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Robot
10/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Je ressens "Le fragile" du titre agréablement comme une idée de transparence.
Le sujet du concours est porté judicieusement. Je regrette cependant la répétition de "en moi" qui alourdit le second vers qui me semble plus fort sans cette redite. Le paragraphe suivant décline bien le propos alternant du sombre et de la clarté. Les deux vers de fin sont mes préférés. |
Anonyme
26/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Je suis persuadée que je ressentirais mieux l'ineffable que, me semble-t-il, cherche à exprimer votre poème, si je ne devais subir à chaque début de vers le coup de clairon visuel de la majuscule systématique. C'est un détail, je sais bien, mais un détail qui compte à mes yeux quand je lis dans la poésie, quand on m'invite à entrer dans un univers autre, à sortir de ma peau. Ici, l'univers autre est délicat, me fait penser à un chaton mouillé qu'on vient de sauver de la noyade (beau premier vers selon moi, soit dit en passant, je crois que c'est lui qui me convainc de commenter), et je pense que cette majuscule répétée l'ébranle, un peu comme un magasin de porcelaines et bibelots antiques situé à côté d'une ligne de TGV quand il n'y a pas grève à la SNCF.
Et je trouve cela dommage, parce que, si vos mots sont un peu trop explicites à mon goût (l'obscurité murmure, tout est étrange et clair-obscur, oui bien sûr, comment pourrait-il en être autrement ?), il me semble aussi que le mystère parvient à y rôder et me charmer fugitivement entre deux passages de trains ; des associations me plaisent, l'insaisissable qui anime et dupe par exemple, voilà, cela me paraît bien et simplement dit, cela me parle. |
papipoete
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour
En moi brille le sombre, et sombre est la lumière ; tel un fil ténu dans un écheveau de laine, son médium est bien fragile. Quand je suis gai, on peut le deviner, n'en être point sûr ; quand en moi il fait gris, ses nuages peuvent être bleu... NB un jeu de rais et de clair-obscur, où jamais dans ce corps, il fait grand soleil, jamais le ciel au plus noir est à mourir... Poésie toute en subtilité, comme écrite avec une plume de vair... |
Cyrill
26/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Un poème qui me semble, à travers son locuteur ou sa locutrice, tenter d’exprimer l’ineffable en effleurant à peine les mots et leur sens, de peur de les dénaturer.
En lui s’est faite une rencontre qui me reste plutôt mystérieuse. J’ai cette impression que vous faites s’assembler les signifiants : fragile/grâce, lumière/âme, murmure/obscurité… etc, comme pour mieux rendre compte de la duplicité de ces associations. De leur instabilité, peut-être. Je marche sur des œufs en commentant ce poème qui se dérobe dès qu’on veut le comprendre. Bien qu’elle soit déstabilisante, j’ai bien aimé être soumis à cette sensation. |
Donaldo75
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J’ai aimé ce poème et pourtant j’ai l’impression de n’avoir rien compris. Magie de la poésie libre ? La strophe centrale m’a perdue ; j’ai pourtant été comme fasciné tel le petit oiseau devant le boa constrictor à la lecture de ces vers. Pourtant, et c’est la force des deux derniers vers, la lumière est venue et m’a ébloui. Je me suis dit : « voilà de la pure et authentique poésie en forme libre ! ». Et puis c’est court, dense, l’air est condensé et ma respiration est accélérée dans ce monde poétique exprimé en quelques vers.
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BlaseSaintLuc
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Il y à ici ,un je ne sais quoi d' envoutant, un mystère, une ombre
Bien-sûr, derrière ce mur ,il y à quelques choses, de " fragile". Je suis comme ICARE, plus je suis proche du texte, plus il me brûle, me brouille, il m'attire, mais j'ai du mal à savoir pourquoi. Où plutôt,je sais ce qui me gène, " la plage" incongrue.j'enléve le mot est tout devient plus lumineux. |
Vincente
26/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Deux vers ont retenu avec bonheur mon attention :
"Murmure de l'obscurité," (s'agissant de l'ombre, c'est très bien trouvé !) "Dans l'éphémère de l'ombre sur la page, j'épie" La teneur globale ne manque pas de délicatesse, mais je regrette par contre que le propos reste bien sage sur le plan de l'originalité. Et dommage ces deux "en moi" dans les deux premiers vers, cette répétition n'appuie ni n'apporte rien d'autre qu'une lourdeur dès l'entame, bien pénalisante dans un poème si court. |
Eskisse
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'aime beaucoup le vers d'entame qui fait du "fragile" avec le verbe" s'ébroue" un cheval ou tout autre animal, le rend vivant dans ce petit éloge. Comment le comprendre ce "fragile" ? J'y lis tout ce qui est vulnérable et aussi un langage qui peine à se former.
J'avoue avoir été perdue quant au sens par la strophe centrale énumérative, tout en étant convaincue de l'élégance du poème et de l'effet qu'il produisait sur moi. Les distiques semblent évoquer tout ce qui est inexprimable ( "insaisissable") avec ce lexique de la tromperie ( " illusion" et "dupe") qui encadre le poème, et qui installe comme un jeu de cache-cache entre le "je" et ce qui est inaccessible. |
Yavanna
31/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une écriture assez inventive, qui tente et qui ose.
J'aime particulièrement les deux vers d'entame et les deux vers de clôture, qui ont de la force et de l'originalité. Un peu moins le corps du texte au milieu, qui me semble plus pesant et surtout ne rencontre pas d'écho de compréhension en moi. Voilà pourquoi je mets "convenable" plutôt "qu'aboutie"... tout ne me semble pas au même niveau poétique. Merci pour ce partage. |
Errances
2/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
Belle lecture, je reste cependant sur ma faim. Pas d'envolée, pas de lyrisme, en dépit du murmure de l'obscurité de nombreuses fois mentionnés par les commentateurs et je savoure. C'est peut-être un chouia court. Ça me donne une perfide impression d'avoir voulu répondre à la thématique sans y laisser son âme. Il y a pourtant de l'idée. Mais ça reste comme le titre, fragile. |