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Anonyme
29/4/2021
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Un poème intéressant par son ambition, définie par l'exergue. Le titre n'est pas trop top, l'âme est assez galvaudée comme notion. Ensuite le poème est lui-même ne me semble pas assez sensuel. Les deux Qui des deux premiers vers m'empêchent de décoller. Le trop de ponctuation, de même, comme la ficelle du cerf-volant qui le retient. Cependant, il ne manque pas grand chose (même si je ne sais dire quoi), pour que la magie opère. Je serais presque (lectrice) la toile où glisse le couteau. Merci du partage et bonne continuation. Éclaircie |
Anonyme
11/5/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Petit poème en forme libérée qui dit l'essentiel en peu de mots. On suit la trace du pinceau sur la toile et c'est déjà fini. Mais il y a-t-il besoin de plus ? J'aime bien la strophe ultime avec sa toile craquelée dans la disgrâce de cet ensemble qui nous vante le tableau comme le reflet de l'âme de l'artiste. |
Luz
11/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Provencao,
Un poème court, mais qui décrit subtilement l'art de peindre. Jusqu'où aller dans l'abstrait : ôter un peu, rajouter un trait ; comme en poésie, on ne sait jamais : l’œuvre est toujours inachevée. Bravo ! Luz |
papipoete
11/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Provençao
Qui saurait dire mieux que moi, la couleur de votre âme, que sur une toile secrète je pourrais peindre... de ce rouge " qui avoue, qui augure " Il y court cette ride, ce trait du temps qui passe... NB bizarrement, cette couleur Rouge est celle qu'affectionne ma mie ; ce rouge que je vis au loin s'approcher, et s'arrêter à ma hauteur... et prendre ma main dans sa main, pour un bout de chemin... " J'interprète " ce que m'évoque la toile de l'auteure, et peut-être je me perds à l'huile de sa plume-pinceau ? Mais c'est le propre de l'art abstrait ; " qu'est-ce que cette oeuvre vous inspire ? " Comme de coutume, notre poétesse écrit façon rébus artistique, où l'on devine cependant tout de suite, la " main de son maître " |
Annick
11/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le narrateur, dans son discours, emploie le pronom personnel "vous", en s'adressant à un peintre dont il commente la peinture abstraite. Un commentaire qui ne peut être que subjectif.
Dans les deux premières strophes, les verbes transitifs sont sans complément et semblent mettre en exergue l'inachevé, terme d'ailleurs employé dans la quatrième strophe, ou bien le non dit ou encore le possible. Cette idée est présente également dans la troisième strophe. Il y a des manques dans cette toile vue par le narrateur et pour clore le tout, il y a "la disgrâce", représentée par les craquelures. J'aime beaucoup la dernière strophe très poétique avec l'image du pinceau. Mon commentaire est aussi subjectif que le commentaire du narrateur face à une toile bien décidée à garder son secret. N'est-ce pas la toile de l'âme ? Un poème aérien grâce en partie à la disposition des vers. |
Zeste
11/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Dans le sourire de la joconde, la jeune fille à la perle de Vermeer, l’oreille mutilée de Van Gogh. Modigliani. A une vie courte, un souffle si intense ! Le sublime dans l’expression artistique majeure est dans cette création, qui au travers d’une œuvre , dévoile en même temps que l’instant, l’intemporalité ! Toute l’âme humaine est dans cette expression des arts, elle est sa lumière, sa mémoire ! Votre poésie que je trouve très belle, avec des mots vrais, authentiques, parce que puisés du fond de l’être me touche et me fait inspirer ce commentaire que je vous livre. Soyez-en remerciée! |
Davide
11/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Provencao,
J’ai été vraiment séduit par cette couleur rouge en entame, sa puissance expressive, celle de la passion peut-être, du cœur en émoi sans doute, qui "avoue" et "augure" bien des choses ; et puis, le raffinement de l’écriture a joliment dessiné l’intimité métaphorique où laisser vagabonder mon regard curieux. Les nuances de couleurs et les craquelures paraissent celles d’une âme mise à nu, de ses penchants, de ses fêlures aussi, de ses "disgrâce[s]" et désirs inachevés. Alors, "l’unique trait" qui s’ose en point final ne serait-il pas l’unique pont reliant l’inspiration artistique au langage du cœur ? Le poème devient, ici, le lieu d’une alchimie, métamorphose espérée, amour en latence, entre une poétesse et son sujet, une peintre et sa toile, un regard et son regardé. Oui, je m’émeus lorsque "l’inachevé (…) glisse et guide le pinceau…", lorsque la toile se compose, lorsque les regards font la toile, se fondent en la toile, lorsque la toile n’est plus qu’une osmose au confluent des regards. Un cœur à cœur, donc. Ou plutôt, une âme à âme. |
ANIMAL
11/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Très belle évocation picturale au gré de ce poème qui se pose en petites touches tel le pinceau sur la toile.
Contrairement à ce que l'on peut croire, l'art abstrait n'a rien de simple ni d'aisé. On passe souvent de la peinture quelconque à l'oeuvre talentueuse grâce à : "l'unique trait ou glisse et guide le pinceau…" Et je vois aussi dans ce poème le déroulement d'une vie qui, comme une toile, se construit tout en traits et nuances. "Une toile, la vôtre, partiellement épurée," "Une toile, craquelée," Une lecture intéressante. |
hersen
14/5/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime vraiment, mais alors vraiment beaucoup, la métaphore de l'art abstrait pour parler de l'âme.
C'est juste grandiose, car justement, quoi de plus abstrait que l'âme ? "où l'inachevé ose l'unique trait" Voilà, tout est dit sur l'âme. Notre inachevé, mais pourtant notre empreinte, ce trait. merci Provençao de cette lecture ! |