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papipoete
5/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Provencao
" effeuiller la pivoine/délicieusement ", comme les jours qui passent trop lentement, depuis que tu n'es plus là ... et oublier ceux des temps gris, des heures blêmes ; NB et chaque moment esseulée, voir la nuit s'approcher, et te retrouver alors que les " années ralenties " me rappellent que je ne t'ai plus ! l'auteure en quelques lignes, nous dit tout l'amour qu'elle a pour celui, qui est toujours, n'entendra de là-haut " adieu ! " |
Anonyme
5/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Je vous ai lu souvent en EL.
Il me sort un avis complètement partagé sur votre oeuvre : le début est assez beau, bucolique, violent dans l'évocation. Puis la strophe sur la douleur vient tuer dans l'oeuf les émotions qui affluaient, l'intérêt qui grandissait au fil des mots. Comprenez bien que d'un poème que j'appréciais vraiment je suis passée au pathos d'un seul coup. Et le vers de fin m'achève unilatéralement (je ne pense du coup pas non plus qu'il soit le choix le plus judicieux pour attirer le chaland sur votre oeuvre). En somme, j'arrive à contre-coeur car le titre ne m'attire pas, je reste car le début sent la montée en force poétique, et je me retrouve soufflée par la banalité de la fin. J'espère que l'auteur ne m'en voudra pas de ma sincérité brute (qui a dit Grosse Brute)... ni de mon ressenti en doubles faces. Au plaisir ! Et bonne continuation. |
Anonyme
5/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Provencao... Le préambule à votre poème m'a permis de comprendre que c'était, même longtemps après, une douleur sourde qui vous l'avait inspiré.
Je suis d'autant plus touché que j'ai moi-même appartenu durant sept ans (entre autres affectations) à la 11ème Escadre de Chasse et que j'ai trop souvent participé à ces deuils qui frappent sans prévenir les familles d'hommes trop jeunes pour mourir. J'ai écrit en souvenir de tous ceux qui sont tombés à cette époque une courte nouvelle intitulée La mort du Jaguar suite au décès d'un collègue, le Capitaine Croci abattu par les Libyens en 84 au Tchad aux commandes d'un Jaguar. Pour en venir à votre poème, hormis les deux premiers vers dont je ne saisis pas le sens, je comprends très bien ce qu'évoquent pour vous les deux quatrains... Seul le temps qui passe peut adoucir la douleur sans pour autant conduire à l'oubli. Bon courage... |
Robot
5/12/2017
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Je trouve une sorte de parenté avec mon propre texte "Après ta mort" publié sur Oniris et qui débutait ainsi:
Toucher l'Églantine délicatement ... et poursuivait un peu sur ce thème de la disparition brutale pour lequel le temps n'apporte pas d'apaisement. Jusqu'au point de suspension en fin du deuxième vers. Une coïncidence incroyable. http://www.oniris.be/poesie/robot-apres-ta-mort-7243.html Comme quoi les hasards de l'inspiration peuvent se rejoindre. Et bien qu'intéressé par votre poème je ne m'autorise pas à mettre une appréciation qui serait influencée par mon propre écrit. |
Vincendix
5/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Provencao,
Je ne suis pas adepte de la poésie libre mais ces vers évoquant un drame aérien et militaire me touche beaucoup. L’essentiel est dit dans ce texte court et il est vrai que les grandes douleurs sont muettes. Vincent |
Anonyme
6/12/2017
a aimé ce texte
Un peu
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J'ai aimé la mélodie des premiers mots, la discrète émotion
qu'ils me révèlent et puis brusquement ce mot "douleur" vient me percuter violemment. C'est ce qui me dérange. Non que je sois contre son emploi, mais pour moi, il vient à défigurer l'écrit, en insistant sur le ressenti émotionnel. La pudeur du début du texte laissait à seule entrevoir ce dont il s'agissait, car le mot "douleur" accompagnée de "s'enflamme" est à sa place, donnant toute sa teneur à ce moment de chagrin vécu. Il n'était pas nécessaire d'en rajouter ... Tout était dit comme il le fallait, vos mots parlaient si bien ... |
Anonyme
5/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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" Effeuiller la pivoine
Délicieusement... " mis à part le fait d'y passer un long moment, vu le grand nombre de pétales d'une pivoine, je n'ai pas cerné le sens voulu de l'incipit. J'ai plus apprécié le premier quatrain. L'anaphore, dans le second, m'a un peu gêné. |
Arielle
6/12/2017
a aimé ce texte
Pas
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Je ne saurais pas préciser ce qui me gêne dans ce poème. J'ai beaucoup de mal à éprouver avec l'auteur la douleur qui, à force d'insistance, me fait douter de sa profondeur.
Et puis il y a cette curieuse similitude, qui me met mal à l'aise, avec le très beau poème de Robot cité plus haut "Après ta mort..." Il y a des coïncidences que le hasard, seul, n'explique pas. Je ne comprends pas l'image des chenilles et le vers de conclusion qui sert de titre me paraît maladroitement formulé même si je crois deviner ce que vous voulez dire. Bref, je suis désolée mais je n'accroche pas du tout à ce texte. |
silver
7/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Cela commence tout en douceur, de manière presque sensuelle...cela sent si bon, une pivoine et c'est si charnu...
Cette image semble cristalliser l'expression d'un double désir: celui de cueillir le jour et de ne souvenir que des belles choses. Après tout, être capable de se renouveler, renaître, cela semble tenir à si peu de choses...un fil de soi(e) Et soudain, comme jaillit un sanglot irrépressible,c'est l'explosion de douleurs, presque une révolte. Et l'aveu bouleversant d'une impossible guérison, d'un impossible adieu... Sans doute, y a-t-il dans ce débordement d'émotions et dans cette incapacité à surmonter le deuil quelque chose de dérangeant pour nos sociétés si enclines à vouloir tout maîtriser... Merci, Provencao, pour cet émouvant partage |