bonjour Provençao
L'aube est déjà bien loin, et pourtant votre coquelicot semble me dire " comment me trouves-tu ? "
" ne suis-je pas symbole de liberté, pour ouvrir grand mes corolles aux blés encore verts, ou là tout près du bitume ? "
NB la première strophe me déstabilise avec son " fend insidieusement... " ?
la suite de ce joli poème est un étal, ou l'auteure nous propose ( gratis ) ce " baume d'énergie " au rouge si vif, mais à le cueillir il ne durera que le temps d'un sourire...

J'ai eu un peu de mal avec le début du poème, je n'y ai pas adhéré tout de suite, seulement à la 2e lecture. Mais clairement, j'ai aimé le coquelicot, sa beauté et son murmure de vie!

Fragiles et délicats, quel meilleur refuge qu'un poème!
Coeur de coquelicot, rouge vif, baume d'énergie... Par vos mots, libérés dans un murmure de vie, puis éparpillés en autant de graines.
Ainsi seront ils à l'abri pour tous les hivers.

Bonjour Provencao,

J'ai beaucoup aimé ce poème, court, mais qui me semble définir la flamme de vie : cette "énigmatique onde émiettant les peurs du lendemain".
La vie, comme la fleur du coquelicot, si délicate et fragile : "rouge vif, rouge Vie"...
Merci.

Luz

Bonjour Provencao

Le coquelicot, mot de saison que j'aime pour sa sonorité et l'image de la fleur.
J'ai apprécié l'évolution de ce poème, partant des peurs pour parvenir par la grâce de la fleur à plus de sérénité et d'énergie.
Le rouge, bien sûr, évoque à la fois la blessure mais aussi et surtout la Vie.

Merci du partage,
Éclaircie

Le coté "pesant" et un peu pompeux de la première strophe avec en amorce le - et - laisse entrevoir une vie plombée qui s'allège à la deuxième strophe à la vue du coquelicot.
Coquelicot qui de par son "rouge vif" perce peut-être la grisaille intérieure du narrateur.
Il y a dans la progression de ce poème comme une révélation, une sorte de Satori.

La dernière strophe est à mon sens de trop car elle présente un petit coté "New-age" qui me plait déjà moins.

J'aime tant les coquelicots, ce poème est de prime abord un peu ardu , mais au final très agréable, j'aime moins la fin, d'où un ressenti global entre deux .

Bonjour Provencao,

L'image du "baume d'énergie" pour dire les pouvoirs de revigoration du coquelicot est pour moi très juste.

L'attention portée à une fleur des champs offrant dans sa déchirure, la joie et la vie est en soi un cadeau.

L'écriture, jalonnée de participes présents, dit bien l'action bénéfique de la fleur sur les rétines humaines, dans l'instant, un " coeur de coquelicot" se pose sur les coeurs.

Merci donc pour ce poème de résilience.