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INGOA
15/10/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je me noie un peu dans la première partie qui déborde d'analogies métaphoriques (Les immeubles ont des langues aux papilles de nuit - L'infirmière a des joues d'amputation mentale - Perfusions affamées aux penses de supplice…).
La deuxième partie (à partir de : Je m'endors sur les berges de mon délabrement) devient plus accessible et se lit sans déplaisir. Je reste cependant peu sensible à une écriture me paraissant plus aseptisée qu'extravagante. |
Castelmore
18/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dans ces instants
Peut- on penser ? Autrement que par des mots sans suite Peut- on voir autre chose que des flashs ? Hébétude et douleur. Une forme , un style parfaitement au service des images lourdes que vous nous proposez ... Très reussi |
izabouille
18/10/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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On dirait une liste, une suite d'idées... C'est saccadé et assez oppressant, on est dans la tête du narrateur qui enregistre ce qu'il voit à chaque ouverture de ses paupières. On vit avec lui en direct une épreuve difficile et pour ma part, ça m'a beaucoup touchée.
Merci pour le partage |
Luz
1/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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C'est vraiment très fort, avec ce rythme saccadé alternant vers courts et longs. Avec beaucoup d'images puissantes :
"Hôpital déposé sur l’horizon de craie ; L’infirmière a des joues d’amputation mentale ; L’oubli m’offre ses yeux ; Laisser l’ombre du temps recouvrir sa douleur... etc" L'acceptation de l’inacceptable... Merci Luz |
Oslow
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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Accident de la route ? Passage piéton franchi comme un Léthé ? - Un texte moderne. Très. À la lisière du haïku et d'un minimalisme très en vogue.
De belles et tristes images comme des joues d'infirmière... J'ai aimé le rythme flottant du texte également. On est sur la scène du drame, tout en nageant au-dessus. C'est assez réaliste, en ressemblant néanmoins à un étrange cauchemar. Une belle réussite dans son genre. |
papipoete
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Pouet
Au lit de souffrances, le blessé entrouvre les yeux et rebranchant quelques neurones, voit un drôle de paysage dont les acteurs jouent au-dehors dans la rue, ou là autour de lui dans ce décor qu'il ne connait pas ! NB je vois bien la scène, l'ayant joué moi-même et ça divague, ça tombe par terre, ça sent l'éther . |
Hiraeth
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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De belles images, assez puissantes pour compenser la monotonie difficilement évitable du vers libre français ; un rythme brisé comme le corps accidenté, une grammaire réduite souvent à sa plus pauvre expression (phrases nominales, indétermination grammaticale, etc)... Tout cela est bien trouvé et le texte réussit sa mission d'empathie, qui n'est pas la pitié.
Cependant, je trouve que l'auteur en fait trop au début, comme s'il se regardait écrire. La recherche poétique se fait parfois trop visible et il en résulte une certaine artificialité qui dessert l'esprit du texte (je ne suis pas fan du passage du vers 8 au vers 12). Et même si j'ai dit que les phrases nominales étaient bien trouvées, en accord avec le thème de la brisure, je n'ai jamais été fan de leur emploi en poésie : elles font rarement mouche à la lecture à voix haute. Heureusement, le reste sauve le tout. |
Anonyme
1/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet,
Pour moi, c'est réussi... Le drame, la douleur, la mémoire sont dits avec une succession de constats et d'images pertinentes voire étonnantes. Une poésie qui intrigue et décrit le parcours d'un "je" proche de la déréliction ? |
Anonyme
1/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tout juste " après l'accident ", des images éparses qu'un cerveau en état de choc fait défiler.
Il n'est pas en mesure d'analyser normalement, et les vers courts traduisent bien l'état du moment, à la façon de flash back. Puis le réveil, et la " claque " de la réalité. " Membres indisponibles ". Cette fois l'esprit a repris possession de ses moyens et c'est l'effondrement. Une ou deux images ont échappé à ma compréhension, mais j'ai bien aimé cette façon de relater. |
Eva-Naissante
6/11/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Pouet,
Alors moi je n'y connais toujours rien en poésie. Mais la vôtre me touche. Presque inévitablement.. Merci, Eva. |