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Poésie libre
Provencao : Au bout du voyage
 Publié le 18/04/21  -  15 commentaires  -  360 caractères  -  216 lectures    Autres textes du même auteur

Peut-on jamais raconter le voyage ?
Peut-on en revenir ?


Au bout du voyage



D'un horizon inapaisable
La vérité délivrée
Reste sans voix
À l'instar
De la lumière irisée
Ou de l'illisible lueur
Qui aveugle le précipice
De l'errance en quête sans fin.

Au bout du voyage, le ciel
Éreinté de promesse
Rompt le serment.
Au clair-obscur ondoyant
De l'horizon inapaisable.


 
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   Ligs   
6/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,
Un poème assez hermétique, qui joue plutôt bien sur les sonorités, mais dont ne se dégage pas vraiment de sens ni d'émotion...
J'aurais souhaité une ébauche de réponse aux questions posées dans le chapeau....

Ligs, en E.L.

   Anonyme   
7/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'aime particulièrement la poésie libre, qui doit, sans artifice de règles enchanter le lecteur.
En ce sens ce texte est à mon goût.
Le titre évoque la fin de vie, l'exergue un peu plus mystérieux laisse une échappatoire : de quel voyage peut-on revenir ? La mort ? l'amour ?
Et le texte ne lève pas le voile.

Pour la forme, j'avoue que la ponctuation (c'est un sujet en cours sur oniris, ces temps) me laisse perplexe.
Dans le premier paragraphe, cette seule virgule m'interroge. Pourquoi une seule et surtout pourquoi là ?
Dans le second, plus de signes m'invitent à lire avec des pauses choisies par l'auteur.
Ce n'est qu'un questionnement, en fait, pour moi.

L'ensemble me plaît, merci du partage.
Éclaircie

   Myo   
7/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
Un écrit qui reste obscur à mes yeux.
Mais c'est semble-t-il le fil conducteur de ce texte... l'illisible lueur...

Je trouve les premiers termes très lourds " l'horizon inapaisable".
De quelle vérité s'agit-il, alors que la quête est sans fin ?

Hélas, je ne ressens nulle émotion à cette lecture et je reste sur ma faim.

En EL Myo

   Donaldo75   
8/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La première fois que j’ai lu ce poème, j’ai conclu que je n’avais rien compris mais que c’était joli. Et cette impression perdure ; elle m’est d’ailleurs agréable car il n’est pas indispensable de tout comprendre du premier coup ou même du second tant que la musique poétique est au rendez-vous. Je comparerais cette manière de percevoir l’art avec l’écoute d’une chanson en langue étrangère, par exemple « Strawberry Fields Forever » des Beatles dont en réalité le texte est cryptique, du pur John Lennon dans sa période arrachée du bulbe et loin déjà loin de notre monde terrestre et qui entendue par des oreilles françaises s’avère incompréhensible. Pourtant, les mots assemblés de la sorte sonnent bien avec la musique et finalement lui donnent de la tonalité, ce qui est le cas des chansons de ce genre. Ici, c’est pareil, j’entends des paroles dans une langue étrangère dont j’ai peine à résumer le sens en termes analytiques mais l’ensemble me ravit et prend toute sa dimension sans que je puisse expliquer pourquoi. Et ça fait du bien parfois de débrancher son conscient et de se laisser aller à la partie inexplorée de son cerveau, non ?

   papipoete   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Provençao
Je n'ai de cesse, pour être avec toi, que regarder le firmament ; porter ma délivrance derrière cet horizon, m'offrant alors l'apaisement... Tes voix qui me viennent du fond d'un précipice, mais aussi de tout-en haut me délivrent cette promesse de te retrouver, au bout de ma survivance.
NB je sais à qui, je sais de qui parle l'auteure dans ses vers " codés " ; je tâche d'en suivre le chemin, prenant garde à mon orientation, gardant le Nord et le Sud au bout de ma plume...
" au bout du voyage... "

   Anonyme   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Un peu
PROVENCAO, bonjour

Peut-être ce voyage est-il « au bout de la nuit », qui sait ? Cependant, fervent adepte de la simplicité avant tout, je n’ai pas été séduit par ce poème trop nébuleux à mon goût. Désolé ! A une autre fois, sans doute ...
dream

   ANIMAL   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne vois pas là le "dernier voyage" mais un voyage à la fois physique et spirituel. Une découverte de soi-même, peut-être dans un monastère tibétain découvert au bout du monde, ou tout autre lieu de haute spiritualité.

Le narrateur est parti en quête de quelque chose mais c'est une autre vérité qu'il découvrira au bout du chemin. Ou au fond de lui.

"Au bout du voyage, le ciel
Éreinté de promesse
Rompt le serment"

Un texte à l'hermétisme ouvrant différentes voies.

   hersen   
18/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Du lever au coucher du soleil, il y a le voyage d'un jour; Qui toujours recommencera.
"La vérité délivrée
reste sans voix"
dit bien l'émerveillement de toujours voir le jour renaître.

J'aime ce libre, ces deux strophes inégales, le jour portant ses promesses et sa quête, et l'horizon, inapaisable, filant son chemin. un horizon qui n'a pas de fin.

merci de la lecture.

   Robot   
19/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai lu dans ces vers la traduction d'un voyage intérieur. Introspection qui conduit le narrateur vers une recherche contradictoire, la vérité révélée mais sans voix, la lumière illisible, les promesse du voyage et le serment rompu.

C'est assez énigmatique mais le récit n'est pas désagréable à suivre à condition d'y revenir plusieurs fois pour en retirer l'impression dont je fais part ci-dessus.

   fried   
19/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
En lisant ce poème je lis une belle description d'un paysage a la quelle s'y mêle un brin de spiritualité "la vérité délivrée"
C'est tellement intense, j'imagine le souffle coupé ou l'inverse une grande aspiration on reste sans voix.
"De l'errance en quête sans fin" rappel le titre, le voyage.
et
"Au bout du voyage, le ciel
Éreinté de promesse
Rompt le serment."
Fatigue du ciel qui va laisser apparaitre la nuit et peut-être en même temps la fatigue du voyageur.
C'est bien agréable à lire et le poème se prête à différentes interpretations.

   Groscoco   
20/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien. Très plaisant à relire et méditer sur les vers. Le bout du voyage ne serait-il pas la fin du désir de la quête?

   Cyrill   
20/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un voyage qui ne tient pas ses promesse, ou alors l'auteur semble dire qu'on n'en vient jamais à bout, qu'on ne trouve pas l'apaisement.
Il y a de la déconvenue, du désenchantement. La quête d'une révélation impossible.
J'ai du mal à comprendre, à suivre le fil. Il me semble que l'auteur lui-même est dans le flou, ne sachant vraiment ce qu'il veut exprimer.
Je ne suis pas très convaincu par les images un peu trop nébuleuses mais j'aime assez, tout de même, ce flou.

A vous lire

Cyrill

   embellie   
23/4/2021
 a aimé ce texte 
Pas ↑
J'ai relu plusieurs fois ce texte, qui pour moi n'a rien d'une poésie, afin d'en comprendre le sens, sans résultat. De quel voyage s'agit-il ? Celui de la vie ou de la mort... Comment évaluer un écrit aussi abscons ? Devant un tableau abstrait, que chacun interprète à sa façon, l'oeil peut se réjouir de voir des formes et des couleurs. Ici, aucune métaphore pour nous consoler de l'incompréhension.
Je suis navrée d'un commentaire aussi négatif, ce n'est qu'un avis personnel.

   Anonyme   
23/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Oui je crois que l'horizon est inapaisable et à moins d'œillères l'embellie semble plutôt distante. Il faut chez vous lire très entre les lignes.
Merci.

   Pouet   
23/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

J'aime particulièrement ce "ciel éreinté de promesses" ainsi que "l'horizon inapaisable".

Il semblerait que la question de "l'espoir" ne soit pas étrangère à la trame de ce poème où se côtoient en clair-obscur la tentation de la plénitude et l'acceptation du réel en éternelle cécité.

Et comme disait l'autre "La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil".


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