|
|
Anonyme
3/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour
Je verrais bien votre écrit en prose. Depuis ‘Les nuages’ jusqu’à ‘colibri’, ça se lirait d’un trait. La forme un peu décousue, ou décalée, a ceci d’intéressant que ça accroche, en sollicitant le lecteur, le poussant un peu dans ses retranchements, mais certains n’apprécieront pas, moi j’hésite… J’ai trouvé de belles images dans votre poème : ‘larme d’orange’, ‘la fumée des lettres’, ‘La mine du crayon de passage sur l’horizon discret’…’L’amour – colibri’, etc. Sur le fond (enfin la chute) l’écriture éternelle et la vie sans importance…si j’ai compris le propos, je n’adhère pas…mais si c’est cela, ce thème fera causer, j’imagine. En fait, ce ne doit pas être si simple... Cordialement, en espérant voir votre texte publié. Corbivan (en EL) |
Provencao
3/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'ai eu plaisir à lire et à relire cette poésie, où je me suis laissée porter par ces mots qui font tourner la tête ...
Ils présentent tout un faisceau de traits, intimement liés, tout d’abord le fugitif et l’éphémère, ensuite le mouvement incessant, et finalement la continuité du temps. J'en ai aimé l’axe temporel pour le fugitif: " Les Syllabes coincées entre deux rires de tombes Sépultures aériennes De L'amour-colibri" l’axe spatial pour le mouvement: " Les nuages sont des mots Et Avec le vent ils forment quelques phrases Duveteuses Et Lisses " Belle fugacité de la vie, conçue comme l’expression de la vanité terrestre, de la caducité des choses du monde, et de la mortalité des humains. Destin tout tracé avec l’inconstance de l' humain ou la versatilité de la nature des hommes. Beau vagabondage dans le monde avec vos vers; Au plaisir de vous lire Cordialement |
troupi
12/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut Pouet
Je ne suis sûrement pas assez audacieux pour écrire un tel texte, je parle de la forme, des majuscules étrangement disposées, mais je suppose que tu as une explication. Pour le reste il y a toujours certaines expressions qui n’appartiennent qu'à toi et que j'apprécie toujours autant. " larme d’orange"" fumée des lettres"" soleil bleu"" rires de tombes""amour-colibri" ça fait déjà beaucoup pour un poème si court. |
Brume
12/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Pouet
Ha ce dernier vers " La vie sans importance particulière ", les mots d'un poète blasé. Un poème surprenant, surtout sur la forme. Les contrastes m'ont beaucoup surprise: de la légèreté des nuages et qui peu à peu des comparaisons assez crues. La sensation tactile est bien bien présente que limite j'avais envie de grimacer face à ces mots: - " Poisseuses Comme du sang de boeuf" La forme avec ses découpages n'offre pas, selon mon ressenti, un effet bancal. Au fait cela donne une impression d'hésitation et/ou d'une éloquence nonchalante. Écrit de cette façon, cela permet au lecteur de saisir sa surprise pendant un petit moment avant de continuer sa lecture. Je ne me suis pas attardée parce que j'étais perplexe mais parce que je ne m'y attendais pas. Il y a à la fois de l'onirisme et des descriptions bien ancrées dans le réel. C'est une fusion assez réussie. Petit bémol pour - " L'écriture étern Elle" Je trouve le jeu de mot trop facile, un peu raté. Bien aimé ton poème un peu toqué. |
Anonyme
12/1/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Bonsoir Pouet,
Bah, non... désolée, mais je ne suis pas emportée par la mise en forme de ton poème ! Les majuscules isolées, les coupures improbables... tout tend ici à me disperser. Alors j'ai relu à ma façon et me suis laissée aller avec le vent qui écrit avec les nuages : "Les nuages sont des mots avec le vent ils forment quelques phrases Duveteuses et lisses Comme une larme d’orange Poisseuses Comme du sang de bœuf Tranchées Comme un quartier de Paris Ou de viandes mal famées La fumée des lettres De passage sur l’horizon discret La mine du crayon noyée dans un soleil bleu Les syllabes coincées entre deux rires de tombes Sépultures aériennes De l’amour-colibri Le Temps s’arrête puis reprend malgré Lui Les nuits sont courtes Les jours sont nuits L’écriture éternElle La vie sans importance particulière" et là j'ai retrouvé ta poésie telle que je l'aime. J'ai lu le cri, lui, elle et l'éternité entre deux silences de tombe. Tes « larmes d'orange » ont exprimé pour moi l'image de la douceur du fruit et de la couleur mariée à une pointe d'acide, telle va la vie en somme. J'ai aimé "l'amour-colibri" Cependant, je n'ai pas réussi à assimiler le « sang de boeuf », non plus les « viandes mal famées », même si dans ces dernières, le « mal famées » fait vibrer une image poétique certaine. Et que vient faire ici le "quartier de Paris" ? Voilà donc mon ressenti sur ce poème en demie teinte, qui envoie le chaud et le froid sans que j'arrive à faire pencher la balance de mon appréciation vers le peu ou le beaucoup... Ce sera donc un bien retenu vers le beaucoup par trop de Majuscule, grâce aussi à ce que j'aime infiniment l'univers vers lequel tend toujours ta poésie en général. Cat confuse quand même d'avoir détourné tes intentions pour sa convenance perso. :(( |
Anonyme
12/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Un très bon poème avec une structure hachée qui n'est pas habituelle chez l'auteur. Un changement de cap que pour ma part j'apprécie.
J'apprécie le contraste entre les mots doux et les mots durs, le beau et le laid, la vie et la mort ... ainsi que le découpage Majusculé (désolé pour ce néologisme foireux mais il est venu comme ça). Un poème Yin-Yang en quelque sorte. Il y a ce coté zen aussi avec cette notion de nuages-pensées qui défilent et s'effilochent pour laisser place à d'autres d'où ce découpage très pertinent à mon sens. Tout un ensemble évanescent. J'aime particulièrement le dernier vers. |
hersen
12/1/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Salut Pouet,
ça faisait un petit moment qu'on ne t'avait pas lu mais ça valait le coup d'attendre ! Du libre, libre, libre ! Des phrases duveteuses, lisses, poisseuses, tranchées; je ne suis pas sûre que je m'en remettrai ! je ne développe pas plus, je n'ai pas envie d'être un carcan pour ton libre. Un grand merci, Pouet, hersen |
LenineBosquet
12/1/2018
|
Salut Pouet, te revoilà ?!
Je t'aime bien Pouet comme copain d'Oniris, t'es même le seul que je tutoies ici, c'est dire ! mais je dois dire que, en général (il y eu des exceptions, comme "Hippolithe" il me semble), tes poèmes me passent par dessus la jambe, ou la tête, ou que sais-je encore. Je goûte peu d'ordinaire la poésie dite "libre" mais alors là, avec ce découpage si particulier, j'y capte encore moins que d'habitude, genre walou. Comme je crois que tu n'es pas homme à te vexer, je te le dis : cette poésie ne me provoque rien et je crois l'avoir oublié sitôt l'avoir lu. Sûrement une prochaine fois, ou pas hein, c'est pas grave. La bise. |
Raoul
13/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour, et si on parlait de liberté d'écriture…
Sensible, foutrac, libre comme des notes prises à la volée de sensations (je dis comme parce qu'il y a pleins de hasards qui n'en sont pas:)), j'aime beaucoup. On peut lire de plusieurs façons, on est dans les idées de l'auteur en vrac - les idées ou l'auteur… - Très sensible aux couleurs, aux miroitements jamais clinquants, au tranchant, à la précision, bref, au sensible du texte, jusqu'à son ultime vers. Pour chipoter, "L'amour-colibri"… Heu, là j'vois pas. Pour moi, ça ne fonctionne pas avec le reste du poème. Beaucoup aimé ce paysage déstructuré d'intimité. Merci pour cette lecture. |
Queribus
13/1/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour,
J'ai bien aimé la forme, d’entrée, qui, si elle ne fait pas l'unanimité, a le mérite d'accrocher l’œil et donne envie d'aller jusqu'au bout de la lecture. l'apparition de capitales d'imprimerie ça et là est déroutante mais vous devez avoir vos raisons. J'ai trouvé aussi quelques belles images très poétiques "les nuages sont des mots", "comme une larme d'orange""Mine du crayon noyée dans un soleil bleu", etc. Le fonds m'apparait très abstrait, réservé à quelques vrais connaisseurs et amateurs de ce genre d'écrit, mais peu apte à retenir le lecteur"ordinaire"; il a aussi quand même le mérite de n'être pas très long, ce qui facilite sa lecture. En un mot, j'ai aimé mais sans plus; par ailleurs, je ne pense pas qu'on puisse retenir et réciter ce type de texte. L'ensemble mérite quand même le respect avec une mention "honorable" pour le travail qu'il a dû demander. Bien à vous. |
Marite
13/1/2018
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Pouet,
Pour apprécier pleinement ce poème, les images évoquées, j'ai dû en modifier la présentation et là ... j'ai aimé. Je suis curieuse de savoir pour quelle raison tu l'as présenté de façon si étrange. Est-ce pour "innover" ? Pour satisfaire à une quelconque "mode" ? Ou encore est-ce lié à l'expression "vraie" de ta propre sensibilité ? Ah ! aussi j'oubliais : le titre ne m'a pas donné envie de lire la suite ... trop artificiel à mon goût. |
leni
13/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Salut POUET
Etonné par ce mode rédactionnel Passé ce cap je retrouve Les images MADE BY POUET Mine du crayon noyée dans un soleil bleu Les rires de tombes Et cette finale qui tombe comme un couperet La vie sans importance particulière Pourquoi écrtiternel?? J'ai aimé ces phrases duveteuses qui s'étonnent d'être entre elles et sont ficelées dans un emballage cadeau sans importance Salut amical Leni |
josy
13/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J aime bien la forme
la construction du poème baignée dans une atmosphère un peu étrange j ai pris plaisir de trouver tes mots sur des nuages... |
Anonyme
13/1/2018
|
Cher Pouet, vous avez pris du plaisir en écrivant ce pouèm.
Nous aussi en le lisant. Léger pétillant, un brin dada, un brin Char, un gros brin Pouet. Il ne va pas en profondeur il reste dans sa belle surface, peut-être est-il en train de se regarder ou de se réfléchir. Seriez-vous le Neymar d'Oniris ? |
Alcirion
15/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Pouet,
Moi qui n'aime pas trop les fioritures formelles, j'ai d'abord été arrêté par les majuscules en fin de vers. Et puis, je m'aperçois à voix haute que ça passe bien : ça donne un rythme cohérent en accent tonique détaché des deux vers (je ne sais pas si c'était ton intention). Une fois de plus c'est l'aspect "construction prosodique" qui me frappe : que ce soit en libre ou en contemporaine, on trouve toujours chez toi de l'imagination et de la recherche. Ici ça t'as permis de trouver un très bon rythme. Sur le fond, l'inspiration me fait penser aux surréalistes, à Eluard notamment. Ça reste évasif, les images sont originales (sang de bœuf), l'opposition féminin/masculin de la fin est bien trouvée et le dernier vers sibyllin laisse la chute à l'imagination du lecteur. |
Anonyme
15/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ah Gringo, c'est toujours un plaisir de te lire !
C'est rythmé mon phacochère ! J'adore la manière dont tu joues avec l'espace, les majuscules, l'absence totale de ponctuation, je me retrouve dans mes années d'école, avec les premières découvertes d’Apollinaire et d'Eluard... je me retrouve entraînée dans une danse (un peu à l'image des nuages avec le vent) entourée de mots volant à mes côtés. Happée. J'aime cette vision de l'art (de la vie) que tu poses, et la manière dont tu la poses. J'aime les quartiers (d'oranges, de boeufs, de Paname,...) leurs odeurs et couleurs, la violence et la douceur qui se suivent, se côtoient et coexistent sous ta plume de manière absolument exquise ! Je suis pas sure de comprendre tous tes choix (pourquoi tu coupes EternElle ?) mais je trouve qu'il émane de l'oeuvre toute entière uen émotion douce-amère assez bien foutue ! Merci, donc, j'adoooore les sushis :)) euh, te lire, mais les sushis aussi ! Au plaisir, Gringo, hasta siempre ! |
aldenor
15/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le beau projet que de former des mots avec les nuages ! Puis tant qu’à faire des phrases façonnées par le vent...
Je pense à la chanson de Michel Jonasz « Le vent ne ramène jamais les nuages d’autrefois » Les majuscules intercalées et autres effets d’originalité alourdissent je trouve la lecture, en tous cas n’amènent rien. Mais le sens du poème, qui transparait dans sa conclusion, est éclairant : l’écriture, la magie des mots, transcende la vie. |
Jocelyn
18/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Celui-ci j'ai adoré! C'est court, c'est simple, c'est beau, c'est inventif
|
Lylah
20/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Pouet,
J'avoue avoir été pas mal déroutée par cette mise en forme, certes originale, mais qui à mon sens n'apporte rien de plus à votre poème. Ceci dit, j'ai retrouvé en deuxième lecture le plaisir de lire "du Pouet" : "Mine du crayon noyée dans un soleil bleu Les Syllabes coincées entre deux rires de tombes " J'aime ! |
Anonyme
14/6/2020
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Pouet
Voici un poème qui frappe par l'originalité de sa lecture: un poème attentif qui lit les mots perlés par les nuages que le vent disperse ça et là, pour former des phrases d'une étonnante étrangéité! Plus même: un vrai poème surréaliste! Comment rendre cette poétique du vent, dans un langage humain sans trahir son esprit subversif? C'est là, à mon sens, la grande aventure de votre plume, qui mise, entre autres, sur la dimension graphique pour ajouter aux mots une aura sémantique ! Le jeu n'est pas nouveau, mais la création est originale. On est devant un poème visuel qu'il ne suffit plus de réciter. La voix non, la trace. Cela n'en fait pas pour autant une oeuvre plastique. Non, on reste dans la poésie, dans la belle poésie! Et de cela merci! J'ai aimé vous lire, Pouet! Un vrai plaisir ! Amitiés |
Sadbutfun
14/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une belle réussite côté rythme ! Ça me charme, personnellement je trouve l'effet réussi. Un peu court à mon goût, et malgré quelques relectures j'ai toujours l'impression de passer trop vite, et de parler davantage de bouffe que d'un réel délicieux "amour-colibri". J'ai l'intime conviction que le concept aurait pu être exploité davantage. Woops ! J'ai dis deux fois réussi, et deux fois davantage.
J'aime ce "Elle" et ce qui la précède, c'est un style de poésie qui m'interpelle. |