Un poème "contemporain" en forme de sonnet avec ses deux quatrains et ses deux tercets dont les rimes respectées pourraient faire illusion, mais qui me déçoit à la lecture par la versification bancale, les fautes de prosodie gênantes, les répétitions et même quelques fautes d'orthographe qui seront certes corrigées mais qui révèlent un manque d'attention et de finition dans le travail.

Comme par ailleurs je trouve l'écriture et les images assez artificielles et le propos plutôt confus et nébuleux même s'il est en adéquation avec le titre, "Fantasque" ou l'exergue, " Ma vie est un nuage", je reste sur ma faim et n'arrive pas à me laisser séduire.

Peut être suis-je trop sévère? allez savoir!

J’ai trouvé une forme de musicalité dans ce poème ; la légèreté des vers accentue le côté aérien de l’ensemble. Il n’est pas essentiel d’en chercher le sens de manière analytique mais juste de se laisser embarquer par les quatrains et les tercets dans ce sonnet contemporain. J’aime particulièrement le dernier tercet.

Bonjour Provencao,

J'adore cette métaphore de la vie en nuage

Je m'imagine le matin le voir passer à la fenêtre

D'autant plus que le nuage est très changeant, on pourrait dire multipolaire, par ses formes ses couleurs selon l'heure le temps

J'ai pensé en lisant au chamallow et ses couleurs aquarelles, j'adore ces bombons

En fait j'ai beaucoup aimé votre texte car je suis un homme plus féminin que masculin

Merci Provencao

Je trouve l'auteur moins à l'aise que dans ses poésies libres même si ce poème possède de belles choses.
Sur une aquarelle de vers dont je dessine le profil.
Si j'étais à sa place je le réécrirais en libre mais ce n'est pas de mon ressort.

Bonjour Provencao,

Belle intention que cette écriture contemporaine aux vers irréguliers.
Bien sûr, il me manque la rigueur de la versification mais dans votre nuage la vie me semble si poétique que je ne puis faire ma difficile.

Merci pour ce partage.

La forme poétique choisie par l'auteur et s'apparentant au sonnet m'est apparue trop pesante pour exprimer le "Fantasque" annoncé par le titre. Tout comme Boutet, je pense que des vers libres auraient été mieux adaptés en allégeant le propos pour donner libre cours à la fantaisie du " nuage ... qui défile à tire-d'aile ".

J'aime beaucoup les deux premiers paragraphes de ce poème. J'ai un un peu moins de tendresse pour les deux derniers qui me paraissent un peu trop "lourd", là où le poème se veut léger (au diapason de la métaphore du nuage)

Je vois les critiques sur la liberté prise concernant la forme du poème, mais s'affranchir des règle n'est pas un problème à mes yeux pour peu que le résultat paraisse cohérent (ce qui ne manque ici)

Bonjour Provencao

J’affranchis ma lecture de toutes règles prosodiques souvent trop contraignantes pour qui ne les maîtrise pas. Cela me donne de l’air et me permet de respirer.
Je trouve ce poème agréable à lire, l’écriture est sensible, légère, apaisante malgré son thème.
Vous évoquez avec une très grande pudeur une douleur intérieure feutrée, à peine perceptible, une bipolarité contenue entre le nuage et l’exil, l’horizon clair ou morose, l’ombre et la caresse…
J’aime beaucoup ces deux vers :

« Je vole des envies dont mon rêve se grise,
Pour édulcorer ma vie, sans en oublier les détours."

On se grise du vers (verre) et, pour ne pas trop sombrer sous l’effet de l’alcool, on édulcore (son eau) de vie. :-)

J’ai par contre buté sur le dernier tercet.

Bien cordialement

PS : je mets "convenable" à cause du dernier tercet qui, je crois, comporte une erreur de syntaxe.

bonjour Provençao
Je n'ai pas de texte à commenter ce matin, alors je fais un flash-back, pendant que mon esprit parvient encore à dompter mes doigts sur le clavier !
Fermant les yeux, je vois ma vie flotter dans le ciel, sans nuages que j'efface à grands coups de volontés, pour ne pas me souvenir du gris, dont l'avant se ternît il y a longtemps.
Et je rêve, à des enfants coquins et turbulents, ( la vie ! ) des bonbons rose-bonbon, et un pinson rose de poitrail, picore des graines d'étoiles qu'un ange saupoudre au gré de mes rêves.
NB j'interprète une peinture abstraite, dans laquelle il fait bon rêver, Guernica n'est pas encore au bout des pinceaux de Pablo... on dirait que la Terre s'est déguisée en Eden, l'évanescence est couleur primaire.
Moi, aussi je rêve les yeux grand-ouverts, que mon passé récent n'est que songe, et vais bientôt me réveiller en état de grâce, sur mes deux pieds, au sol d'une planète propre et pacifiée...
le premier tercet est une friandise, dans la vitrine d'un Maître-Pâtissier...
je ne crois pas avoir lu de Vous, un poème en vers réguliers, aussi un Sonnet sous votre plume, m'a fortement intéressé !
la disposition des vers, et les rimes est correcte, mais leur métrique prend quelques libertés, que le puriste sera froissé de lire...
il n'y a guère que cela qui détonne de l'ensemble, mais en fais abstraction
bravo pour l'exercice !