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papipoete
5/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Provencao
Pardonnez-moi si je m'éloigne de votre idée, mais ayant passé tant de jours, auprès de ma petite-fille qui poussait, combien de ses sourires naissaient au coin de ses lèvres ; combien de soleils se levaient au midi de ses paupières... même si dehors ou en moi, il faisait gris. Combien de dessins esquissés de sa main, qui voyait la vie toujours ensoleillée, dans mes sourires qui parfois, faisaient semblant... NB un sourire qui confesse l'ombre qui parfois embue notre esprit, mais... savoir ne point en couvrir l'illumination d'un enfant, lui accorder l'insouciance de l'innocence... Comme à votre coutume, la plume libre entre vos doigts, dessine de beaux vers ( à consommer sans modération ) Infime bémol au 4e vers : " a irisé "........j'aurais préféré " irisa " |
Anonyme
5/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dans un monde qui s’emballe de plus en plus et échappe à la raison, quoi de plus beau que le sourire d’un enfant. L’un a dit un jour : « Le sourire, c’est le baiser de l’âme ». Et moi je souris à cette belle lecture dominicale qui « est une sorte de vaccin contre l’instant du mal-être »… comme disait un autre. En tout cas, Mille Mercis à l’auteur d’avoir su illuminer ma journée… et à qui je souhaite une journée tout aussi belle.
NB. Et si j’osais, je proposerais bien au poète : « Assorti « de » ton sourire, illumine l’innocence » « L’oriflamme de la grâce a « diapré » le vivant. dream |
Robot
5/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je pense que ce poème va au-delà de l'exergue. Son côté sybillin nous pose des questions sur la réalité de ce que nous appelons le bonheur: "Dessinons-nous ces arabesques de bonheur
Jusqu'à ce que le fade sous le flamboyant ..." Savons nous l'appréhender lorsqu'il se présente, n'avons nous pas tendance à le laisser s'échapper comme s'il était illusoire d'y croire. N'y a-t-il que l'enfance qui soit encore assez innocente pour encore concevoir un lien entre la réalité et l'imaginaire afin de saisir ce que la vie a de bon à offrir ? |
Stephane
5/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Provencao,
J'ai trouvé ce poème d'une grande pureté, à l'image d'un matin ensoleillé et de l'innocence du sourire d'un enfant. Le parallèle entre la pureté du ciel et celui d'un enfant, donc, est subtil et décrit avec délicatesse. Une belle réussite, merci. Stéphane |
Vincente
5/4/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Autour du concept de "L'innocence… en fragrance de la vie", le poème investit avec sensibilité un thème se dressant à l'encontre de "l'illusoire" dans "l'illusion du matin" évoqué. L'auteur s'adresse à "l'autre", à tout un chacun donc, dans un tutoiement très amical, attentionné, et lance à l'impératif cette requête tendrement impérieuse :
" Puisse-t-il apaiser le ciel sombre En aquarelle de ton ombre Esquissée de ta main en promesse. " Pourtant l'on sent poindre une interrogative inquiétude (pas de point d'interrogation dans le texte, et pourtant…), au travers d'une expression qui se convainc qu'en y croyant, elle pourra vaincre l'adversité, se fourbissent les idées, à défaut de moyens plus tangibles. Adresse sympathique à l'altérité, combative face à l'adversité. Il y a peu de mots dans ce texte pour se porter au combat, mais beaucoup de cœur, cela suffira-t-il ? Dans le choix de la formulation, l'on sent une simplicité qui côtoie une relative naïveté, une sorte de candeur (l'innocence du titre assurément) qui serait à l'opposé d'une armure ou même d'une arme pour affronter l'immense combat. J'avouerais avoir du mal à envisager un "innocent" venir à bout de la difficulté de vivre, ou même du simple regard dissident égaré, celui qui ne verrait pas "ce que le fade sous le flamboyant / Nous mordore en bleu, rouge et or. ". Je ressens le poème comme simpliste car irradié de félicité immanente, intrinsèque, comme si elle attendait l'ouverture d'une simple porte pour que jaillisse la révélation de sa beauté. Je crains que le problème soit bien plus complexe que cela… Je reprocherais trois choses à ce poème d'espoir. Cette candeur un peu simpliste dans le fond, son expression argumentée de peu d'oppositions contextuelles et, à côté c'est un détail, la répétition sur treize vers de trois fois le mot "vie" auquel s'ajoute "vivant" pour donner quatre occurrences sur ce thème "vital". J'ai beaucoup aimé : "Puisse-t-il apaiser le ciel sombre / En aquarelle de ton ombre", une bien belle image… |
BernardG
11/4/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Dans chaque poème ressort un élément original ou une émotion qui interpelle le lecteur. Dans le vôtre, j'ai trouvé touchante cette tendresse qui affleure dans tous les vers mêlée d'une vague tristesse....presque d'une peur. Mon vers préféré: "L'oriflamme de la grâce a irisé le vivant." Il reste néanmoins un mystère sur ce qui a généré votre travail....mais cela ne gâche en rien le plaisir de lecture. Merci Bernard G. |