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Donaldo75
14/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce poème est réussi à mon avis car il allie les images persistantes lors de ma lecture et la fluidité de l’expression ; en libre, c’est facilité par le découpage qui ici rend bien. Et ce poème ne tombe pas dans l’écueil des phrases sans verbe qui souvent immobilisent les vers dans ce type de découpe. Non, ici le mélange des deux types de phrases, de syntaxes, permet de conserver du mouvement même si par définition un étang est immobile. En effet, malgré cette immobilité de l’objet observé, le regard lui ne l’est pas et il scrute alentour ce qui rend le tableau différent selon l’angle de vue, entre 0° et 180°.
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jeanphi
20/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao,
Il m'est déjà arrivé d'être devant un petit lac et de me dire que c'était peut-être une mer endoréique au Jurassique. Votre lac semble également présent dans un futur lointain, il repose, masse abiotique par définition, dont la vie émerge peut-être sans cesse. Je ne connais pas encore assez l'auteur pour devinez s'il y a du lac des signes en ce poème, en tout cas de cygnes je ne vois poindre. Vous alliez poésie et philosophie avec un naturel et une esthétique époustouflante, cela nous donne de très beaux vers libres. |
papipoete
20/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao
( sur mon smartphone, je viens d'écrire une page et Hop, elle vient de s'envoler ! ) Face à toi, mon beau miroir on dirait que tu veux me parler ? Hier encore, on se confiait à toi : joie et tendres tourments mais ce matin, ton tableau noir comme effacé à l'éponge, attend... NB la tranquillité de l'endroit prête à se confier " tout doit rester entre nous ! " Des images que Monnet put peindre avec des nymphéas de mots : le style de notre poétesse est une fois de plus bien marqué. La dernière strophe à ma préférence. Un bémol à " ...roseaux farfadets/// le crépuscule... ( je n'aime pas les enjambements ) |
Corto
20/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'aime bien cet étang mais je l'aurais préféré...plus "recueilli"...
Car oui, un étang est souvent source de méditation, on n'attend rien ou presque et il semble retourner vers nous-même une attente, une contemplation voire une pensée qui prend son envol. Dans ce sens j'aime bien ce passage: "Le miroir doux fredonne Il miroite hors du temps Il a oublié le reliquaire du soir". Je décroche sur "Roseaux farfadets/// le crépuscule..." et j'hésite devant "Sous le ciel d'étain. Au total un bon moment devant un étang dont on aime se sentir complice. Merci pour cette rêverie. |
Pouet
20/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
j'ai bien apprécié ce poème et tout particulièrement ce passage: "L'étang a-t-il jamais existé Et les échos, embusqués Sous le refrain en quête de silence ?" Sans pour autant bouder le "reliquaire du soir" ou les "roseaux farfadets" par exemple. Les rides de l'étang et du temps me semblent sous-entendus en ce miroitement furtif en quête d'éternité. Il y a une forme d'apaisement et de fanfare en sourdine en ce miroir où se reflètent nos humaines rêveries. La fin nous invite peut-être à ne pas trop fouiller ses entrailles, mais à demeurer en surface pour en clamer les profondeurs. Pour moi il y a beaucoup de "poésie " en ce texte. Au plaisir |
Eskisse
20/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Provencao,
Un poème empreint de douceur.et bien composé.. Ce qui m'a frappée aussi c'est l'entremêlement des sens sollicités en de courtes formules :" clarté au flot cristallin ", "le miroir doux fredonne". L'irréalité possible de l'étang semble venir interroger nos perceptions, nos croyance, le réel, le temps. Une écriture qui n'appartient qu'à vous, toujours légère et pleine d'ondulations comme celles que l'on voit à la surface de l'eau après un impact. Merci pour cette lecture |
Anonyme
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Alors, bravo. Moi qui ai souvent du mal, par impatience foncière, à apprécier les poèmes "paysagers", je trouve au vôtre quelque chose d'envoûtant.
Et c'est bien votre poème qui parvient à me faire ressentir la paix envasée, l'immobilité de l'eau miroitante : je retrouve cette sensation de l'Espace Lecture, comme si j'absorbais un calmant qui faisait effet à mesure que j'avance de vers en vers ; un philtre magique. Cela ne vient pas d'une bonne disposition passagère de ma part, je "sens" l'eau bienfaisante des mots circuler dans mon corps assoiffé de quiétude. Bravo pour le ciel d'étain, les éclats marâtres, le refrain allègre, à partir de l'étang sans fin tout m'enchante ! Avant, eh bien il faut que je dise quelque chose, non ? Le miroir doux qui miroite, comment pourrait-il faire autrement ? |
Damy
21/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Les étangs m’ont toujours inspiré la quiétude et le vôtre, réel ou imaginaire comme une image du mental en état de méditation, joue une musique douce comme un refrain de silence. Il est apaisant si ce n’est, au final, les « Éclats marâtres sur fond vaseux » qui m’inquiètent un peu.
« Étang sans fin Dans l'embrun Roseaux farfadets le crépuscule Lentement apprivoise le lointain » Soit j’aurais mis un silence (une virgule) après farfadets, soit je l’aurais joué ainsi : Étang sans fin Dans l'embrun Roseaux farfadets Le crépuscule Lentement apprivoise Le lointain Qu’en pensez-vous ? Les majuscules introduisant chaque vers donnent à votre poème un ton majeur comme j’entends le calme, la sérénité, allègrement revenus hors du reliquaire. Merci, Provencao, pour ce plaisir d’écoute. |
ferrandeix
21/6/2023
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Je n'ai pas réussi à percevoir l'atmosphère spécifique de cette eau stagnante que représente un étang, malgré les éléments qui pourraient y concourir (les roseaux, la vase, le silence...), mais le "flot cristallin, d'emblée, a dissipé ma représentation, de même l'étang "sans fin" qui est plutôt le propre de la mer, également le "refrain allègre". Il y a discordance des éléments qui s'annihilent. Les vers courts n'y concourent pas non plus, évoquant le contraire de l'eau stagnante et du silence, mais plutôt le mouvement. Il aurait fallu de bons alexandrins bien lourds pour correspondre à ce tableau. Des répétitions: "miroir", "miroite", des vers au sens bizarre, que vient faire le reliquaire (?), que signifie "éclats marâtres" (?). Néanmoins, l'ensemble reste relativement signifiant et ne s'inscrit pas vraiment dans l'hermétisme. Je ne comprend pas le message que l'auteur a voulu exprimer.
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Marite
22/6/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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" Du couchant au levant tout semble
Recueillement Sous le ciel d'étain " C'est la strophe qui m'évoque le mieux cet étang car la succession des images précédentes m'a tenue en retrait de ce tableau poétique. Serait-ce : - "le flot cristallin" qualifiant la clarté ou le miroir qui s'offre au regard en fredonnant ? - "le refrain en quête de silence " ? - " l' Étang sans fin Dans l'embrun " ? Peut-être parce qu'il m'est difficile d'associer un étang à des sons et à une perspective lointaine ... |
Gaston
24/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'étang que l'on nous montre ici est comme une chanson, et je ne peux m'empêcher d'imaginer des ricochets en lisant ce poème. Je m'imagine une marre fraîche un bon jour d'hiver, pas tout à fait gelée bien qu"engourdie". Les images sont claires, la seule me laissant perplexe étant celle des "éclats marâtres".
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Cyrill
26/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Provencao,
C’est une étrange sensation qui m’envahit à la lecture de vos vers. Cet étang a tout d’une hallucination : « a-t-il jamais existé ». Je me pose la même question tout en sachant qu’il lui suffit d’être imaginé en poésie pour que s’imprime sur la rétine une image qui persiste au-delà de la lecture. Une image et un refrain allègre fredonné, et voilà que son miroitement échappe à la notion de temps quand déjà il a échappé à l’entendement et à la vue. Ai-je rêvé ou ai-je bien lu ce poème ? |
Eki
26/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Léger, aérien, joli poème !
J'entends le murmure de vos mots. C'est une invitation à la douceur. Un recueillement parfaitement ressenti par le choix des mots délicats. Je recueille les belles images que j'emporte dans ma petite besace de poésie. |