Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Provencao : À l'ombre des alcôves
 Publié le 06/06/18  -  6 commentaires  -  1026 caractères  -  113 lectures    Autres textes du même auteur

Au détour de l'ennui... Dame nature.


À l'ombre des alcôves



Papillon voici le matin, ce matin doux serein
Sur le silence étiolé d'un printemps tranquille,
De cette lumière belle libérée sur le jardin,
Comme se dessine sur tes ailes ce destin,
Aux éclaircies de tes pointillés, sans chenille,
Par-delà les saisons, le mois de mai s'invite en vain.

Mai à pas feutrés, en confidence de muguet
Aux reflets enlacés d'un avril délié.
Tous ces jours endormis ont givré sans accord
Les clochettes, scintillantes et radieuses comme le bouton d'or
Où le baiser volé assure le passé.
Mai à pas feutrés, en frissons de beauté.

En frissons de beauté se délivre le trésor de la nature
Du silence sourd et fort, si vibrant,
En petites âmes s'élevant sous l’œil obscur
Du songe ardent, outrageant, au charme d'enfant.

Le charme d'enfant s'évapore au rythme de la rosée
Il s'endort, et le jour luit
À l'ombre des années émaillées
Au fond des alcôves, où s'assombrit l'ennui.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Papillon26   
29/5/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Comment ne pas commenter un poème qui débute par mon pseudo ?

Amoureuse de la nature, j'apprécie toute la poésie qui se dégage de ce texte. Que de belles images :

Mai à pas feutrés, en confidence de muguet
Aux reflets enlacés d'un Avril délié.
Tous ces jours endormis ont givré sans accord
Les clochettes, scintillantes et radieuses comme le bouton-d'or
Où le baiser volé assure le passé.
Mai à pas feutrés, en frissons de beauté .

Le dernier quatrain est triste. Tant que l'on est capable d'aimer la nature, pourquoi l'ennui viendrait ?

   Queribus   
30/5/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,

Tout d'abord, votre écrit, avec ses rimes, donne l'impression d'un poème néo-classique; en lisant de plus près, on s'aperçoit de le nombre de "vers" varie tout au long du poème. Je pense qu'il aurait mieux valu soit choisir la catégorie néo-classique avec ses règles tout de même assez strictes ou alors carrément la catégorie poème libre, plutôt que cette catégorie"entre deux".

Le fonds, quant à lui, fait un peu passe-partout avec des images convenues et un côté "eau de rose". J'aurais préféré quelque chose de plus simple et de plus direct qu'on comprend au premier coup d’œil.

En conclusion, si j'étais vous, comme les rimes existent déjà, je reprendrais le tout sous forme de poésie néo-classique plus stricte en essayant de simplifier le tout.

Bien à vous.

   papipoete   
6/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Provencao
Joli mois de mai, comme tu te fais désirer ! Avril tarda tant à te céder la place, que du muguet les clochettes ont gelé ! Mai, entre je te prie même si tu grelottes, pour qu'en frissons la nature dévoile ses trésors ! Ainsi parlait l'enfant dans toute son innocence ; pour moi, du fond de mon alcôve, toute saison m'a fui et je m'ennuie .
NB un texte intéressant, où l'observation de ce qui vit semble venir d'un enfant ? Et la fin dirait, de la bouche de l'auteur, l'amertume de ne plus y être sensible .

   Anonyme   
6/6/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Resplendissant, maussade ou capricieux, mais toujours fidèle au rendez-vous, le Printemps et son mois de mai.

De belles images, avec un dernier quatrain un peu nostalgique.
Une lecture agréable.

   Anonyme   
7/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai fait plusieurs lectures de votre poème, les images sont très délicates, comme celles-ci :

" Papillon voici le matin, ce matin doux serein
Sur le silence étiolé d'un printemps tranquille,
De cette lumière belle libérée sur le jardin,
Comme se dessine sur tes ailes ce destin,
Aux éclaircies de tes pointillés, sans chenille,
Par-delà les saisons, le mois de mai s'invite en vain. "

Toute la magnificence de la nature offerte au regard attentif, curieux, moment émerveillé, splendeur rarement égalé.

J'aime comme les strophes s'entremêlent pour donner cette impression que la nature nous prend par la main pour nous mener toujours plus loin dans sa découverte.

Poème bucolique, mélancolique, il en émane comme une fragile mélodie qui m'effleure intérieurement sans pour autant me submerger, c'est un mouvement de l'état-d'âme qui oscille entre "ce matin doux serein" et "Au fond des alcôves, où s'assombrit l'ennui" ; la nature se fait complice ...

   Robot   
9/6/2018
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un superbe parcours naturel nous est présenté dans ces strophes lumineuses, jusqu'aux regrets du dernier quatrain qui indique une période qui s'achève.

J'avoue n'avoie pas bien compris le titre et cette référence aux alcôves alors que tout ce passe - c'est ce que je ressens - dans la plénitude de la nature.


Oniris Copyright © 2007-2023