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Eki
19/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ah ! Est-ce le cœur du poème que j'entends battre...
Suffocation entre sa respiration, écriture photographique, les images me parviennent, je me laisse porter. J'ai ressenti un fracas, du rythme. Ici, tout offre un regard frontal. On plonge sans traîner les pieds. C'est pertinent. Je vois de l'audace dans ces mots. Le renversement de la monotonie...comme dit le poète. |
Dian
3/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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C'est audacieux, rythmique, haletant, sans concession. Le contenu est volontairement chaotique, voire incohérent, entièrement subordonné à une forme extrêmement peaufinée, génératrice d'un flot d'images hétéroclites ("flaques d'asphyxie"). La structure phonétique du dernier vers est remarquable ("antique étau du coeur dont on attend l'attaque"). intégralement constituée de sons consonantiques forts (K, T).
Je qualifie cette poésie de "poésie abstraite" car c'est la forme qui génère le contenu, et non l'inverse. |
Provencao
1/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Pouet,
Très original votre écrit ! J'en ai aimé l'impudence, les remous avec ce flux très personnel. Ce phénomène " antique étau du cœur dont on attend l'attaque" donne vue sur le non-manifeste. La vue des leurres, au sens des "leurres de la vie", est procurée par ce qui apparaît mirifiquement. "C’est ainsi que je perçois les leurres" semble dire ce poème en montrant l’illustration . Un peu comme Monet peignant ce qu’il en est du visible en proposant la vue de la nature que son regard visite. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Eskisse
1/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Pouet,
L'astrolabe / des leurres n'est donc pas ici cet instrument de navigation qui mesure la hauteur des astres au-dessus de l'horizon. D'horizon, il n'y en a pas. Les astres ont disparu. Rouleau compresseur détruisant tout sur son passage ce navigateur des temps modernes se définit par la dureté, la destruction : " fracasse", "disloque", " rompt", "brise" et la mystification: " chavire les insomnies de la véracité" , " sabliers en toc". Comme si nos chronologies, nos agendas étaient trompeurs. Il est autant de l'air que de la terre. Le poème ne dit jamais son nom que dans le titre; on peut penser aux outils de communication contemporains, ces navigateurs asservis. Que détruisent-ils : nos espoirs, l'art ( " les colombes céramiques" me font penser à Picasso), la beauté. La forme, emplie de sonorités dures, est adaptée à cette distance que le poète met avec ce qu'il décrit. Allitérations, assonances à foison. Je lis ici n constat avant tout pessimiste de la société et de ses moyens de communication. |
papipoete
1/12/2024
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bonjour Pouet
je sais que l'auteur, peut nous montrer de l'écriture traditionnelle, mais justement pas sa " tasse de thé " Ici, nous sommes dans son domaine, où il excelle à désarçonner le prosaïste que je suis... où je me perds, mais sens bien que ce texte n'est pas bluette, au prince charmant. Je laisse le soins aux amateurs du cru, de venir goûter ce nectar calligraphique. |
Damy
1/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une cascade de vers vers l’au-delà des sensations expertes dans le chaos de l’espoir.
Difficile pour moi de saisir intellectuellement le message. Je suis avant tout un classique romantique. Mais « L’astrolabe des leurres » m’élève vers la même émotion que l’appréhension du street-art contemporain sur un blokhaus marin, c’est-à-dire la contemplation perplexe de la beauté noire sauvage. Un paradoxe inexprimable. J’apprécie les antonymes internes. |
hersen
2/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Et paf ! en plein dans la poésie que j'aime.
A mesurer le parcours de nous aux astres, bien des leurres nous leurrent, nos grandes idées s'aplatissent. Et de toute façon, on va mourir. Un poème assez noir, mais finalement lucide. Une très belle lucidité mise en mots. En plein dans la poésie que j'aime. Si je devais garder une seule image de notre fragilité -mais ce n'est pas possible, ton poème est très riche - les routes friables : comment dire mieux notre fragilité, notre destin incertain ? |