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Ramana
7/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bien sûr qu'on nous vend des clichés, et pas que pour les banlieues ! Et la question est de savoir qui nous vend ces clichés, et pourquoi ? Car oui, au risque de me faire taxer de paranoïaque, je dirais qu'il y a bien une réelle volonté là dessous.
Mais les clichés ont la peau dure, et souvent l'image que l'on nous renvoie fait que l'on se conforme à cette image, et la boucle est bouclée... Alors, il faut user de réflexion ainsi que de volonté pour sortir de la boucle, et plus nous sommes dévalorisés individuellement, socialement, plus c'est difficile. J'aime bien l'allusion dans le titre à Grand Corps Malade, et certaines images fortes : "J’suis juste un fossoyeur de mots Et sur mon âme y’a qu’des ratures, Des chiens crevés dans mon cerveau." Ou même : "Mes basses années sont basanées, Et le crépuscule est crépu." Si ce type de texte est pour vous une expression libératrice, et aussi une façon de rectifier une image par trop caricaturale de la banlieue, je trouve que c'est assez réussi. De même, votre écrit n'est pas trop caricatural lui-même du racaille de banlieue victime du racisme des biens pensants, etc... Donc bravo et merci. |
madawaza
12/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Cliché-sous bois : Super
La cité vue par un "citadin" "j'écris la suie de mon ghetto Et le bitume m'a adopté" Des images très vivantes, des mots chocs. Pas une chanson mais un très bon slam. Bravo |
Anonyme
22/5/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Alors là, on touche au grandiose.Vous m'avez donné l'impression d'écrire d'une traite, comme ça, sur un bout de papier, et c'est écrit d'une manière éblouissante, époustouflante, d'une facilité, tellement cette litanie, pardonnez-moi ce terme, sublime l'actualité, du moins ce que l'on peut penser des cités, et dont vous avez su conter, de façon remarquable.
Je suis fan de ce style, de ce qu'il raconte, surtout. Bref, votre poésie m'a enchanté. Du coup, ces bâtiments, que j'ai connu dans mon enfance, quelque part dans le 92, ont resurgis de ma mémoire, grâce à vous, et ne me paraissent pas si moroses que cela. Merci pour cette écriture, directe, sans fioritures, et au plaisir de vous lire une autre fois. |
Vincent
23/5/2016
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Commentaire modéré
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Lulu
22/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pouet,
je n'avais pas lu l'allusion dans le titre, mais m'interrogeais sur son sens. C'est évidemment drôle et venant de vous, cela ne m'étonne guère... Concernant votre texte, je dois dire que j'ai été étonnée de votre source d'inspiration, là encore. Vous semblez très éclectique si l'on vous suit dans vos productions, ce qui est une bonne chose ! J'ai aimé certains passages, plus que d'autres, notamment le dernier quatrain que je trouve superbe, y retrouvant votre sens de l'humour. J'ai moins aimé la première strophe, cependant. L'idée est belle, mais la forme me semble perfectible. Dans l'ensemble, ce qui pêche, pour moi, c'est le rythme que je trouve un peu irrégulier. Les rimes sont là pour l'accentuer, mais la longueur des vers ne suit pas toujours dans la lecture que j'aurais préférée plus harmonieuse. Ah ! aussi, je n'ai pas aimé "J'fais pas dans la littérature". Ici, je trouve que le mot "littérature" est trop long, trop lourd. Il y a peut-être moyen de trouver un synonyme plus convenable ? Et puis, c'est trop redondant avec "Pas du Baudelaire, même pas un slam". J'ai préféré vos précédents textes, mais je vous encourage dans votre lancée à vous diversifier. C'est toujours instructif. |
Charivari
22/5/2016
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Un très bon texte, tant pour les trouvailles au niveau des tournures que pour le fond. rien que "petit corps sain" et "cliché sous bois", mdr! Mon regret, le style que je trouve trop littéraire au début et qui ne colle pas vraiment (je pense notamment à "l'aurore d'erreurs est ornée" qui me paraît un peu précieux), par contre la fin a vraiment la gnaque, on est en plein dedans. J'y ai particulièrement aimé l'idée de perdre tous les trains à ause des airs du RER.
Je m'abstiens de noter. Pas envie de le faire. A vous relire avec plaisir. |
leni
22/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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A POuet
je retiens surtout les belles images J'écris la suie de mon ghetto Et le bitume m'a adopté, En pleurant tard on est gai tôt Sur nos trottoirs édentés. Les rires sont rares dans nos rues, Mes basses années sont basanées, Et le crépuscule est crépu. ces perles sont parmi des images plus banales joli aussi sauf les chiens crevés J'fais pas dans la littérature, J'suis juste un fossoyeur de mots Et sur mon âme y a qu'des ratures, Des chiens crevés dans mon cerveau. je trouve le texte un peu long! J'ai bien aimé Merci POUET salut cordial leni |
papipoete
22/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Pouet ; je suis de la province ( y'a même pas d'immigrés, sauf des suisses fortunés ), et ne connais la vie des cités qu'à travers des clichés .
Là-bas, il n'y a pas Saint Cyr ou la Sorbonne, et beaucoup sèchent l'école ( pour quoi faire ! ), et portent la casquette à l'envers même par éclipse du soleil . Mais , germent aussi au bas des tours, de futurs traiders et directeurs ,si, si ! J'aime bien l'association du " beau parler " de vos quatrains et la gouaille contemporaine des rapeurs en herbe . Vous avez de jolies phrases d'une part, et de bons mots d'autre part ; je trouve l'ensemble jubilatoire ! |
widjet
22/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bizarrement ou non, c'est quand il ne cherche pas à faire des jeux de mots (qui sonnent bien, mais dont le sens soit m'échappe parfois - genre "crépuscule crépu"- ou sentent le forceps - "pleurer tard on est gai tôt" -, par contre j'aime bien "basses années basanées") que l'auteur est le plus convaincant
Les : "Et nos pelouses sont tuméfiées" (retour aux métaphores de "chaire" pour l'auteur comme à la belle époque de ses excellents poèmes) et "le bonheur fait des détours c'est pour éviter nos quartiers" sont des must dans le genre. Bravo. By the way, petite suggestion (l'auteur a forcément dû y penser), mais j'aurai écrit "sales à fist" (avec le double allusion jeunes endoctrinées et plan cul avec les tournantes dans les caves). Je regrette aussi l'absence de rime avec "shit" alors que tout ce qui précédait collait pas mal niveau sonorité. Malheureusement, y'a un sacré coup de mou en plein milieu et sur plusieurs strophes d'affilée. Le soufflé retombe direct (mais la barre mise au début était assez haute, il est vrai). A partir de "on pense de nous" jusqu'à "espérer mieux", c'est nettement moins percutant dans le style, la recherche, bref j'ai senti l'auteur moins inspiré, presque facile. Les trois derniers quatrain relèvent un peu l'ensemble : Après, sur le fond, j'aime bien ce rappel jamais inutile d'autant que l'auteur ne tombe pas dans la naïveté ou l'angélisme béat comme le rappelle le passage (hélas très faible sur la forme, y'avait quand même moyen d'épicer, non ?) "Bien sûr qu'chez nous Y a des tordus, Des cons, des fous Et des barbus. Mais par chez vous Y a pas qu'des saints, Y en a partout Des assassins". Au final, un texte qui commence fort (trop fort ?), mais qui à mon sens est trop long (au moins 2 strophes en trop) avec un message un brin répétitif amoindri un peu la portée et impacte le rythme. Pas mal donc et au-dessus du panier (comme toujours avec Pouet), mais assez paresseux au milieu, c'est dommage. W PS : très bon titre |
Zoe-Pivers
23/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre est drôlement bien trouvé
J'ai aimé ma lecture avec un coup de cœur pour ces passages : Le soleil qui cogne les tours et le bonheur qui fait des détours. Ici l'malheur fait pas d'quartier. Et : " On brûle les strophes Du grand poète Molotov… " Aussi : " J'ai tellement usé de stylos En bas des blocs sur mes blocs-notes Que l'encre est tatouée sur mes os " Puis le final... Merci Pouet Zoé |
Anonyme
23/5/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Une chanson inintéressante mais trop longue à mon goût.
J'aime le travail fait sur les cités, qui énumère les clichés ou les poncifs, qui les contourne ou les détourne. J'aime aussi le travail d'allitération du début, les jeux de mots recherchés et travaillés. Par contre, je trouve tout le milieu du texte ( de "On pense de nous" à "assassins") en trop: le rythme et l'imagerie sont moins bons, c'est même un peu lourd et indigeste. Bref, un poème un peu déséquilibré malgré des qualités. |
funambule
23/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un essai réussi, rythme (s), assonances, allitérations et même le sujet qui est habilement traité; très classique pour le genre mais infiniment moins cliché que la production moyenne sans tourner le dos aux repères descriptifs. L'ensemble reste à bonne distance de l’apitoiement ou de la rage aveugle, un petit constat "paysagiste" qui manque juste peut-être d'un peu de tripe (pas au sens littéral) pour humaniser complètement... j'admets que l'on ne peut pas tout avoir et j'ai aimé la jonglerie.
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Kodiak
23/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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"Pas du Baudelaire" d'accord, mais "même pas un slam", là, pas d'accord du tout.
Il est très bon ce slam, ça pourrait même faire un rap, et pour ce genre-là le texte n'est absolument pas trop long (et ceux qui disent le contraire ont-ils jamais lu un texte de slam, je me le demande.) Tous les ingrédients du genre sont présents: un vrai sujet (traité avec intelligence en plus ce qui n'est pas toujours le cas), des (bons) jeux de mots, des allitérations et assonances à foison, du rythme, un peu de hargne mais pas trop. Bref, j'aime beaucoup et j'espère qu'un bon slammeur-rappeur mettra main basse sur ce texte incessamment sous peu. |
Robot
23/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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La double allusion du titre me semble bien résumer l'esprit du texte. Aller plus loin que les préjugés et prendre le temps de la réflexion, c'est une qualité qui s'ajoute à l'excellence de l'expression et des métaphores.
Je retiens tout de ce texte que je qualifierai de militant si cet adjectif ne fâche pas l'auteur ! |
LenineBosquet
23/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup le thème choisi, le titre, les 4 premières strophes et leurs allitérations et assonances, les 3 dernières aussi.
J'aime un peu mois le cœur du poème en 4 pieds par vers bien que je comprenne ce changement de rythme qui s'approche plus de ce qu'on pourrait faire en rap. Je trouve l'ensemble bien senti, et puis vraiment j'aime la poésie qui sort un peu des sentiers battus. Merci! |
Lylah
23/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai beaucoup aimé la première partie de ce - long- poème avec ses jeux de mots parfois un peu aléatoires mais emplis d'humour, mention spéciale à "En pleurant tard on est gai tôt". Il fallait l'oser !
Ensuite, il y a un changement de ton et de rythme et j'ai moins accroché à cette forme tout en reconnaissant la richesse du propos. Je suis donc un peu partagée, oserai-je dire "trop de mots" pour me plaire totalement ? Mais aussi bien, n'a-t-on pas reproché "trop de notes" à Mozart ?! Au plaisir de vous lire de nouveau |
Anonyme
25/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je me suis régalé à la lecture de ce texte fort. Il en ressort une certaine puissance au niveau des émotions. Le cri est sans appel. C'est "cliché sous bois" à Clichy sous Bois ! Wall-E |
Anonyme
25/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonsoir Pouet,
En fait, je viens te commenter parce que depuis 3 jours, je cherche ce que les gens trouvent excellent dans ton titre, et que ça vient de me percuter d'un coup. J'ai ri, pas mal, et je pense que rien que pour ça tu mérites que je laisse ma trace ! Ensuite, j'ai apprécié ce slam, malgré les quelques petites choses qui m'ont dérangées (par exemple le crépuscule crépu que je comprends mais trouve pas joli, idem pour le gai tôt...) parce qu'il est plein de punchlines qui se tiennent ! J'adore la fin, les trois quatrains sont vraiment excellents, le dernier juste drôle à souhaits. En fait, je trouve que tu montres dans ce slam humour et dérision (autodérision) tout en abordant un sujet difficile (ce que tu fais assez souvent) et tu t'en sors pas mal parce que mine de rien tu joues sur plusieurs registres que tu maîtrises, ma foi, assez bien ! Il y a de très jolies choses, d'autres un peu en-deça, mais l'ensemble est vraiment agréable à lire et à déclamer. Merci et au plaisir de passer te lire ! |
Anonyme
27/5/2016
a aimé ce texte
Bien
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Ca a l'air de sonner juste. Non ! ça sonne juste ! puisque les résidents des "cités", à l'évidence, dans leur immense majorité, sont des gens ordinaires qui n'aspirent qu'à vivre "comme tout le monde".
Si si ! c'est vrai ! Dommage, cependant, que vous n'ayez pas su résister au jeu de mots du titre, qui n'y a pas sa place, contrairement à celui du sous-titre qui suffisait largement. |
Chicopn34
25/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
j'aime le ton de ce slam (?). Comme d'autres l'ont déjà dit il montre qqchose de chez vous qu'on ne montre pas parce qu'il faut bien préserver les beaux clichés ( de Clichy, pardon j'ai pas pu résister). Finalement c'est rassurant de savoir que dans la cité on brûle des voitures, on vend de la came, dans les beaux quartiers on est poli bien élevé. On aime les chose bien rangées. |
Kvalcade
12/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Pouet
Vous aimez GCM, moi aussi. Vous avez l'air d'aimer les trains, je les adore. C'est vrai qu'on amalgame, ça parle au coeur et aussi à la raison, votre texte. Ce qui serait bien (tout de même) c'est que les pas tordus redressent - redressent ça doit pas être politiquement correct comme terme ça - alors on va dire "recadrent" les qui partent en vrille. J'aime bien vos mots, j'aime bien ce qu'il y a dessous, un rien de cynisme, une louche de tristesse et de l'optimisme, aussi. L'en faut. Ca enfonce aussi des portes ouvertes, on le sait tout ça, mais c'est jamais malsain de le répéter, de le rappeler. Joli texte, qui reste en mémoire, qu'on a envie de mettre en musique. Vraiment très joli, je dis ça parce que je l'ai relu. Il y a de belles trouvailles, et puis surtout, ce petit gars, je le vois. Merci. |
brunototi
30/8/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Superbe...Des mots qui sont sans ambiguïté, sans haine...Une cohérence criant de vérité....Bravo...Bruno
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LGduVar
25/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci pour cette leçon anti-amalgame... Pour avoir grandi en cité de banlieue parisienne (93) je sais que les pires sont souvent ceux qui se cachent... du coup, ceux qu'on ne voit pas. J'ai connu des fils à papa vendre on sait quoi à on sait qui... d'autres à dérober des petits pour 20 malheureux francs... j'ai vu tout ça aux premières loges.
...Jamais pé-cho, toujours blanchis... Il faut faire entendre ce slam... |
Goelette
23/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le rythme de ce slam qui semble s’essouffler au fur et à mesure traduit bien ce que veut exprimer ce jeune des cités mais, à mon avis, les jeux un peu faciles sur les sons desservent cette criante "missive du macadam"
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