaque quatrain : "de traduire...", "de tenter...", "de bâtir..." etc. Merci du partage ! |
Vincente
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une originalité : regarder en soi au travers de sa poésie ébouriffée de naturel. Un soi qui parait s'égarer, divague et pourtant retombe sur ses pattes. Un soi fou-fou mais qui tient sa langue et sa plume pour plus grandes que lui, car il les écoute, s'entend et se parcourt miroitant dans ses intentions incertaines de leurs certitudes mais pleines d'allant.
Une vraie construction scénique : depuis des vers épars puisés dans sa besace de "fourmilleux" pensif, le narrateur se désabuse de lui-même… il va sans dire mais ça va mieux en le disant qu'il ne se regarde pas si follement que ça. Il aura su ne pas saturer son propos de "c'est con", pourtant charnières essentielles de l'évocation, en ne les convoquant que pour produire deux marques divisant équitablement le texte en trois espaces. Et puis cette orientation/invitation dans la dernière partie qui joue d'une discrète inflexion, par les trois "ce qu'on…" jouant d'une préparation homophonique d’où jaillit "ce con" qui clôt le déversement de "sa gueule d'illusions". Une sincérité s'appuyant sur l'autodérision. Sûr que l'on aura du mal à reprocher au narrateur de se prendre au sérieux et à son auteur de se prendre pour son narrateur, s'il lui en venait l'idée… à moins qu'elle ne l'ait précédé ! Un tout très plaisant parce qu'agréable à lire malgré les divagations joliment surréalistes et un peu "empilées" qui l'argumentent, et dont le regard est finalement bien attendrissant. Il est sympathique ce bonhomme avec ses atermoiements et sa créativité avoués… Et puis cette morale, sous-jacente certes, mais surement la plus importante ici, celle qui lui importe à ce narrateur qui s'étonne de prendre "plaisir à refaire le monde en poésie". Tous ces "papillons d'éternité et d'éphémère" qu'il lance en espoirs presque enfantins, mais auquel il croit, il semble vraiment y croire, oui, là on le voit y croire au travers de ces doutes discrets. |
Provencao
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"c'est con
de s'inventer une couverture mais prendre froid à l'existence quand une averse d'apparences détrempe la bure de l'espoir" J'ai bien aimé cet espoir plein de, ou plutôt non, l'espoir est régulièrement creusé par des échanges d'apparences qui l'entaillent tout au long par un minuscule pointillé laissé par "les lambeaux de ciel"et les "mensonges" qu’il faut depasser dans" le miroir en gueule d'illusions " pour etre quelque peu davantage. Une course de soi, en somme. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Cristale
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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@Pouet
C'est con, je n'ai rien d'intelligent à dire. Mais j'aime bien la structure du poème, l'absence de ponctuation et de majuscules. Une écriture qui colle à sa propre image comme un blason impressionniste que je reconnais entre mille et qui me laisse chaque fois la sensation de traverser l'espace-temps mêlant le romantisme "à la Hugo" et le langage familier, la personnification des éléments, "à la Prévert". Un chant moderne qui s'élève du champ de la conscience...est-ce si con que ça ? #Cristale |
oiselle
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci Pouet, de cette liberté d'images, dans lesquelles on ne se raccroche à rien de connu ou de rationnel, ça fait vibrer dans les grandes largeurs !
pourtant c'est lui dans le miroir qui me regarde sans se voir avec sa gueule d'illusions ce con Plein d'Illusions peut-être, mais tellement lucide ! que ça le rend intelligent ce doux con... |
apierre
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est peut-être si con mais c' est si bon ...d'habiter poétiquement ce monde .Merci pour ce joli texte aux belles images ( picorer les grains de peau, prendre froid à l'existence,se fracturer l'amour en dérapant sur une étoile glissante ...).
J' ai moins apprécié le changement de rythme avec la dernière partie et son jeu de mots répété (ce qu'on ). |
emilia
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’audace du titre évoque les chansons de Brassens et Léo Ferré qui n’ont pas hésité à leur époque à utiliser un mot jugé grossier par provocation… Ce poème-chanson composé de trois parties, une série de trois quatrains pour les deux premières et de cinq distiques pour la dernière, s’appuie sur une réflexion teintée d’humour et de profondeur, mêlant le langage argotique et très familier aux pépites poétiques et aux images originales, faisant le constat d’une certaine désillusion « le cœur dans les nuages, mais la tête pensive pour tenter de « traduire » / d’effeuiller la lumière / en se parant du crépuscule », en cernant les oppositions et les contradictions, mais aussi, de « s’inventer une couverture/de bâtir sa geôle/d’apprendre à vivre sans se connaître en laissant croître les mensonges/ en se gourant de sourire et en comptant ses souvenirs… », entre la perte des êtres aimés, la destruction des rêves de l’enfance et ces deux extrêmes que sont « l’éternité et l’éphémère », pour conclure de façon émouvante et sincère par ce regard dans le miroir redoutable qui reflète « ce con avec sa gueule d’illusions… ! » et l’écho sonore qui l’accompagne « ce qu’on… » que l’on prend en sympathie…
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hersen
24/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien beaucoup et puis aussi un petit peu moins.
Ce préambule pour expliquer la complication des évals, comme on l'a dit en forum. J'aime le thème, j'aimerai toujours tes trouvailles que tu défourailles quel que soit le sujet, ta façon de tourner en poésie la poésie de la vie (si, c'est pas facile à rendre poétique la poésie). C'est plutôt dans la forme que je m'y retrouve moins. Je pense que c'est dû aux infinitifs, je ne les aime jamais tellement en ribambelle en poésie. Ils ont trop un aspect "injonction". Et cela "guinde" le poème. Lui enlève de sa ... ben zut, j'ai pas le mot ! (je te le dirais quand ça me reviendra :( * Croire, avoir cru en plein de choses, oui, ça fait ça des fois : ça fait mal à sa gueule de se regarder dans le miroir. Heureusement qu'il y a plein de demains, je veux croire qu'on n'est con que par intermittence. Donc, on continue sur notre lancée, Pouet, et c'est très bien comme ça. (je n'ose pas signer "une conne", j'aurais trop peur qu'on y accorde du crédit ! mdr) Bon. l'éval. Alors j'étais partie avec cet enquiquinement des infinitifs. Mais maintenant, je me demande si je dois m'y arrêter. Ben si quand même, je pense. mais ça c'est moi. Allez zou, je note : *spontanéité. |
Anonyme
24/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet,
C'est beau, c'est émouvant, c'est de la sagesse et de la tendresse au creux de chaque surprise, de chaque détournement. C'est oxymorique, c'est chimérique. C'est existentiel et surréel. Vous lire, Pouet, c'est voir avec sa langue dans sa poche tant on est ébaubi. |
widjet
24/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hello
Je retiens le : prendre froid à l'existence croître en ses mensonges avec sa gueule d'illusions et toute la première strophe. Je laisse le : mûrir un mur à sa fenêtre (trop forcé) sur un pâlot moignon de larmes (too much) J'aime plus que bien. W |
Anonyme
28/4/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une ode aux effets néfastes du temps qui passe, aux déceptions amoureuses, au jeu des fausses apparences qui nous trahissent, aux mensonges qui détruisent...
Les champs lexicaux tournent beaucoup autour des éléments naturels: Terre, ciel, animaux...Tout est en communion! Une quête désillusionnée vers un ailleurs indicible où l'homme serait moins con et vaniteux, où la simplicité de l'être et de la vie régnerait. C'est en tout comme ça que je perçois le texte et mon ressenti. |
ours
25/4/2020
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Bonjour Pouet
Vous évoquiez récemment en forum votre volonté de rendre votre poésie plus accessible suite à la lecture de certains commentaires, je ne sais pas si ce poème participe de cette démarche mais je dois vous dire que c'est particulièrement réussi. Personnellement j'admire les textes lorsque ceux-ci permettent d'accéder à une poésie au travers d'un vocabulaire simple, familier par moment ici. C'est un cadeau que nous fait l'auteur que de nous permettre de résonner avec lui sans avoir recours à pléthore de références personnelles ou culturelles. Je reste persuadé que conjuguer simplicité et poésie est un art extrêmement difficile et une démarche d'humilité que je salue ! Au delà des images, j'ai beaucoup aimé la musicalité de l'ensemble. Il y a un rythme soutenu qui donne envie de mettre votre texte en musique, de le déclamer comme un hymne pour une vie meilleure. Merci pour ce beau partage. |
Hiraeth
25/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme d'habitude, je suis le singe bigleux qui se cogne dans la nuit de branche en branche (l'auteur saura de quoi je parle) : "effeuiller la lumière avec l'ombre au bout des lèvres, gné?"
Je ne savais pas qu'on pouvait se fracturer l'amour ou prendre froid à l'existence. C'est combien de temps de convalescence, ça ? J'ai rencontré le même souci de compréhension qu'un autre internaute, la rupture de syntaxe au début des strophes 2, 3, 5 et 6 (l'absence du mot "de") m'a un peu perturbé, je ne savais pas si je devais lire par exemple "c'est con de traduire le langage des oiseaux", etc. J'ai malgré tout plutôt bien apprécié le poème, notamment grâce au travail sur les sonorités, tout en légèreté avec ce jeu de rimes tantôt parfaites tantôt imparfaites. Ce système d'approximations sonores sert sans doute le sens du poème, illustrant par exemple les reflets des rêves brisés, l'inadéquation entre le rêve et la réalité. Et le glissement du refrain, le "c'est con" qui devient "ce con". J'adore ce genre de petits détails en poésie. La fin est cool, humoristique et bien rythmée, ouvrant sur la question philosophique de l'identité (y a-t-il une part de même -- "idem" en latin, d'où vient le mot "identité" -- dans le chaos de nos illusions diverses et de nos transformations ?). J'ai bien aimé enfin le mélange des registres de langue : il n'y a pas de mots plus poétiques que d'autres, tout dépend de la façon dont on s'en sert, et l'auteur s'en sert bien ici pour dresser cet autoportrait acide qui nous concerne tous. |
STEPHANIE90
25/4/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Pouet,
pour moi un magnifique poème et le meilleur parmi tant d'autres. Chaque vers me parle, des évidences et tellement de poésie dans vos mots que l'on se laisse vite embarquer. Tout est beaux, mais j'ai préféré ces quelques vers : "d'avoir le cœur dans les nuages avec les yeux au fond des poches et de se fracturer l'amour en dérapant sur une étoile ... parfois se gourer de sourire fixer le strabisme de l'âme et puis compter ses souvenirs sur un pâlot moignon de larmes ... pourtant c'est lui dans le miroir qui me regarde sans se voir avec sa gueule d'illusions ce con" Merci Pouet, respect !!! Stéphanie |
sauvage
26/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Après plusieurs lectures, ça sonne comme une chanson et j'aime beaucoup "ce con". De nombreuses images très réussies parmi lesquelles :
" avec les yeux au fond des poches" "mûrir un mur à sa fenêtre" et le final ! "Pourtant c'est lui dans le miroir / qui me regarde sans se voir / avec sa gueule d'illusions / ce con" J'aime ce dernier quatrain restructuré et tronqué. D'ailleurs, je note une accélération à partir du vers 26 et le jeu avec "c'est con / ce con / ce qu'on / ceux qu'on". C'est donc à l'évidence très bien construit, cela reste accessible et le message passe. J'ai beaucoup apprécié, sauf peut-être le troisième quatrain concernant son découpage rythmique, mais ça, c'est très personnel ! Au plaisir de vous lire. |
Castelmore
29/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Terriblement déprimant !
Et il y a pire... plus je relis ton opus, plus je déprime ! Tu as tout balayé Les rêves, les petits comme les grands, Les espoirs, les plus immédiats comme les plus lointains ... Le crépuscule éteint déjà l’aube naissante ! Grandir pour détruire Se souvenir pour pleurer Aimer pour souffrir N’approcher l’éternel qu’à travers l’éphémère... Bref on a tout faux ... C’est notre nature et tu le grinces si bien ... c’est con et très bien écrit ! |
Ascar
29/4/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai adoré cette lecture. Des images originales où chaque mot livre sa pulpe.
Quant au sens, je vous rejoins car, moi aussi, je mourrai jeune mais dans un corps de vieux...donc je mourrai con. au plaisir de vous relire |
plumette
5/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Maintenant que j'ai écouté la mise en musique d'Ours dans la vocathèque, je lis et relis ce texte en lui trouvant à chaque lecture un nouvel écho.Il se déploie en fonction de l'humeur du jour et les mots s'ouvrent pour livrer toutes leurs saveurs.
pour moi, ce texte dit un parcours initiatique de vie que je situerai entre l'adolescence et la maturité, je ne donne pas d'âge, ce ne sont pas les mêmes pour chacun! La deuxième partie du texte à partir de " s'inventer une couverture" est ma préférée. |
ANIMAL
5/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Il y a un charme extraordinaire dans ce poème, dans sa façon de sembler si léger dans la forme pour raconter la lourdeur de l'existence et sa vacuité au final.
Chaque vers est ciselé, l'émotion est dans chaque strophe et si l'ensemble me plaît, quelques vers ressortent comme : et de se fracturer l'amour en dérapant sur une étoile tenter d'effeuiller la lumière avec l'ombre au bout des lèvres de s'inventer une couverture mais prendre froid à l'existence bâtir sa geôle en plumes d'ange jour à jour croître en ses mensonges ce qu'on s'imagine enfant ce qu'on détruit en grandissant J'aurais presque pu tout citer. Un seul mot dépare pour moi : non pas "con" mais "gourer" qui rompt provisoirement le charme. Une belle balade au fil de la vie et du temps qui passe. |
PPeronne
14/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Excellent ! J'ai beaucoup aimé la lecture de ce texte "inspiré", soigné. La plume est imagée, brillante, incisive, juste. " se gourer de sourire" me paraît être l'unique "faiblesse" d'un ensemble quasi parfait.
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