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Poésie contemporaine
Provencao : Aux guipures de soie
 Publié le 31/01/21  -  5 commentaires  -  425 caractères  -  188 lectures    Autres textes du même auteur

Quand la promesse se fait soie.


Aux guipures de soie



Aux guipures en soie, grande impudence,
Le brin de nos amours agrafe en silence
L'oreiller. Duveteux, il scande la lumière
Allégée de tes nuits, en halo de tes paupières.

Se crayonne, sous tes mots imagés, ta caresse,
S'évanouissant en baume d'absence, à l'orbe de ta peau.
Soupçons de folie. Je t'attends. Je t'espère… Promesse.
Soupire l'infini, chancellent les années… en oripeaux.


 
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   Zeste   
31/1/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
Infinie sensualité, des mots bien en bouche.
Une lecture, mise en scène, où la lumière en halo est omniprésente, centrale, même s'il semble que les éléments mis en exergue semblent essentiels, et puis il y a l'allusion au coup de crayon d'où naissent des images qui s'évanouissent ( comme les rêves...).
...Et l'attente qu'alimente une promesse. L'amour est une longue conversation.
Le mariage aussi dixit Nietzsche. Mais un amant c'est pour le meilleur, pas pour le pire!
Bravo!!!!

   papipoete   
31/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Provençao
Il me reste de toi, ces moments plus ténus qu'un cheveu de soie, auquel je me rattache, le tisse entre mes doigts...
J'ai encore en moi ces mots, qui semblent me dire " attends-moi de l'autre côté de ce silence ; je t'aime tant ! "
NB en filigrane ce visage aimé ; dans la glace un sourire de lui ; dans l'esprit, ce coeur qui toujours bat...
Des mots " dentelle " ; des vers susurrés sur la pointe de ces assonances comme prières d'espoir.

   Anonyme   
31/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Cet ouvrage de dentellière, rien que par ce délicieux vers :

« Soupçons de folie. Je t’attends. Je t’espère… Promesse. »

… me rappelle au bon souvenir de Guy de Maupassant, qui, dans ses nombreuses correspondances avec la Comtesse Emmanuela Potocka, une de ses maîtresses, la seule femme –après sa mère, bien sûr- qui ait vraiment compté pour lui, et qu’il avait surnommée « sa gamine », bien que beaucoup plus âgée que lui, lui disait : « Je t’aime, je te cherche, je tiens encore ton ombre chaude dans mes bras ».

Comme il est loin le temps où l' on savait parler aux femmes !

Merci pour cette belle lecture dans ce dimanche si gris-souris.
dream

   inconnu1   
31/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chaque mot fait frissonner. Chaque phrase est un diamant poli. J'ai seulement été désarçonné par le nombre de pieds par vers. A la première strophe, on voit qu'on augmente de 10 à 13 pieds à chaque vers, mais je n'arrive pas à trouver la même cohérence dans la 2eme strophe.

Bien à vous

   Miguel   
31/1/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cette atmosphère de silence et de demi-jour crée une grande sensualité et cette attente est déjà une jouissance. Chaque mot chante. Mais je suis inquiet de la fin, des ces années chancelantes, de cette guipure de soie qui finit en oripeaux : dois-je comprendre que ce bonheur n'est qu'un souvenir ?


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