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Poésie néo-classique
prey : La jeune fille et la révolution
 Publié le 24/11/07  -  4 commentaires  -  848 caractères  -  42 lectures    Autres textes du même auteur

Un jour, quelque part...


La jeune fille et la révolution



Je voudrais que tout cesse, cette horreur, ces carnages,
Et que se taisent enfin ces canons de malheur.
Je voudrais retrouver la douceur des bocages,
Dans tes bras mon amour, oublier tous ces pleurs.

Comme la peste noire, et son onde macabre,
Détruit les habitants de toute une cité,
En mettant dans vos mains des fusils et des sabres,
Cette révolution vous a tous condamnés,

Mais comment s’arrêter, revenir en arrière,
Alors que l’on se bat pour manger à sa faim ?
Vous clamez tous ensemble « Mieux vaut faire la guerre,
Que se soumettre encore à ces ignobles chiens. »

Je ne peux donc rien faire ? Je dois me résigner ?
À te perdre mon frère, et toi mon bel amour.
Cela m’est impossible, alors, à vos côtés,
J’irai mourir demain, dans la pâleur du jour.


 
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   Absolue   
26/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je crois que le premier et le 13 ème vers ont 13 pieds (à vérifier)... A part ça, l'ensemble est harmonieux et fluide. C'est un beau poème qui dénonce l'horreur de la guerre et le désespoir de ceux qui n'ont d'autre choix que se battre... J'ai aimé.

   bernalot   
29/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le choix, par désespoir, des armes : magnifique thème, bien traité.

   clementine   
14/12/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"Alors, à vos côtés,
J’irai mourir demain, dans la pâleur du jour."
Je trouve ces vers magnifiques , très émouvants, déchirants même .
Ce cri d'impuissance, de douleur, de fierté aussi nous traverse de part en part.

   jensairien   
21/1/2008
Le titre sert magnifiquement ton poème.

ça pourrait être une référence au titre du film « La jeune fille et la mort »


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