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Anonyme
17/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Voilà plusieurs fois que je reviens sur votre poème ; je le trouve tellement étrange ! Ne sais par quel « bout » le prendre.
À troisième ou quatrième lecture, je me rends compte que la fin me permet de prendre pied sur un sol plus stable alors que je pataugeais grave. Ce regardinier (jolie invention, d'ailleurs), s'il allait au bout de son ouvrage au lieu de creuser peu profond, ne révélerait-il pas la vérité des choses sous l'apparence au lieu de simplement effriter cette dernière ? Recule-t-il devant sa propre audace, renonce-t-il, par timidité devant cet « être » qui ne souhaite voir, à accomplir son destin ? Alors il s'échine à cultiver des yeux mais sans leur permettre d'arriver vraiment à maturité… Cette image me plaît, je la trouve puissante mais, d'un autre côté, crains que la métaphore pointe sur la figure du poète « mondain » qui s'attache à plaire sans aller trop loin, sans bousculer les cadres. Telle est l'interprétation qui me vient spontanément à l'esprit ; si elle correspond à vos intentions d'auteur ou d'autrice, je dirai que la montagne bizarre et stimulante accouche de la souris du convenu. J'espère donc me tromper. Une mention pour le « sol oculaire » ! Je trouve l'association mystérieuse et élégante, peut-être à cause de sa sonorité. Quoi qu'il en soit, je suis curieuse de découvrir les tenants et aboutissants de votre poème s'il est publié. |
Asrya
27/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un poème atypique, imaginatif, qui joue sur les mots et la langue oculaire.
Des images qui se succèdent et offrent un tableau enchanteur de ce qu'est ce "regardinier" ; pendant ophtalmologique, ou simple création de l'auteur, il y a derrière ce texte quelque chose d'onirique qui m'a prodigieusement séduit. Je ne suis pas certain de comprendre la volonté de l'auteur derrière ses mots, derrières ses vers ; mais cet écrit m'a touché. "le ciel de rocaille" ; 'l'image est attrayante, pourquoi pas, mais je n'ai pas compris le lien avec l'effondrement sur le "sol oculaire". Le dernier vers fait défaut à mon sens, au-delà du sens espéré, je le trouve très "laid", et en dehors du rythme du reste du poème. J'imagine qu'il y avait une meilleure manière de le formuler pour que cela reste en harmonie avec l'engagement proposé au préalable. Un élan contemplatif qui aurait matière à faire un excellent conte. Merci pour le partage, Au plaisir de vous lire à nouveau, A. (Lu et commenté en Espace lecture) |
Vincent
27/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pouet
J'aimerais bien faire une peinture de votre texte tant je le trouve plaisant et plein de bonne humeur Je ne sais pais si j'en serais capable... Déjà l titre sr super, c'est intellectuellement extra et la suite du texte est de la même qualité Je suis certain que la poésie est la porte ouverte sur votre jardin secret où il y a des Prévert et des Trenet "C'est un jardin extraordinaire..." |
Marite
27/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Insolite et énigmatique, ce poème recèle un tel mystère qu'il est difficile de le laisser sans s'y arrêter, y revenir, s'y arrêter encore ... et encore ... La clé est peut-être contenue dans les vers clôturant le propos :
"Il effrite l'apparence avec ses mains de terre, mais creuse peu profond. L'être ne souhaite voir." C'est l'image des chroniqueurs, journalistes et débateurs de tous bords qui s'est imposée à moi ... peut-être à tort. |
Provencao
27/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Pouet,
"Le ciel de rocaille s'effondre fréquemment sur le sol oculaire où cet homme penché cultive des prunelles, déracine des iris, bêche des cristallins…" Penser ainsi la contemplation ouvre le champ à une nouvelle détermination de l'observation. Moi, j'y ai lu une analyse de la perception. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Myo
27/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pouet,
Faire pousser des yeux ?? Une façon peut-être d'apprivoiser les regards, de les comprendre mieux, d'en être l'instigateur, la cible aussi. Dommage qu'il n'ose creuser plus profond ce regardinier, de peur de prendre le risque de repousser ce qui...pousse.. sans doute. Un poème énigmatique comme vous en avez le secret mais une réelle poésie dans ces jeux de mots déroutants. " des rognures de miroirs " ... j'adore. Merci Myo |
Eskisse
27/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pouet,
C'est un personnage inédit en poésie que ce regardinier qui travaille au jardin des regards comme pour nous inviter à mieux contempler, à mieux imaginer, à mieux observer et déchiffrer l'autre. Il réalise un "coup d'éclat" avec ces "rognuresde miroir" et cette " substance mica" et ces"copeauxd'éclipses". Il semble tout droit sorti de la terre comme du ciel. Un démiurge. Le tour de force de l'écriture est de mêler les lexiques de l'optique et du jardinage dans un entrelacement cabalistique. |
Tomoe
27/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Il sème des yeux, nuit à nuit, à l"abri des regards mais sait qu'on ne récolte que ce qu'on a semé .Plutôt que de se voir dans les yeux des autres il en cultive pour les avoir à sa convenance . Mais d' avance ils vont le condamner : rognures, copeaux, torve , que peut-il naître de positif de ces tristes éléments .
Il y met des tuteurs faits de cils , qu'il dit faux . Mais les cils ne sont que les rideaux des yeux . Les yeux vont donc pousser mais derrière de faux rideaux qu'il a mis pour se dissimuler. Il en est la pépinière , oui, mais d'un terreau malsain et ouvrir grand les paupières ne se fait que sur une triste réalité ; le ciel (sa spiritualité) s'effondre sur le sol oculaire , la réalité visible . Il effrite l ' apparence , celle de sa superficialité , mais ne veut pas creuser profond car là il y a la profondeur des regards portés sur lui et trop dangereux à affronter Cet être qui ne veut pas voir et donc pas savoir , c'est vous ? Co lecture de votre poème comme celle d'un rêve en suivant le dictionnaire de la psychologie du rêve .Droit à la triche et moi j ' ai pas fait grand chose . |
TomAstral
27/1/2023
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Joli. Le titre de ce poème me renvoie à un ressenti qui me parle.
Oui le regard se cultive, s'alimente. Un regard a besoin d'être arrosé. J'aurais bien des questions à poser à un regardinier. Tout comme les plantes, tous les regards poussent-ils en direction d'un soleil ? Si oui, comment s'appelle ce soleil ? A quel point penses-tu que parfois un regard doit être taillé ? Jusqu'où vont les racines d'un regard ?... Oui, bien des questions. Peut-être m'appellerait-il vieille branche ou brin d'herbe. Et peut-être l'encouragerais-je à aller plus loin. Je serais tenté de lui dire : Oui, souvent l'être ne souhaite voir... jusqu'au moment où il voit au-delà... Et son regard peut mettre en faire pousser un autre... |
fanny
27/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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C'est joli, original et d'une très grande poésie.
J'ai adoré, surtout au début quand je me laissais porter en espérant qu'il n'y ait rien à comprendre, mais vers la fin, le doute s'est insidieusement glissé en moi : c'est quoi ce type qu'effrite des apparences mais qui veut pas creuser, qui plante des yeux mais veut pas voir, manquait plus que ça. Ce qui me rassure c'est que les autres ne sont guère plus avancés que moi, pourtant tout le monde creuse en écarquillant les faux-cils, mais au final on bêche quand même d'un air un peu dubitatif. Bon bref, moi j'ai regardé, j'ai vu que c'était beau, j'ai aimé, ça me suffit. |
papipoete
27/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonsoir Pouet
Je suis en retard... Mais de lire ces vers, je suis si ému par leur tendresse, et ceux de la strophe " le ciel de rocaille... " embuent mes paupières ; ( certes il fait très sec chez moi, mais je crois que le poète m'a décoché une flèche en plein coeur, d'un seul trait... NB preuve encore s'il en était, que la poésie libre peut rutiler autant qu'une rivière d'alexandrins. Tout le monde voit, mais sait-on regarder, au point de faire pousser un jardin de poésie... On peut trembler de peur, mais aussi d'émotion ; ma plume me jette un oeil " dis papa, tu crois que je pourrais écrire aussi beau que ça ? " Je voudrais être peintre, et ne pourrais attendre à demain, et prendrais mon pinceau à deux mains... De la belle ouvrage ! |
Quistero
28/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Nous n’avons pas les yeux assez grands pour que toute chose qui existe ait sa place à l’intérieur, ne soit jamais oubliée, d’où peut-être la frénésie du personnage à en cultiver, des yeux. L’énigmatique dernier vers laisse à penser, par crainte ou pudeur, que l’individu se refuse à voir ses propres racines , à les joindre à la nomenclature de ce qui est et à cours. Nous sommes plutôt lâches dans l’intimité. Par le style adopté, la torsion de certaines tournures, le tombé de certains vers, j’ai aussi pensé en lisant ce poème à la conception esthétique d'un Raoul. Merci.
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Luz
28/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pouet,
Très original. L'entame du poème est franche : "Lui, fait pousser des yeux." Et puis, tout s'explique naturellement, c'est pas très compliqué comme culture. Le plus délicat, chaque regardinier le sait bien, est l'arrosage : il faut des larmes, mais une quantité adaptée au temps qu'il fait, aux émotions, au ciel de rocaille... Les trois derniers vers sont du pur génie. Merci, Luz |
Catelena
28/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Le Regardinier. Déjà, ce titre étrange ne fait qu'attirer l'attention. Il alimente les suppositions.
Quel est ce jardinier qui fait pousser des yeux ? Quel métier étonnant, d'autant plus que « l'être ne souhaite voir. » et qu'« il effrite les apparences avec ses mains de terre. »... Le poème est très court. Pourtant, truffé d'images à la pelle, toutes plus surprenantes et imaginatives les unes que les autres, il est d'une richesse folle. Même si elle ne saute aux yeux (encore eux) qu'après la deuxième, voire troisième lecture. Car oui, il faut creuser au-delà des apparences et ne pas avoir peur de se laisser-aller à ses allusions suggestives. Ce dont il parle, ce poème, je ne sais trop, le poète nous en dira peut-être davantage, ou pas... Ce qui est vrai, c'est que j'ai fini par entrer dans la danse, avec cette impression tenace d'avoir mis mes pas dans ceux de celui qui tient la plume... Un vrai petit plaisir non négligeable. Merci pour cela, Pouet. Elena |
Miguel
28/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Il y a le titre, original, et l'incipit qui est frappant. Après, on ne voit pas trop quelle est la réalité de ce personnage, ni la nécessité de faire pousser des yeux, et je dois dire que toutes les images ne sont pas claires; mais enfin ce n'est pas mal écrit.
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gino
28/1/2023
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Le titre un jeu de mot artificie
Des organes oculaires, quelques mots poétiques (à la rigueur), un liant naturel, un peu de terre, une pincée d’Univers, puis remuer à la spatule en bois de poirier. Laisser un peu refroidir et servir aux admirateurs. Désolé. Je n'aime pas ce poème. Il me semble dait À la va-vite. On ne sait pas d’où on part et où on va . Comme uf aveugle de Bruegel Mais lsurtout c’est l’utilisation de l'anatomie de l’œil à des fins jardinières « Bêcher le cristallin », « arracher les iris », « un pépinière en serres conjonctives ». cest, brutal. Irrespectueux pour cet organe !! J’ai moi-même passé 6 mois comme interne en ophtalmologie. Derrière un microscope à fente la plupart du temps. L’œil est un organe tellement beau !!!! d’une beauté astrale, corallienne. et vous en faites un objet de fantasmes jardiniers. MAis il vous aura valu d'être un chef à 5 plumes. Bravo. |
embellie
28/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Je salue l’originalité du thème, et son traitement, dans ce poème.
Lui, celui qui fait pousser des yeux, a retenu mon attention, mais j’ai regretté une lacune. Il fait pousser des yeux « autant par habitude que par désœuvrement ». N’est-ce pas décevant ? Il n’est pas fait mention de cécité. Il me manque l’empathie qui aurait dû pousser ce « regardinier » à offrir le résultat de ses créations aux personnes qui en ont le plus besoin, les aveugles. Et je ne suis pas d’accord avec le dernier vers. Je suis sûre que l’être souhaite voir. |
Myndie
29/1/2023
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Bonjour Pouet,
je ne sais pas si je dois saluer ici le poète, le peintre ou le cinéaste. Est-il nécessaire d'avoir les clés pour apprécier cette poésie là, imaginative et semblant naître du domaine des rêves ? Et prendre le risque d'aller à contresens de la pensée de l'auteur qui se plaît à troubler le lecteur en bousculant ses ressentis ? Je préfère m'abandonner au plaisir de la lecture, aux images qui s'émancipent de la réalité et piquent l'imagination. Si le titre est un clin d'oeil aux oulipiens, il y a dans tes vers autant de la fantaisie surréaliste d'un Dali que de l'inventivité onirique d'un David Lynch. Comme toujours Pouet, tu nous fais le cadeau de ta poésie originale et tellement séduisante. Ni banal, ni déconcertant mais juste singulier, ce regardiner recèle de jolies pépites : « des rognures de miroirs, quelques copeaux d'éclipses » « Le ciel de rocaille s'effondre fréquemment sur le sol oculaire où cet homme penché cultive des prunelles, déracine des iris, bêche des cristallins… » Tout le poème en somme... J'ai aimé beaucoup ++ Myndie |
Vincente
29/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Lui regarde le regardeur qui cultive en son jardin tout ce qui s'offre à lui et dont il fera ses arguments de vie, sa nourriture, ses émotions, ses compréhensions.
Lui poète, apprécie la dynamique existentielle de cet autre en lequel il se reconnait. La fusion entre les deux angles de vision de ce qui constitue une personne exprime en quelque vers le transfert entre la véracité relative que perçoit un regard et son assimilation dans les composantes de la structure personnelle du regardant. Outre l'acuité de l'auteur face à cette mise en perspective ontologique distanciée, presque surplombante dans le principe, ce qui m'est apparu très "réussi" dans ce texte, c'est que le regard très philosophique est servi par une expression simple, je dirais même tendre. Le narrateur off est attentionné, il voit ainsi plus que le rude contenant d'une réalité crue, indubitablement crue par lui ; le dédoublement qu'il opère grâce à la générosité originelle de l'auteur, permet de rendre l'énoncé profond et la parole légère. Et ceci bien que le regard œuvre de façon très partielle pour "apprécier", puisqu'il avoue qu'il "effrite l'apparence avec ses mains de terre, / mais creuse peu profond." La chute "L'être ne souhaite voir" va d'ailleurs encore plus loin, et vers le haut de la conscience et de la sagesse. Ne souhaitant voir évoque le fait que, ne prétendant pouvoir tout voir, il se contente de ce qui est à sa portée pour le bonifier, le "jardiner" de son regard, sa compétence bonifiant le simple, le modeste, le proche, les proches, la vie, "semer nuit à nuit" quand les paupières se ferment, le plonge dans le sombre du ressourcement, de sa terre, son environnement, son entourage, là où les racines s'argumentent. J'ai adoré le premier vers : "Lui fait pousser des yeux", plus encore que le titre joli mais tout de même un peu "fabriqué" là où le reste semble d'une nature toute naturelle. |
hersen
30/1/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Bonjour Pouet,
Un très bon poème sur la "culture" des yeux, la conscience du regard que l'on porte sur ce que l'oeil "voit". Cette idée de creusement superficiel est très bien dite, je la trouve fort impactante. J'ai éprouvé, d'une certaine façon, un malaise à voir ainsi l'oeil fouillé d'outils rudimentaires, ça m'a fait mal à mes yeux à moi. Donc l'impact est bien là, de cette notion d'effort pour s'ouvrir, ouvrir les yeux. les serres conjonctives : elle m'a bien fait rire, celle-là, du Pouet tout craché ! J'ai par contre un bémol pour le titre, je lis regard, garden, jardinier, je trouve que ça fait un peu trop lourd, le résultat n'est (à mon seul avis) pas assez dans le ton du poème.(ce qui fait que j'aime "bien" au lieu de "beaucoup", car le titre d'un poème est pour moi aussi important que le poème lui-même, il en est une partie non détachable) Merci de la lecture. |
EtienneNorvins
5/2/2023
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A l'heure des 'voirnassiers', comment ne pas aimer cet humble, inventif et patient 'regardinier', un peu Candide, un peu Sisyphe...
Merci beaucoup pour le partage ! |
Cyrill
11/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pouet,
Que voilà un beau poème, dans la même veine que certains autres assez récents de toi où tu décris également des êtres surprenants. Et qui fait la place belle à l’imaginaire burlesque, aux formules visuelles comme ces « copeaux d’éclipses » ou cette « substance mica de consistance torve ». Il y a quelque chose de l’enfance dans ces inventions tendres, à commencer par le néologisme du titre. J’y lis cependant quelque chose de profond, parce que l’enfance est une quête de sens – entre autre, hein, et puis quelqu’un a dû le dire mieux que ça. Et j’y lis surtout cette espèce de désenchantement que je suis enclin à partager à propos de la capacité à voir et vouloir voir ce qu’on n’a pas trop envie de voir. Des peaux de sauss’ devant les yeux, quoi, mais j’y reviendrai ailleurs. |
Eki
26/9/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un titre attirant...J'ai eu envie d'en savoir plus.
Il est très insolite ce regardinier. Peut-être a t-il simplement compris que les yeux sont le regard de l'âme. Mais il semble dans le noir, peut-être pour ne rien avoir à voir... Un genre de voyant non voyant...du visible à l'invisible. Très énigmatique et plein d'innocence...ce poème. Ce regardinier veut-il nous jeter de la poudre aux yeux, nous prendre entre quatre yeux, probablement qu'il veut nous avoir à l'oeil, nous charmer.... Bon, en même temps, il fait pousser des yeux....J'imaginais mon potager avec un nombre incalculable de paires d'yeux à me scruter en faisant rouler leurs globes oculaires pour me faire les gros yeux...Un vrai film d'horreur... Que nous dit le dernier vers ? Que lorsqu'on ne veut pas voir, on ne voit rien.... Eki a votre plume à l'oeil |