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dom1
6/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ne faut-il pas un coupable pour se sentir innocent ?
L'enfant l'est-il ? Seul le fou est innocent de sa folie... L'innocence est si complexe qu'on ne peut que l'effleurer du regard. Vous le faites ici avec tendresse... domi... |
Robot
19/3/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je lis ces quatrains comme une vision de l'innocence sublimée.
L'innocence originelle pour peu qu'on s'imagine qu'elle ait existé. L'innocence de l'Eden. L'innocence perdue de l'humanité aprés des millénaires durant lesquels elle été foulée au pied. Mais l'innocence a pour corollaire la culpabilité. A qui la faute, aux dieux, à dieu ou aux hommes ? Une question philosophique que je pose à mon esprit agnostique ? Quels sont les crimes que j'ai commis en toute innocence ? Paradoxe ! Je suis peut-être à côté de ce que votre texte veut exprimer mais c'est ainsi qu'il me parle et conduit ma réflexion. Et un texte qui me parle et m'invite à réfléchir c'est déjà quelque chose. |
Anonyme
19/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte d'apparence anodine mais qui ne l'est pas.
Je vous ai lu, relu et rerelu, vos mots répétés, cela me trouble, j'ai l'impression que ma raison s’éparpille. Elle voudrait suivre un fil conducteur, mais de strophe en strophe, celui-ci se brise. Vous me parlez de "L'innocence", je l'entends bien, mais je ne suis pas convaincu de la manière dont ici vous procédez, pour me la faire toucher du doigt. Cependant je ne suis pas insensible à vos propos, et j'en retiendrai cette dernière strophe : " Abandonnée et rebelle L'innocence s'égare En écho silencieux Orpheline en dentelles. " C'est pour moi, la plus parlante, la réflexion s'impose d'emblée. La poésie est dans l'ensemble de l'écrit, présente avec subtilité. |
Anonyme
19/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je reste circonspect sur l'interprétation de ce texte.
L'innocence " En écho de dentelles " est-ce l'enfant en son berceau ? " L'innocence se décline Sur les sillons fragilisés " j'assimilerais cette métaphore aux shémas, aux règles qui nous sont enseignés et que l'enfant découvre au fur et à mesure, au début de son parcours, et perd ainsi, peu à peu, cette innocence dont chaque être est gratifié à sa naissance (?) Au fur et à mesure elle " s'égare , s'exile "... Hormis ce questionnement sur le fond, je trouve ce texte habillé de belles images. |
troupi
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je reste un peu perplexe à la lecture de ce texte.
Plusieurs images sont belles, poétiques, mais je peine à trouver un fil conducteur qui me permette de trouver un sens. Ceci dit ce n'est pas indispensable et "Abandonnée et rebelle L'innocence s'égare En écho silencieux Orpheline en dentelles." me suffit pour aujourd'hui. |
papipoete
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Provencao
l'innocence, signe commun de tout bébé, Abbé Pierre ou Hitler, se délite peu à peu, s'égare et pour certains se perd complétement, avec le temps ... NB les images sont charmantes comme " ombrelle ajourée aux cieux / où se balancent les nuages " La première et dernière strophe sont délicatement présentées ! |
Donaldo75
20/3/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Provencao,
C'est un joli poème où la répétition du mot "innocence" ne nuit pas à l'ensemble, parce qu'elle ne pèse pas dans les vers. "S'émoustille le ciel azuré Délicat camaïeu de silences Ombrelle ajourée aux cieux" Je n'ai pas trouvé terrible la répétition "ciel/cieux". "Abandonnée et rebelle L'innocence s'égare En écho silencieux Orpheline en dentelles." J'aime bien l'image. Je trouve que c'est la perle du poème. Merci, Don |
Gabrielle
18/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème à l'image de ce qu'est l'innocence : subtil et délicat.
Votre poème constitue en lui-même l'essence du thème abordé. De très belles images. Merci pour ce subtil et délicat partage. Au plaisir de vous lire. G. Michel |