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Gemini
22/12/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Texte un peu difficile à appréhender selon la définition qu'on donne à "douceureux" en tant que substantif qui oscille entre doux, fade, hypocrite, désagréable etc... (CNRTL)
Au vu de l’exergue, en supposant que l’auteur était peintre, j'ai penché pour le pastel, couleurs douces, fades, et ce malgré les "intenses clartés" du tableau. Pour le fond, malgré le mot "happer", je me lance (supposition) sur une recherche d'idéal : "peindre des nuages", qui n'est pas exempte de difficultés : "on arrive tout juste". Cette recherche, c'est un peu "déposer une pointe de bleu qui s'irise gracieusement" dans un ciel uniforme (la réalité sans doute) et, en se reculant pour juger de l'effet, s'interroger sur le bien-fondé de ce coup de pinceau. Alors, la "tache" de s’exclamer : « Désolé d'avoir tout gâché. Pardon ». J’avoue avoir eu du mal avec les couleurs, en ne devinant pas si l’on peignait des nuages en bleu dans un ciel blanc, ou, plus logiquement, si l’on cherchait à peindre une éclaircie de ciel bleu dans un fond de nuages blancs (mais alors que les nuages sont censés représenter l'idéal)... J’avoue aussi avoir trouvé une certaine incertitude entre l'auteur-narrateur de la première strophe (à la recherche d’idéal) qui juge que sa réalisation "irise gracieusement le ciel", et donc en a une bonne opinion, et la réalisation elle-même (l’idéal trouvé), dans la seconde, qui en a une mauvaise et se juge comme une "tache", une illusion dit l'exergue, qui cherche à s’excuser. Le passage entre les deux qui changent de nature si rapidement me semble délicat à supposer (j’ai peu d’aptitudes à ces sauts conceptuels). Enfin, je n’ai pas compris si le jeu de mots final était venu naturellement (je vois mal avec quoi d’autre la tache aurait pu se confondre). J’ai eu l’impression qu’il arrivait à la fin pour détendre l’atmosphère. Intéressant, délicat, artistique, poétique, ce texte m’a paru toutefois difficile par son titre pas évident, et qui selon moi traduit mal le texte, et sans doute aussi par la découverte des réactions de peintres, dans un art qui n’est pas mon domaine (je pense que l'auteur s'en sera douté). J’ai peut-être aussi pris ce texte par le mauvais bout, ce dont je m’excuse si c’est le cas. |
papipoete
1/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Provençao
Un texte qui va bien au peintre, dont je connais les talents ; ne pas chercher à comprendre comment l'on met de la couleur sur des nuages... simplement, les regarder au Ciel qui passent ou font un arrêt sur image, le pinceau/plume en étant la télécommande. Une petite pointe de bleu, comme honteuse d'être là, se blottit sur la toile - faites comme si je n'étais pas là... NB du Provençao pur jus, poésie que j'aime mais ne saurais écrire, à moins que la Lune me prêtant son clair, me suggère - essaie toujours ! je suis heureux pour notre poétesse, qui se voit un texte publié, au moment de commencer l'année. j'avais un texte en lecture, que trop confiant je voyais paraître dans ces colonnes ( cela m'aurait fait une caresse sur le coeur... ) pas de pot, 2023 finirait en grise apothéose... |
Eki
1/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Instants fugaces, instantanés empreints de grâce...
Quelque chose passe, se dilue presque avec une élégance naturelle. Un texte court qui offre sa tonalité poétique. Je ne ressens pas l'insipidité annoncée par le titre ce qui est une belle surprise. Toile de pastel qui mélange les couleurs tendres. |
Eskisse
1/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour provencao
Si doucereux en substantif m à gênée vraiment , tout le reste du poème est un bijou de légèreté de subtilité et même de grâce. Merci |
jeanphi
1/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
C'est intéressant de lire vos poèmes. On aimerait presque les relire au jour de votre commentaire, si cela était possible. Parleriez-vous de l'ouverture d'un univers avec le terme doucereux. Diriez-vous du pinceau qu'il incarne la nature, le peintre, et le nuage, pion omnipotent, et dont la plus invisible erreur entachera la création ?... Bien plus dans ce tableau. Le hasard fait que vous arrivez le 1er janvier. Puisse votre philosophie être le flambeau à la lumière des poèmes durant 2024. |
Malitorne
2/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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J'ai essayé, avec conviction, d'entrer dans votre poésie mais n'y suis pas parvenu. Il y a de belles formules, une charmante impression d'apesanteur, mais voilà : je n'ai pas compris ! Mon cerveau bête et rationaliste a besoin d'un minimum de significations, or ici il n'en a pas trouvé. Autant je pourrais me faire une idée de la première strophe, autant la seconde m'égare complètement. Surtout le terme "excuses".
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Miguel
3/1/2024
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Happer le doucereux, frotter les idéaux, une tache apeurée qui s'excuse ... On est bien excusable, je pense, d'exprimer face à ces étrangetés une certaine perplexité. Des images, je veux bien, mais des images interprétables. Mais, bon, d 'autres ont aimé ; sans doute ce genre de texte n'est-il pas à la portée des esprits obtus comme le mien.
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