Un regard porté sur le présent offert d'une invitatiion à vivre une intimité ("sans accuser demain" ou "sans embrasser demain").

Le texte renvoie sur l'incertitude de l'avenir et la nécessité de profiter du temps présent.

Une invitation qui renvoie le lecteur sur le contexte historique actuel marqué par une crise de l'humanité généralisée.


Merci à vous pour ce partage évocateur d'une époque troublée..

bonjour Provençao
je ne sais ce que sera demain, mais prends ce que je t'offre ce jour ; advienne ce qui doit arriver de bon ou mauvais, c'est le coeur ardent que tendant mes mains vers toi, je te susurre " accepte ce présent ! "
NB tels pleins et déliés, l'auteure nous livre une écriture délicate, où s'écrivent en filigrane ses mots d'amour, que rien ne saurait faire mentir.
la première strophe est particulièrement ciselée.

Un beau programme que celui là ...

J'aime beaucoup l'atmosphère qui se dégage de cet écrit.
Le don de cette poésie libre et profonde sans promesse inutile mais dans la sincérité de l'instant.

Comme un doux chuchotement, un clair-obscur où tout se laisse sous-entendre.

Une composition sympathique et élégante dans sa présentation.

Beaucoup de belles images expressives qui sont pour beaucoup dans le plaisir à lire et dire ce poème.

Le tercet final est trés évocateur de la fragilité, de l'inconstance du sentiment.

Je ne suis pas sûr de l'utilité poétique du dernier je t'offre, mais c'est un détail.

Bonjour,

un poème que j'ai trouvé "profond" dans sa composition, dans ce qu'il évoque.

Une idée de "don inconditionnel", d'entremêlement des sentiments.

La forme est assez originale (comme ce "maugréer demain")
Bien aimé d'ailleurs cette déclinaison sur demain, "sans accuser", "sans maugréer", "sans embrasser", comme une "fatalité", une acceptation, une forme de bouddhisme romantique.

Concernant la forme, dans mes plus il y aura:

"le printemps retenu" (très belle image, visuelle, mélancolique, juste)

"Nos reflets hâlés sur le parchemin,
Aux phonèmes de nos amours arc-en-ciel en friandise." (mon passage préféré sans aucun doute)

Dans mes moins:

la répétition en fin de vers de "rime" (il m'a semblé que le choix d'un autre vocable aurait crée plus d'amplitude, le second "rime" coupant un peu l'envolée) , ainsi que l'emploi de "sans lendemain" (faisant aussi un peu redondant - ou à l'inverse contradictoire - avec la déclinaison de "demain")

Tout ceci bien sûr en totale subjectivité.

Au final une lecture agréable pour un poème-don, un cadeau d'encrier, une missive sur l'ouvert.

Au plaisir

Bonjour Provençao
C'est une offrande qui passe par l’écriture. Deux registres accompagnent cette offrande , celui de l'art scriptural et celui du corps .
Cela me fait penser que les premiers hommes écrivaient sur leur peau en laissant un code rituel par tatouages et incisions.
Je mesure l'importance de cette offrande qui passe par les mots immédiats, leur urgence et qui ont besoin d’être posés pour ne pas souffrir de disparition .
Le poème s'effondre et laisse l'imaginaire s'emparer de présents indicibles .
L'ensemble semble diffuser une lumière dans la ferveur unique d'une sorte de prière , un psaume à réciter .

Bonjour Provencao,

Un beau titre, un exergue un peu mystérieux et un poème libre délicat. mise en page et mise en forme sont élégantes.

L'écriture est sous-jacente dans le poème, peut-être un peu trop appuyée (notamment les deux "rimes" dans le second paragraphe).
L'anaphore "je t'offre" qui ne se retrouve que dans trois paragraphes est plaisante, reste légère.

J'ai particulièrement apprécié le dernier vers du quatrième paragraphe.

Merci du partage,
Éclaircie

L'auteur a su créer une ambiance, celle de l'émotion lorsque s'impose le moment de dévoiler un fort sentiment, tellement fort qu'il faut à tout prix aller plus loin.

Il serait prétentieux d'affirmer que l'avenir sera tous les jours radieux et serein:
"Je t'offre, sans embrasser demain,
Le nimbe audacieux, aux desseins sans lendemain.
Entre les soupirs. L'âme s'éclipse. Le rêve se fait incertain."

Chaque "Je t'offre" sonne comme une promesse, une demande.

A l'unisson du narrateur, le lecteur se prend à attendre une réponse qu'il voudra bien sûr positive et même enthousiaste.

Bravo Provencao.

Bonjour Provencao,
Un titre très incitatif... mais un incipit dont je ne suis pas sûre d'avoir compris le sens profond.
J'ai bien aimé le leitmotiv et la façon dont vous le modulez au fil des strophes : "sans accuser demain", " sans maugréer demain", "sans embrasser demain".
Bien à vous et à vous relire !