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Poésie libre
Provencao : La glycine
 Publié le 29/02/20  -  12 commentaires  -  1545 caractères  -  280 lectures    Autres textes du même auteur

Quand la lueur s'éclaire.


La glycine



Du merveilleux matin le calme
espoir
Inonde, capricieux frêlement
telle la rose,
Le jardin affable qui se languit
le soir
À travers un rayon de lune
en prose.

Le sonnet en boutons, avec sa droiture
à la corolle rose,
Et cet hémistiche délicieux
du jasmin convoité
Immaculé comme la syllabe,
se pose
Sourit la lueur des aubes
éclairées.

Quand avec un petit vent aux virgules,
sur le massif
Et dans la fraîcheur, le merle s'est en légèreté
posé
Et les consonnes se sont envolées
sur les récifs.

Du merveilleux matin, de petite fille en voyelles
frileuses,
S'évaporait, en alexandrins
choyés
Poétiser de mauves grappes de glycine
heureuses.


 
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   Zeste   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour,
Je me suis délecté à lire et à pénétrer un univers de délicatesse et d’harmonie, butinant le beau en des mots délicieux, bien en bouche, nés sans aucun doute d’une sensualité à fleur de peau ; pour une admirable poésie …
Comme un vol de papillon.

   Robot   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un cheminement de la pensée au gré des techniques poétiques en correspondance avec la nature.
La syntaxe peut paraître étrange, mais il y a quelque chose de poétique qui ressort dans ce découpage d'un texte construit pour l'oralité.

   papipoete   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonjour Provencao
Je connais votre écriture qui ne manie guère l'alexandrin, mais ici pour une forme libre, votre plume pourrait en remontrer au sonnettiste, ou classissiste chevronné !
Pas de pieds à compter, ni césure à vérifier, mais des vers à savourer avec grande gourmandise ! Monsieur Pierre de Ronsard venant à passer sous vos lignes put interloqué, se dire " mais qui donc écrit ainsi, pour que nous ayons envie d'aller ensemble voir si... la rose ... ?
Je ne peux pas...si, allez je choisis un passage devant un tel étalage de douceurs, " la seconde strophe " si belle, mais ses soeurs n'ont point à rougir !
NB dîtes-moi chère poétesse, m'apprendrez-vous un jour à écrire ainsi ? Tout n'est que duvet d'oie, tout est léger comme nimbus au nues, et l'on put de vos vers, peindre un bien joli tableau...

   Vincente   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Très beau !

Cette délicate apparition dans le "merveilleux matin" est caressante à ravir l'esprit contemplatif. Ce mariage, de ce qui apparaît par "la glycine du jardin" et des objets scripturaux qui donnent vie à une poésie, offre une jolie et insolite composition.

S'il y a enchevêtrement de notions, l'équilibre qu'en a vu et traduit le poète est tout à fait élégant, je dirais même qu'à la fin de la première lecture, on se surprend à le trouver "évident". Si bien que l'assentiment initial ne voudrait pas s'entendre modéré par une deuxième lecture… et pourtant, j'ai relu. Le joli est resté radieux, l'équilibre a gardé sa justesse, l'insolite a prolongé l'étonnement.
La grâce s'est imposée, c'est simple la grâce, et ça ne se critique pas.

   Lebarde   
29/2/2020
Bonjour Provencao

Ben oui....mais ben non.... ce genre de poésie n'est vraiment pas mon truc et j'en suis désolé!
Même si le sujet est séduisant, la forme, le style, les associations de mots, les formulations n'ont pas su me séduire et la lecture heurtée m'a gêné. Je regrette.

Dans ces conditions il ne serait pas honnête de donner une appréciation qui serait décalée et sans intérêt, mais je m'autorise à le dire.

Ne m'en veuillez surtout pas, mon humeur maussade est sans doute due au temps particulièrement désagréable de ce matin.
Je suis persuadé que la prochaine fois je serai plus sensible à vos poèmes.
Cordialement

Lebarde un peu ronchon

   Donaldo75   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Provencao,

La première fois que j’ai lu ce poème, je me suis dit « pourquoi pas ? ». Il a commencé à produire ses effets à la seconde lecture puis s’est ancré dans mon cortex cérébral à la troisième, ouvrant la voie à des interprétations diverses, des impressions surréalistes, des carrés dans des ronds et de la glycine au milieu des roses sans épines. Je dois être réactif au fleur devenant « dizzy » dès qu’une corolle se » dévoile, qu’un pétale découvre la nature profonde d’un poème et que l’ensemble ne sente pas le préfabriqué, le construit, le peu inspiré caché dans une forme quelle que soit sa nature ou sa dénomination.

Bravo !

Don

   Castelmore   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonsoir Provencao,

J’adore ces vers « de petite fille en voyelles frileuses, »
qui « en alexandrins choyés »
fait « s’évaporer de mauves grappes de glycine heureuses. »

Tout est léger et gracieux dans ce jardin qui s’éveille,
après s’être « langui sous un rayon de lune en prose»,
où s’égaillent et s’assemblent de concert, roses, jasmin, merle... glycine pour écrire un sonnet parfait où tout est à sa place !

Magique ?
Oui ! une fée des mots a remplacé le poète et trempé sa baguette dans un encrier d’azur...

Bravo !

   Davide   
1/3/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Provencao,

Poème plein de grâce, bourgeonnement d'un sonnet dont quelques petits morceaux (qui s'éloignent, strophe après strophe, du bord gauche de la page) semblent des boutons enchâssés dans la corolle des vers longs. "Alexandrins choyés" devenus "libres" dans la floraison des glycines. La poésie fait le reste.

Mais juste… pourquoi l'usage de l'imparfait ("S'évaporait") dans la dernière strophe ? Dans ce parallèle écriture/fleurissement, cette "évaporation" m'apparaît comme un eurêka, le chef-d'oeuvre à contempler, celui que l'inspiration poétique a fait germer (dans les deux sens du terme).

Quoi qu'il en soit, j'ai beaucoup aimé ce poème, au moins autant que j'aime les gouttes de glycine qui pleuvent, au printemps, sur les façades… Merci !

   Groscoco   
1/3/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

J'ai bien aimé l'agencement, oui parfois asymétrique, mais qui me fait penser à ces différentes fleurs que l'on peut mettre ensemble pour former un bouquet harmonieux.

J'ai eu un peu de difficulté avec: "Et cet hémistiche délicieux, du jasmin convoité".

Bonne continuité!

   Anonyme   
8/10/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Bonjour Provencao,

Toujours dans mes fouilles du vaste catalogue d’Oniris, je fais remonter d’anciens textes. Ainsi, j’espère que vous ne m’en voudrez pas de vous dire que votre poésie est une pure merveille enchanteresse. Déjà par sa construction en prose faussement ingénue de cette petite fille émerveillée par la glycine qu’elle relate avec ses mots faisant un amalgame de vocables floraux et du vocabulaire de la poésie. Si je ne devais extraite qu’un pétale de la corolle je dirais : « Le un petit vent aux virgules, sur le massif » mais les autres ne déparent nullement le bouquet. J'en ai plein le nez !

Merci pour votre inspiration et cette très belle lecture gratuite

Anna en grappe

   Eki   
22/9/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Composition élégante, bouquet gracieux, parfums enchanteurs...

Belle offrande poétique

La délicatesse de ce poème est très touchante.

   Damy   
29/3/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
La syntaxe poétique mêlée aux effluves délicieux des éléments légers de la nature. C'est très beau.
J'ai bien aimé les interstices qui se font la rime.

Merci Provencao


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