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Ioledane
4/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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J’avoue ne pas être très attirée par ce type de poésie, mais le sujet m’intéresse, alors j’ai fait l’effort de lire et relire (c’est d’ailleurs assez court) pour tenter de comprendre et de ressentir quelque chose. Et ça a plutôt marché.
Oui, il faut du temps pour que l’orge du printemps germe avec insouciance là où ont succombé tant de soldats … Il a fallu des pluies d’éloges, aussi, même si ce ne sont que des mots qui s’envolent, bien pâles face à la sordide réalité. Le « brun » d’herbe fonctionne assez bien, dans le contexte. La symétrie des deux premiers et derniers ‘vers’ est bien trouvée. Les « Du » m’ont d’abord laissée très perplexe, mais en acceptant de rentrer dans le thème, dans le voyage proposé … eh bien pourquoi pas. Tout compte fait, j’ai bien aimé. |
Gouelan
4/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Joli calligramme que représente ce brin d'orge. Un champ de bataille à l'herbe brune, faisant place au champ de paix et au brin d'orge. Jolis jeux de mots que l'on fauche avec plaisir. Un vent d'originalité nous inonde de sa fraîcheur. Il faut du temps, d'où cette répétition du mot "du" pour que s'installe la paix. Mais il ne faudra pas oublier les défaites, les fléaux, le sang qui a coulé. Merci pour cette lecture. |
Brume
5/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Les articles "Du" qui défilent interminablement m'ont fait l'effet de coups de mitraillettes. Si c'est l'effet voulu et bien c'est réussi pour ma part. Quand au fond, c'est subtil, très subtil. Le sol parsemé de brins d'herbes asséchés, et de brins d'orge s'innonde de tâches brunes, et j'aime la manière dont vous abordez le sujet de la guerre. On est pas dans l'explicatif, on est dans l'action. Un poème d'action, visuel, sonore. Le lecteur est pris de tristesse dû à l'intensité des vers. Sobre et prenant. Le calligramme est bien en osmose avec le sujet. |
Anonyme
20/4/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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"Orge de printemps", il est bien là devant mes yeux un peu perplexes, mais au final, conquis ... Il ondule tout en légèreté sous la brise de ma lecture, de plus en plus présent, quand j'oscille entre douceur et douleur.
C'est aérien, fragile, délicat, le peu en dit suffisamment pour produire son effet. Les mots s'accomplissent en des images pénétrantes, et cela dès le début avec ce "Il "faux", qui vous happe curieusement ... C'est un ensemble d'une subtile originalité, il est très intéressant de longuement s'attarder ... |
papipoete
20/4/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Praxi
l'auteur joue sur les mots, tantôt paysan frappant la céréale du fléau ; tantôt faucheur de vies quand ruisselle le sang , tantôt peintre de la nature avec ce brin brun jusqu'à lorsqu'à ce que passe le temps ; puis son imagination durant plein de " du du du du " nous montre enfin l'épi mûr de l'orge de printemps ! NB " jongleur de mots " êtes-vous, mais il me faudrait attendre les glanes, pour ramasser des " oublis ", pour vous comprendre tout à fait ... |
Anonyme
20/4/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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En peu de mots, mais chacun ayant un impact précis, ce parallèle entre une céréale - qui nourrit - et ce fléau qu'est la guerre, est intéressant.
La faux sert à récolter, mais elle désigne aussi celle qui emporte... " La pluie d’éloges, ...Inonde le vent " j'aime beaucoup. Ce calligramme m'a fait penser, après le brin d'orge, à une tête de grenade de l'époque. |
Vincent
20/4/2018
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sincèrement je ne vois pas le rapport
avec le son des mots la beauté des images et des métaphores mais ls mots sont précis |
Anonyme
21/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voici un poème d'une extrême simplicité
quelques mots bien choisis une tige d'orge et le temps qu'il faut pour effacer une immense honte l'huile essentielle de la poésie. Merci |
jfmoods
21/4/2018
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Le point du vers 6 assure la ligne de démarcation entre la première et la seconde partie de ce poème au thème tragique (entête : "Calligramme sur la guerre 14-18...").
Le champ de céréales d'aujourd'hui fut jadis le champ de bataille sur lequel tant d'hommes périrent. À l'aridité d'une perspective qui conduisit inéluctablement à la mort (champ lexical : "faux", "Sang", "fléau", couleur inquiétante : "Brun d’herbe", image de l'extrême fragilité : "casse / Quand il s’assèche"), répond la fertilité d'une autre qui va assurer la perpétuation de la vie ("brin d’orge", "La pluie... / Inonde", "Germe", "Sans fléau", modalisation : "Il faut / ... Du / Temps"). Merci pour ce partage ! |
BlaseSaintLuc
30/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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calligramme parfaitement maitrisé, bravo.la camarde est plus présente sur les champs de batailles que le blé ou le coquelicot, la couleur rouge que l'on y sème n'as rien des pétales de ces fleurs. C'est dit ici de belles manières calligraphique.
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Gabrielle
27/4/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un certain fatalisme...
Se livrer à la guerre serait-ce dans la nature des hommes ? Un poème qui interpelle. Cordialement. Gabrielle Michel |