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Poésie libre
Provencao : L'heure du passé
 Publié le 28/05/23  -  5 commentaires  -  776 caractères  -  143 lectures    Autres textes du même auteur

Dans les secrets…


L'heure du passé



Un délicat parfum
Exalte la narine oubliée

Une fragrance que l'on croyait perdue
– Mêlés dédales
Un souvenir qui effleure
Sur la douceur du baiser évanoui

Caresse d'une main
Sur la mémoire égarée

Année de doute et d'absence
Où l'adolescence m'émerveille
Invisibles, les larmes
Glissent dans une éphélide de lumière

Nos seize ans savourent
Câlins et doux
La joie des prunelles

Ces années qui portent les pas

Rien à craindre

Havre de paix
Que rien ne peut
Éteindre

Le dessin du cœur scintille
L'ombre de l'insouciance fait écho
Et l'adolescence
Fermant les yeux
Entonne en secret
Le charme du passé.


 
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   Jemabi   
14/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Une évocation douce et sensible de cette période si particulière qu'est l'adolescence, période que chacun porte en soi tout au long de sa vie et dont il suffit de peu - ici, un parfum - pour se remémorer à la perfection de ses doutes et de ses tourments, mais aussi de moments plus tendres liés à la découverte de l'autre et, peut-être, de l'amour.

   jeanphi   
16/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour,

La réminiscence induite par les odeurs trouverait son origine dans la proximité des zones cérébrales respectivement responsables de l'identification olfactive et de la mémoire perceptive, enfin, quelque chose de ce genre. Il doit y avoir une raison pratique à cette corrélation.
Des sensations qui s'éloignent dans le temps et pas dans la mémoire ...
L'invulnéabilité et même la vulnérabilité extrême (qui lui succèdent) de l'esprit adolescent sont des moments pour lesquels l'adulte troquerait parfois la stabilité psychique durement obtenue par la suite.
"Havre de paix
Que rien ne peut
éteindre"
Votre poème rend parfaitement ce foisonnement de plaisirs et sa nostalgie.
Puissent-ils se compléter de loin en loin à jamais !

   Geigei   
20/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
"Le charme du passé".

Le poème célèbre les années où les sens déferlent sur des plages où le digital est roi, attendant d'être détrôné.

"caresse, main, glissent..."

La pudeur empêche de détailler le ressenti.

C'est tendre. C'est doux. Sucré.

   fanny   
28/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J'apprécie le fait de mettre en valeur l'odorat, ce sens subtil qui imprègne si fortement notre mémoire et restitue les choses  avec tant de finesse.

J'ai deux petites remarques :
"Ces années portent les pas" me donne une impression de lourdeur, ce qui j'imagine n'était pas l'intention initiale, la construction des 4 derniers vers me pose un problème de temporalité.

Mais j'aime cette ode à l'adolescence, à une  lumière câline et douce, aux réminiscences, mèlées, dédales, qui nous ramènent à la joie des prunelles et au temps de l'insouciance au mille fragrances.
C''est aussi bien senti que restitué, merci pour ce joli voyage dans nos amours de jeunesse.

   papipoete   
28/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Provençao
" le charme discret de... " à lire ces lignes, où la mémoire des sens se rappelle ; ce parfum délicat, cette caresse si douce, ces larmes d'enamouré, et l'esprit que l'insouciance baignait... c'était " dans le temps d'avant "
NB et notre poétesse, dont les vers fleurent bon farigoulette, thym et lavande nous propose un texte de son cru, celui que je ne saurais écrire !
J'enrichis mon vocabulaire d'un EPHELIDE, que je ne suis pas sûr de caser parmi mes octosyllabes... je verrai, au cas ou une Marlène Jobert vînt à m'inspirer ?
L'ultime strophe me propulse dans mon Mai 68, où je ne voyais aucune barricade, mais seulement de ma Belle d'alors ( ma promise, ondoyants cheveux blonds ) voir " tendre réminiscence ", ce port séduisant
Cette strophe est ma préférée


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