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papipoete
31/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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contemporain
Je me souviens de ce panel qui faisait toutes ces couleurs de toi ; du blanc de ton sourire au rouge d'un collier de framboises et l'ambre de tes mots " tes sinon, tes pourquoi " . Et le grand désordre de nos linges froissés, nos cheveux ébouriffés ! Je me souviens de tes monts, tes creux, de tes moindres recoins entre mes bras témoins ... J'ai tout compris maintenant ... NB une écriture élégante et des images touchantes ( la tendresse apprentie de nos gestes de bruine ) en est un bel exemple ! papipoète |
Marite
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Panorama de souvenirs tout en élégance, tendresse et douceur. Du premier au dernier vers, la poésie est si présente qu'elle pourrait, je pense, inspirer un violoniste dont l'accompagnement la magnifierait.
Ces "Je me souviens" qui me séduisent tout particulièrement : " De ton cœur qui filait au sable de mes doigts. La tendresse apprentie de nos gestes de bruine Et l’ambre de tes mots : ..." Mais aussi : "Des flocons de ton âme en berne sur l’été Qui figeaient la surface de mes songes mouvants." Seule expression dont je n'ai pas percé le mystère : " un cri d'aventurine" ... L'aventurine étant une pierre symbolisant la liberté d’esprit, la connaissance et représentant pour les Celtes la spiritualité, la connaissance de la magie. Mais peut-être qu'une telle expression de souvenirs relève de l'élévation spirituelle et magique de l'esprit. |
Robot
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte qui retient l'attention par ses trouvailles métaphoriques et ses images. Voilà une poésie qui parle aux sens et au cœur.
Un vrai texte libre, dans son expression et sa forme qu'aucune contrainte ne vient entacher. Une petite réserve pour les parenthèses qui ne me paraissent pas d'une utilité primordiale. |
Anonyme
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pouet,
De très beaux vers, et même, disons-le, quelques-uns sont magnifiques. C'est frais, c'est couleur été, c'est l'amour un rien désuet, un côté "été indien" de Joe Dassin ( ce n'est nullement péjoratif, bien au contraire), c'est mon ressenti de l'ambiance pour le tout début du texte. Ensuite, voilà que cela se grise un brin (" exil perpétuel de nos voeux écorchés... l'exquis tremblement de tes joues égarées "). Une histoire d'amour, ou le souvenir d'une histoire d'amour, servie par des associations de mots originales, recherchées, délicates, harmonieuses, sans torture et qui semblent si naturelles. Un très beau travail pour moi même si nous n'avons pas tous les codes pour mieux pénétrer votre pensée, mais là ne serait-ce pas l'envie d'un coup d'oeil dans le trou de la serrure, un petit côté voyeurisme... ?? J'ai beaucoup aimé: "D’une rose agenouillée au creux de tes murmures", "En l’exquis tremblement de tes joues égarées.","D’un collier de framboises, d’un cri d’aventurine, De ton cœur qui filait au sable de mes doigts. La tendresse apprentie de nos gestes de bruine","de l’écharde du vent ; Des flocons de ton âme en berne sur l’été Qui figeaient la surface de mes songes mouvants"... Presque tout en fait. Je pense que le titre veut dire: Images de l'amour qui défilent sous des accords romantiques de violon. Bravo à vous pour ce si joli texte. |
silvieta
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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De très belles images qui nous emportent.
"Le miel des ans bruns" est une trouvaille. J'ai presque été déçue de la rime avec "embruns", conçue pour pointer du doigt le jeu de mots précédents. Faire confiance aux lecteurs! "J'ai éventré le monstre de nos peines siamoises" ? je n'ai pas compris quel était le cheminement de pensée du narrateur. S'est il remémoré son couple qui se délitait? ("tes sinon/ tes pourquoi") ou les bons moments (il parle de "tendresse") et comment a t il "éventré le monstre", ce n'est pas dit. Je n'ai pas tout compris mais puisque le texte est beau, qu'importe. |
Francis
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une succession d'images qui expriment poétiquement la douceur: miel, vanille, framboise, flocons... mais aussi les jours heureux vécus à deux : tes yeux, tes murmures, tes joues égarées, ton cœur...Derrière chaque image, pudiquement l'amour se dévoile pur, éternel. Ni la mort, ni le temps ne pourront effacer ce chemin des deux âmes siamoises. La plume le confie avec une grande délicatesse.
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Sodapop
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème très riche en images et en émotions. On parcours ce poème avec toi et ayant la possibilité de se l'approprier.
J'ai beaucoup aimé les jeux de mots "ans bruns" et "embrun", "aurore" et "eau rare". C'est très technique et à la fois, ça donne une sensation de simplicité et de liberté. J'ai un peu moins aimé la strophe qui débute par "Je me souviens d'un port...", j'ai un plus de mal avec la rythmique à ce niveau là et le quatrain me semble assez lourd avec la succession "du temps,des rochers et de ma foi", ça semble moins abouti dans la recherche. Le derniers vers sera mon préféré et il fini à merveille ton poème. Bravo. |
MissNeko
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet!
Tu nous as écrit un bien joli poeme! Ce que j ai aimé c est les associations de mots ou d'idées qui donnent une tonalité très colorée et originale. Tu a su créer des associations très intéressantes : - l'ambre de tes mots - l'écharde du vent - sourire de craie - peine siamoise Un "je me souviens " emprunt de poésie nostalgique On voyage dans ces souvenirs intimes avec pudeur. J'ai moins aimé " paquebot d'ardoise". Le mot paquebot, je ne le triuve pas très poétique par rapport au reste du vocabulaire employé. Au plaisir de te relire |
Anonyme
18/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je suis un peu embarrassé après lecture de ce poème.
J'entends que la poésie puisse se dérober à la réalité brute et nous proposer précisément d'esquiver le réel avec des images audacieuses et inhabituelles. Cependant, je reste perplexe. Je me demande si ce texte ne sacrifie pas un peu trop aux belles sonorités plutôt qu'au sens. En toute honnêteté j'ai détesté en premier lieu ce jeu d'homophonies entre "les ans bruns" et "les embruns" mais passons. Il y a beaucoup d'images qui me restent inaccessibles ensuite (ce qui ne veut pas dire qu'elle ne soient pas "justes" ou "travaillées". Exemples: "D'un sourire de craie avachi sur l'aurore." La sonorité est merveilleuse, on ne peut rêver mieux mais de quoi est-il question? De l'aube (alba = blancheur) cédant aux premiers feux dorés de l'aurore? Une rose agenouillée? Je ne comprends pas l'image. ...des plis de ton armure qui tapissaient mon souffle. Là encore je ne comprends pas l'image [vous allez décidément me prendre pour un idiot complet ;] Je me souviens d’un port qui nous cherchait parfois, j'adore cette image qui est très belle et me parle (enfin! me direz-vous) De l’exil perpétuel de nos vœux écorchés, (je ne comprends pas non plus l'image) ma foi En l’exquis tremblement de tes joues égarées. (j'adore cette image pour la substitution qu'elle opère entre les joues et le regard à qui l'on attribue plus volontiers l'égarement qu'aux joues mais ici je comprends la subtilité) Je sais ce qu'est une aventurine....mais le cri qu'en est-il? En revanche la sonorité de ce tercet est très aboutie :) Ce sera tout, le reste est clair. Merci à vous |
Anonyme
18/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Litanie exquise,
des mots sur des images, et le don de Pouet, marié tout ça pour en faire un poème sublime. Je suis à chaque fois ébloui par vos écris. Merci. |
widjet
18/1/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Dans les moins :
- le "avachi", me semble disgracieux (il contraste avec le sourire et l'aurore, je trouve) surtout que plus loin, il y a du nettement plus harmonieux avec le même état d'esprit (ton âme en berne) - ce sentiment d'artifices sur les jeux de mots ans bruns/embruns et aurore/eau rare (je ne dis pas que ça ne fait pas sens, après quand on veut y trouver un sens on y parvient toujours :) Dans les plus : - l'écharde du vent - l'ambre des mots - les peines siamoises Comme souvent, mon appréciation et mes réticences ne se basent presque qu'exclusivement sur les images, presque pas sur le sens ; ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas, mais disons que c'est un peu le revers - à mon sens - de certaines tes productions (ce déséquilibre... ou ce que je perçois comme un déséquilibre) à savoir je suis tellement sollicité (et souvent séduit, voire impressionné) par les métaphores que parfois j'en oublie de regarder ou de m'intéresser au fond, à ce que ça raconte. C'est pas grave en soi, mais du coup mes perceptions et donc mon avis en deviennent peut-être plus limitatifs, plus restrictifs, c'est dommage (pour moi surtout) W |
Cristale
19/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Pouet,
Beau comme un poème, tendre comme un coeur aimant, romantique comme j'aime, des mots sonores quand je les entends et de la musique : harpe, violon, piano... nostalgie, espoir et désespoir se mêlent intimement en quelques mystérieuses métaphores. "Aujourd’hui je te crois… J’ai éventré le monstre de nos peines siamoises." ...me laisse coite... Vous m'avez conquise cette fois-ci Pouet avec ce pouème raffiné et plein d'émotion, je dirais...enfin vous avez osé libérer les tendres fêlures qui se cachent sous votre plume...pardon : clavier. J'ai lu des sentiments, du vocabulaire, du rythme, des images vivantes, colorées souvent, voilées parfois et ce vers que j'adore, entre autres mais je ne peux tous les citer sinon je citerais tout le poème : "D’une rose agenouillée au creux de tes murmures," J'aurais aimé l'écrire ! J'arrête là mais vous l'aurez compris, je suis enchantée de ma lecture. Bravo et merci ! Cristale Edit. : permettez-moi de rehausser ma note après relecture |
Anonyme
19/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Quand j’ai lu ce poème la première fois, je me suis dit « Punaise ! Ça c’est du grand art ! Quel panache, quelle inspiration ! » et, en le relisant je reste sous le charme, y'a pas à dire.
Seul le titre 'Panorama violon' me paraît un peu surprenant, les ans bruns, suivis des embruns aussi un peu maladroit peut-être… À part cela – comme si au début, titre compris, ça peinait un peu à trouver sa voie – ou plutôt son envol…car après ça décoiffe, enfin pour moi - et je suis admiratif. D’ailleurs, j’avais eu la même impression - d’une certaine virtuosité - en lisant ton poème 'L’heure de nuit' que je n’avais pas commenté, car d’une certaine manière je ne savais pas par quel bout l’aborder. À te relire. |
Brume
19/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pouet
Alors malheureusement jusqu'à "La promesse d'un toit" je n'ai pas été touchée. Trop sirupeux. Mais la suite m'a beaucoup plu. Les images me plaisent mieux et aussi que je ressens plus de passion qui prend de plus en plus de souffle; Petit bémol: ans bruns/embruns- bof bof. Le dernier vers est une pépite. |
Michel64
19/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai aimé ce poème dans son ensemble avec de très jolies métaphores.
Ce que j'ai moins aimé : - L'aquarelle des ans bruns rimant avec les embruns aurait pu être évitée à mon sens. - Des poudres de vanille, de tes yeux, de ... L’eau rare. J'aurais bien vu ces points de suspension. - Qui scellèrent le sursis de nos doutes enlacés. Dommage ce 13ème pied qui accroche, même si la catégorie le permet. Peut-être, entre autres : "Qui scellèrent l'union de nos doutes enlacés." Mais bien sûr "c'est vous qui voyez" comme disait l'autre. Il y a d'autres treize pieds par ailleurs, mais celui-là, je ne sais pas pourquoi. Pour le reste bravo...et merci pour ce bon moment. Michel |
Anonyme
20/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Il y a dans ce poème comme de drôles d' évidences, des liaisons de mots qui n'ont parfois aucun rapport entre eux mais qui font mouche quelque part dans le cœur.
Il y a du René Char (c'est déjà pas mal) là dedans. Un bémol sur "l'aquarelle des ans bruns", les aquarelles, d'après ce que j'en ai vu sont souvent couleurs plutôt pastel délavé. ou sur "l'écharde du vent" J'aime en revanche la sonorité en x après la promesse d'un toit. Au delà de ces multiples images, une histoire se dessine quand même. |
Lulu
21/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pouet,
j'ai d'abord lu le titre, lequel ne me disait rien en terme de sens, mais j'ai pensé le trouver dans le texte... En fait, après lecture, il m'échappe tout de même... Je me suis arrêtée une bonne minute sur le second vers qui m'a poussée là encore un peu plus vers la perplexité. Enfin, qu'avez-vous voulu dire par "L'aquarelle des ans bruns". Je trouve la sonorité "des ans bruns" décevante et ne parviens pas à visualiser quelque chose de précis après ce beau départ "Je me souviens du miel"... Mais l'image vous appartient et signifie sûrement. Ensuite, eh bien, c'est une surprise totale, tant j'ai été enchantée par ma lecture, tant de par le fond, les mots porteurs de sens, que par la forme choisie. Quand vous écrivez "Des poudres de vanille, de tes yeux, de / L'eau rare." J'ai cru, de par le rejet, entendre une belle voix rauque prononcer ces mots. Je ne suis pas spécialement fan des voix rauques, mais c'est ainsi que j'ai ressenti ce passage. Ce doit être le o fermé de "L'eau" et l'opposé de ce a plus ouvert de "rare"... En tout cas, je me suis dit "Chapeau !" pour m'avoir ainsi touchée. Et ce plaisir, à partir du troisième vers, donc, n'a fait que croître au fil du texte. C'est savoureux à souhait tant une voix porte les mots. Ils ne sont pas seulement le fait d'un jeu d'écriture, ils semblent résonner en profondeur. Vous me surprenez souvent, tant les formes changent dans votre écriture - vos écritures -, mais cela fait plaisir à lire. Vous vous laissez, semble-t-il, emporter par l'inspiration du moment... et c'est très bien ainsi. |
Lariviere
3/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Ce "Panorama violon" me parle bien à moi aussi. D'ailleurs j'adore le titre. Ensuite, j'ai aimé du début jusqu'à la fin, les images, toujours aussi singulière et toujours aussi expressive, toujours aussi légère malgré le poids des mots, toujours aussi fortement évocatrices, même si, là, mais la thématique s'y prête aussi, j'ai trouvé le tout moins "fauves", plus "coulant", plus "tendre", plus romantique... d'où le bon choix du titre... ;) Oui, sur le fond, la thématique est assez éloigné de celles plus "sociales" habituellement que l'on retrouve chez l'auteur... Mais tant mieux, ca change un peu... On vieillit, non ?... Sur la forme, je trouve que tu vas de plus en plus loin dans tes temps et contre-temps ; mais tu trouve un juste équilibre entre le tempo chaloupé, le sens et la musicalité, donc pour moi, c'est un grand bravo, là dessus aussi... Pouet, je ne relève rien en détail et j'ai un mal fou à faire un commentaire constructif sur un de tes textes, mais ca ce n'est pas d'aujourd'hui. Il y a belle lurette maintenant que je ne sais pas quoi dire pour t'apporter un semblant d'amélioration. Juste dire que j'ai aimé, beaucoup, comme souvent !... La fin est spécialement réussie. Mais tout le reste est bon. Je te souhaite une bonne continuation ! |
hersen
3/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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je viens de remonter les commentaires, à la recherche du mien, et je me rends compte que je n'ai pas commenté alors que je pensais l'avoir fait ! J'ai été un peu en panne côté commentaires, il est vrai, mais à ce point-là !
D'autant plus que j'aime beaucoup, beaucoup. Il faut du temps, beaucoup de temps, et du recul pour avoir confiance, pour savoir vraiment. c'est très beau, Pouet, de pouvoir écrire tout ça. Arrivant en quasi 20ème commentaire, je ne pense pas pouvoir dire grand-chose d'originalement constructif. Alors je sais que tu seras d'accord : je m'arrête là. Merci de cette lecture. |
letho
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet
Intriguée par ce poète qui a aimé mon dernier texte, je suis venue aux nouvelles ( un peu tardivement c'est vrai ). Je ne le regrette pas,en le lisant à tout allure parce-que je voulais "savoir", j'ai été bluffée, j'ai aimé passionnément. Bon. Ensuite, je l'ai relu calmement, et là, le titre m'a sauté aux yeux, et j'ai trouvé, qu' en effet, certains passages ( l'aquarelle des ans, l'exquis, les framboises, l'aventurine, les flocons de ton âme, etc ) se rapprochaient trop du violon. Par contre, j'ai bien aimé le "sourire de craie avachi sur l'aurore" ( original ), les "plis de ton armure", un "port qui nous cherchait"... Du coup, j'aime quand même beaucoup |
Proseuse
14/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pouet!
Que la nostalgie a ici, de jolis mots et bon goût ! J' ai aimé pratiquement tout , juste une petite réserve pour " ans bruns" et "embruns" l' un " chasse l' autre ou l' autre casse l' un , je trouve ! enfin, c' est la seule chose qui m' a un peu titillée !! Merci pour le partage |
GeorgesSang
21/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Une merveille Pouet !
Rarement le regret des hommes a aussi bien parlé. Je vous cite : "Je me souviens du gris de nos linges froissés, De nos cils emmêlés, de l’écharde du vent ; Des flocons de ton âme en berne sur l’été Qui figeaient la surface de mes songes mouvants." J'ai à l'esprit l'image de flocons de neige désespérément introuvables sur un champ de blé mûr, voilà un tragique absolument formidable. Que dire de plus, que l'impatience que j'ai de vous relire ! |
jfmoods
23/2/2017
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Tournant souvent autour de l'alexandrin, le trouvant de-ci de-là, le poète ménage la respiration intérieure du texte par des blancs et l'alternance avec quelques vers plus courts.
L'anaphore ("Je me souviens") fait office de refrain au déroulé d'une histoire à deux. Irriguant le poème, la thématique de l'eau ("écumantes", "embruns", "mouillées", "port", "rocher", "sable", "bruine", "surface", "paquebot") fixe le cadre d'un rivage métaphorique. Des notations sensorielles variées (vue : "aquarelle", "aventurine" "ambre", "gris", "rubis", "ardoise", "bleuis", ouïe : "écho", "murmures", "souffle", "cris", goût et odorat : "miel", "vanille", "framboises", toucher : "Entre mes bras") illuminent la perspective. Un glissement assonantique agréable ("l'aurore", "L'eau rare") et une personnification fascinante ("rose agenouillée") semblent dessiner la promesse d'un nouveau départ. Cependant, l'histoire est bâchée par les expériences douloureuses, insurmontables à deux, d'un passé trop lourd (participes passés : "avachi", "fané", "écorchés", "égarées", "blotti", noms : "armure", "écharde", groupes nominaux : "exil perpétuel", "cils emmêlés", "doutes enlacés", "peines siamoises", expression : "en berne", verbe : "figeaient", allégorie : "l'asphyxie du Temps", paradoxes : "un port nous cherchait parfois", "flocons" / "été"). Le passage de l'imparfait de l'habitude vers le passé simple ("scellèrent"), puis vers le présent ("Je te crois") et le passé composé ("J'ai éventré") signale le dépassement final, par le locuteur, de l'écueil affectif. Les yeux du lecteur se reportent alors sur le titre du poème : "Panorama violon". Le regard est distancié, peu en accord avec le caractère intime du propos. À ce stade, deux hypothèses se présentent. Soit le poète considère l'événement traversé de l'oeil blasé de l'homme mûr revenu de tout, soit ce poème n'a rien d'autobiograhique et n'est qu'un pur exercice de style. La réponse à ce questionnement n'a, en vérité, aucune importance. Merci pour ce partage ! |
LaurenceSolouar
28/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Que dire si ce n'est que c'est d'une rare délicatesse.
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Eskisse
22/2/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Salut,
C'est beau quand Pouet parle d'amour. C'est sensible... C'est désespéré ou mélancolique. Autant de métaphores, autant de facettes de l'amour. J'aime bien ces mots qui se répondent par déplacement: - de tes yeux, de l'eau rare ( j'entends : de tes yeux rares) -" d'un port qui nous cherchait parfois" ( douceur de cette personnification) suivie du mot " exil" ou égarée" . Tout ça suggère la fuite, la légèreté et l'invisibilité des amants. - un joli chiasme : " D’une bague de tremble, d’un rameau de rubis" qui dessine une union naturelle et précieuse. - le surréalisme de celle-là : "D’un sourire de craie avachi sur l’aurore." Je trouve ces images toutes suggestives. Le réel est transmué par les métaphores ; l'émotion, elle, est intacte. Un "grand" je me souviens Merci |