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Luz
6/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Écrire que la poésie n'existe pas à la fin d'un tel texte, comme c'est étrange... C'est vrai, on peut s'écorcher l'âme encore et encore pour écrire plus beau, plus fort ; parfois on y arrive, probablement... Pas facile de composer un long poème en gardant la poésie qui n'existe pas du début à la fin. J'aime tout ; très belle poésie libre. Bravo ! Luz |
Anonyme
25/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Pouet,
On sort sonné d'une telle lecture parce que chaque strophe est cadeau, parce que vous avez l'art d'agencer les mots, parce que de leur juxtaposition naît l'éclat d'une émotion. . J'aime tout, mais aussi " J'ai suivi à rebours l'impasse de tes yeux" ou bien " lorsque tu recopiais un verset de mon coeur". Je lis dans les méandres de ces vers une séparation, un bel amour qui se finit. Merci pour le partage |
papipoete
25/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Pouet
Il doit y avoir un message codé dans le titre, que bien plus malin que moi saura décrypter ! certes, l'auteur ( mais je sais qu'il sait faire ) ne tresse pas une cordelière d'alexandrins, mais ses vers en liberté obéissent à cette plume qui souvent m'épate ! ( il existe hélas de fort vilains dodécasyllabes... ) " la poésie n'existe pas "...comme dans ce tercet ( et si je sais nager/ce fut en me baignant/aux confins de tes lèvres ) ou plus loin ( un ange s'est pendu... ) tellement pas poétique ! NB comme j'aimerais savoir écrire ces lignes dont aucune n'est poésie ! C'est beau, mais si triste en même temps ! mais on sait bien qu'un poète ça ne rigole pas... vous ne devez pas être concerné, puisque votre texte dit " la poésie n'existe pas " Artiste des mots vous êtes, je n'en ai jamais douté ( même si parfois mes neurones traînent des pieds pour vous comprendre ! ) |
OiseauLyre
25/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pouet,
vous avez réussi un exercice périlleux avec beaucoup de panache et d’orgueil. Le titre place la barre du défi très haut. Un exemple de strophes que j’ai bien appréciées : « sur le balcon les âmes sèchent » « mais c'est en déchiffrant chacun de tes sourires que j'ai appris à lire » Un autre de strophes qui alourdissent un peu la progression : « un ange s'est pendu aux cils de l'espoir lorsque tu recopiais un verset de mon cœur » Je trouve que vous avez beaucoup progressé en poésie libre, je me permets de le souligner. Vous avez réussi aujourd’hui à éteindre mon œil critique pour me laisser baigner dans la mélancolie de votre texte. La première strophe est dense et rend difficile l’accès à la suite. Certains mots communs cassent un peu la délicatesse triste finement tissée et dénotent un peu : « rêves » et « anges ». Ces deux éléments pourraient vous servir peut être. Au plaisir, Merci |
emilia
25/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Faut-il conclure de ce poème que lorsque l’amour s’éteint, la poésie ne peut plus exister ou que celle-ci n’existant plus, l’amour ne peut perdurer ? Le narrateur semble nous confier « les peines » et la « tristesse » d’un amour défunt dont « le souvenir est éteint », appartient au passé(étendait/ esquissait…), en dénonçant les «manques » ressentis (aucune, si peu, rien…), le constat d’une « impasse suivie à rebours au détour d’un regret », un amour qui, cependant, a connu un certain éclat (j’ai appris à lire chacun de tes sourires… », me suis « baigné aux confins de tes lèvres », « mimé les couleurs de tes éclats de vivre », auxquels a succédé « le gris des silences », l’espoir s’éloignant quand « un ange s’est pendu… », le regard est « fané », les feuilles sont « mortes », puis survient l’adieu « d’un mouchoir » à l’instant du départ « sur les rails », quand « les masques figés » du couple s’accordent (désormais) avec les cendres et le café froid, aux détails signifiants…
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Provencao
25/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"combien de feuilles mortes
pour que tu n'oublies pas le regard fané que je portais sur toi" Sublime! Ces mots qui sourdent intarissablement et continuellement cette poésie, sans faire figure de guide. Ils mettent en réalité d'emblée le manque, le souvenir en présence de leur existence et de leur destin. Dès le moment où la poésie prend une mesure de la réalité , la fascination est certes là qui la guette de se decourager d'elle-même. Mais l’absence n’est pas le vide... Car ces cendres de la veille qui surgissent dans le tumulte même de l'instant qui s'en va, loin de faire désespérer la poésie de son destin, sont présentes pour lui rendre perceptible la trace et le manque. Au plaisir de vous lire Cordialement |
apierre
25/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Un magnifique et triste poème.Si les peines s'étirent sur un fil de fer et les âmes sèchent sur un balcon, la poésie ,elle ,ruisselle partout dans ce texte .Quelles images citer en particulier ? eh bien ,toutes !
Du grand art ,bravo et merci Pouet ! |
Vincente
25/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est un poème en trois parties dont chacune a son importance.
Une introductive, au présent, celui d'un état des lieux affectif où "sur le balcon / les âmes sèchent". Une au passé, mais qui est celle, paradoxalement, de l'espérance, celle où "un ange s'est pendu / aux cils de l'espoir". Et en final, une dépouillée, assertive et nue, dans un présent intemporel, en un vers qui achève le poète, celui qui tentait par son regard…, achève son poème, lui qui s'abrège prématurément, se niant dans l'incertain, et achève le lecteur qui est pris au piège et doit accepter ce qui est alors une évidence, l'espoir a vécu et l'amour s'est perdu… Dans la première partie, nécessaire pour contextualisé les mots reconstructeurs à venir, seules deux strophes m'ont vraiment séduit : " la rouille du soleil sur tes doigts esquissait comme le ruisseau jauni d'une lueur incertaine …sur le balcon les âmes sèchent " Par contre les deux autres parties sont d'une force prégnante, à la fois aveux de fragilité, mais douées d'une sensibilité et d'une "attentionnalité" puissante. C'est beau dans l'image et dans le mot, très touchant, singulier, un vrai plaisir de lecture ; en fait on est porté au-delà de la lecture, on oublie les signes pour se ravir du sens et de l'émotion, malgré la douleur qu'elle implique. Mes deux strophes préférées : "j'ai suivi à rebours l'impasse de tes yeux au détour d'un regret je me suis retrouvé et si je sais nager ce fut en me baignant aux confins de tes lèvres" Quand l'auteur se désespère des "mots (restant) sur le parvis des rêves", et nous convainc avec lui que "la poésie n'existe pas", il nous a bien emporté par la magie de son verbe au-delà de sa forme. Pourtant cette persuasion conditionnelle qui se conjugue au présent est implicitement interrogative, elle doit se lire en creux : "la poésie n'existerait-elle pas ? Ainsi elle est au contraire l'affirmation de son existence inextinguible. Il faut saluer le geste "poétique" impensable. |
hersen
26/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Ceci n'est pas une pipe.
Combien tu nous démontres, Pouet, que tout dans la vie est poésie. celle-ci est directement reliée à toutes les émotions que nous ressentons, que nous ne savons pas toujours dire. La poésie n'est pas. Elle EST. Mon com est court, je ne décrypte pas le texte, j'espère qu'il n'est pas modérable, mais honnêtement, je n'ai rien à dire de plus. |
tundrol
27/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une vraie merveille ce poème. Toujours des surprises, jamais de l'attendu. Et des beaux sentiments en plus.
sur le balcon les âmes sèchent Le quotidien fleuri, profond, intime, expressif. Bravo. Moi aussi je voudrais bien prendre des cours de natation si c'est possible. |
STEPHANIE90
29/3/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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"La poésie n'existe pas"
et bien dans ce cas, vous l'avez inventé Pouet. Tout est poésie ici: "sur le balcon les âmes sèchent" "car j'ai repeint les murs du gris de mes silences en mimant les couleurs de tes éclats de vivre" "des mots sur le parvis des rêves" quelques éclats de bravo pour ces jolis mots, rien de trop pour un merci à demi mot. Stéphanie |
Angieblue
23/6/2020
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Ce poème m'a bouleversée.
La phrase finale comme une sentence a résonné en moi comme la phrase d'Aragon "Il n'y a pas d'amour heureux". C'est ironique, désespérant, mais c'est l'histoire de la vie. J'ai aimé la poésie, le lyrisme et la nostalgie qui émanent de ce texte. C'est d'une tristesse majestueuse et les images sont fortes. Mes passages préférés sont: "Le souvenir éteint de ce linge froissé sur un fil de fer tu étendais nos peines" "sur le balcon les âmes sèchent" "car j'ai repeint les murs du gris de mes silences en mimant les couleurs de tes éclats de vivre un ange s'est pendu aux cils de l'espoir lorsque tu recopiais un verset de mon cœur" Enfin, il n'y a pas de mot, c'est tout simplement beau et bouleversant! |
Eki
15/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est l'émerveillement...
Un poème touchant qui bouleverse. Il y a des mots que l'on aime serrer sur son coeur...Toute la poésie est là. |