Le mélange eau et soleil est risqué... Mais tellement tentant. Je me suis laissé emporter par cette courte et espiègle fantasmagorie. Elle déborde d'images, de souvenirs rieurs, de douces formules. Ce "par dessus-devant" m'a fait sourire ; "Et le rose bientôt, Monte aux joues de midi" est bien trouvé et colle parfaitement à l'ensemble. Vive la pluie, vive l'astre du jour !

Cherbi Acuéspè
En EL

Bonjour,

J'aime beaucoup.
C'est un poème joyeux et qui sort de l'ordinaire. Le soleil, les reflets, la lumière, l'eau, le ciel, le temps, nous conduisent aux 5 derniers vers magnifiques :
"Et le rose bientôt
Monte aux joues de midi …

- J'aime l'eau qui nage
Les confettis de soleil
Et nos « baisers pipaillons » -"

Je ne connaissais pas "pipaillons".
Merci.

Luz

Un poème réjouissant dans lequel on saute à pieds -joints pieds nus avec délice et on en ressort tout éclaboussé de souvenirs joyeux et de belles images.
Merci pour cette lecture !

Bonjour Proseuse,

J'ai bien aimé lire ce petit poème dont on sent un bel enthousiasme au coeur des mots et des couleurs qui se dessinent au fil de la lecture.

J'ai particulièrement aimé ce vers :
"Et par dessus-devant tous mes âges"
Ainsi que tous ceux qui suivent pour ces évocations joyeuses.

J'ai moins aimé le mot "Imaginaire". C'est un peu comme s'il apportait une précision qui ferme un peu la place à l'imaginaire des lecteurs eux-mêmes.

Cependant, le vers suivant reprend le rythme sympathique avec sa "pluie de rires et d'or"...

J'ai beaucoup aimé l'expression "joues de midi".

J'ai eu beaucoup de mal à lire le dernier mot. Un beau jeu de mot...

J'ai davantage apprécié les premiers vers en seconde lecture. J'ai alors mieux perçu les effets de lumière de la ville ou du village au temps présent et ce côté poétique qui amène à voir et ressentir.

Merci du partage et bonne continuation.

bonjour Proseuse
Il arrive que dans mon ciel de " grande ", trop de nuages s'y bousculent, au point de me demander " où es-tu passé Soleil ? "
Même pas un rayon qui put adoucir ma peine, chasser de mon coeur cette mélancolie.
Alors, je mets un chouchou à mes couettes, des bottes sur mes ballerines, et je saute dans les flaques de " quand j'étais enfant ". Bientôt, je ris à la vie et saute à la marelle des joies, qui colorent mon coeur et mon âme en rose...
NB Proseuse, une de nos poétesses bien aimées depuis longtemps, mais qui nous fait languir de rarement la lire !
Dommage que tu ne reviennes pas plus souvent, avec des mots comme ceux-ci ; des mots sourires des mots rires des mots de marmots, qu'une femme nous susurre d'or et de lumière, alors que sur Terre il fait bien gris ! ( mais sous ces baisers pipaillons, on ne peut que rosir.... )
j'ai tout aimé des couleurs de cette palette " d'une pluie de rires et d'or/ils éclaboussent tous les bleus du ciel " ; un exemple pris à l'eau du soleil...

Bonjour Proseuse,

il y a une certaine audace à commencer une poésie par Et Et

j'ai bien aimé l'image du saut dans la flaque qui convoque l'enfance " Et par dessus-devant tous mes âges" dans un joli tableau à la tonalité joyeuse.

des tirets, des points de suspensions, vous faîtes un usage bien à vous de la ponctuation, et ça participe pour moi au charme de ce petit texte

et quant aux "baisers pipaillons" alors là! Bravo!

Bonjour Proseuse,

J'aime beaucoup l'exergue qui permet de se mettre en condition d'écoute à son enfance.
Le texte est très souriant. J'ai bien aimé ce "par dessus-devant" et ce "pieds joints-pieds nus", c'est très ludique.
Ces vers-là aussi m'ont beaucoup plu :
"L'heure est espiègle
Et le rose bientôt
Monte aux joues de midi…"

Je n'aurais pas remarqué "pipaillon" (serais-je dyslexique ?) si je n'étais allé faire un tour vers votre discussion. Pipaillon, que je vous explique, c'est dans Bambi, le dessin animé. Ça devient familial aussi, bien sur, mais il me semble que c'est parti de là.
J'aurais adoré que vous intégriez le pestacle !!

Ce saut dans la flaque et les éclaboussures, c'est l'enfance de chacun et ça permet le saut dans le temps que vous faites.

Merci, Cyrill

Un poème tout en lumière !

... Et le rose bientôt
monte aux joues de midi...

Rhooo, c'est tellement beau !

L'or du soleil qui coule, rendre liquide cette non-matière solaire est une si bonne et belle idée ! nous en sommes inondés à la lecture.

Je déplore un trop prosaïque, trop cliché
"du fond de ma mémoire"
Je suis sûre que tu pourrais trouver quelque chose qui soit plus du niveau d'ensemble du poème. (mais c'est une réflexion toute personnelle, que je soumets, sans plus)

Un poème solaire !

Merci de la lecture;

Bonjour Proseuse,

Bigre quelle vitesse pour remercier (hahaha, je n'ai pas lu tes mercis, les lirai après)
J'aime beaucoup : le titre, l'exergue, bien sûr ! La part de l'imaginaire est alors sollicitée et de goût perso, ça me ravit.
Commencer un poème par le mot "et", faut oser, et ça passe tout seul, ici.
Je suis moins convaincue par le mot -Imaginaire- et ses tirets, j'ai cru que c'était "pour de vrai". De même par la phrase "Des beautés parfois oubliées !" plus ancrée dans une vérité d'adulte.(Preuve que l'on ne peut renier ses artères....)
Mais tout l'ensemble, oh ! Tout l'ensemble a ce bon goût de l'enfance qui revient parce qu'elle n'est jamais partie.
Les trois derniers vers que précède un tiret, sont vraiment cerise sur le gâteau, sucre d'orge et marelle à gogo.

Merci de ce joyeux partage
Éclaircie