Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Provencao : Le matin
 Publié le 07/07/23  -  10 commentaires  -  474 caractères  -  209 lectures    Autres textes du même auteur

L'insaisissable à portée de nous.


Le matin



Le roucoulement des pigeons
sur le toit de l'appentis

Le calme soudain
feuillu, presque chargé

Tout est révoqué
l'heure s'est faufilée
la chaleur s'est invitée

Le calme soudain
feuillu, presque chargé

Rien ne frémit ne tressaille

Silence

Le matin semble près de vaciller
dans l'aride au cœur de la pinède abandonnée.

Le calme soudain
Feuillu, presque chargé.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Edgard   
29/6/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Quelques mots simples pour dire le calme et le silence au moment où tombe la chaleur de l'après-midi.
"Le calme soudain
feuillu, presque chargé" me semble un peu bizarre au milieu des pins.
L'atmosphère est assez bien rendue. Mais j'attendais quelques images plus évocatrices, plus personnelles.

   Donaldo75   
30/6/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
J’aime bien ce poème ; je trouve les vers composés de manière aérienne, une aquarelle poétique. Les images se déclinent en finesse, le découpage en permet l’exposition. La tonalité rend bien le thème, tel qu’évoqué en exergue, et de ce fait les mots agissent sur ma lecture comme des couleurs dans un tableau, avec un peu de relief mais pas trop car il ne faut pas brusquer le lecteur.

Une belle réussite.

   Cristale   
7/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao,

J'aime l'ambiance de fraîcheur et de spontanéité de ce poème qui exprime le "tout simplement" pris dans l'instanté d'un matin d'été lorsque le frémissement de l'aurore fait place à la pesanteur des heures chaudes et ce lourd silence qui s'installe.
La construction 5-6-7 syllabes des vers 5-6-7 et 8-9-10, le refrain en 5 et 6 syllabes appuient cette impression de torpeur allant crescendo.
J'apprécie le "travail" discret sur la forme et l'expression générale toute en légèreté dont l'ensemble se lie judicieusement aux couleurs caniculaires du fond.

Merci pour cette agréable lecture.

   papipoete   
7/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
bonjour Provençao
Tout comme on peut regarder et non point voir
Tout comme on peut écouter et non entendre
l'auteure ouvre grand ce sens où le moindre bruissement, est capté tel sous-marin par une " oreille-d'or ", lorsque le moindre écho se répand, par bâbord ; " chut... "
NB un roucoulement de pigeon, une cigale sortant ses cymbales, stop !
" le calme soudain
feuillu, presque chargé " pose un voile plus lourd qu'un marbre de Carrare, le matin appuie sur PAUSE
Et un poème, un ! un de plus pour notre provençale, dont l'écriture embaume notre garrigue...jurassienne.
J'aime beaucoup le refrain, et la troisième strophe particulièrement.

   Eskisse   
7/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Provencao

Vous réussissez à faire naître du suspense dans cette évocation du temps grâce aux vers courts. Vous la dramatisez avec les bruits et l'apparition su soleil ( " la chaleur s'est invitée). Vos vers renferment de légères personnifications ( strophe 3) qui animent le tableau.

J'aime beaucoup " le matin semble près de vaciller" formule qui marque ce basculement vers la chaleur de midi et crée comme une menace de disparition.
Tout est fin, léger. Bravo!

   Marite   
7/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Si peu de mots et pourtant, l'un après l'autre, chaque vers nous fait entrer dans cette atmosphère matinale où dominent le calme, la chaleur et le silence.
" Le calme soudain
feuillu, presque chargé "
Comme un refrain, ces deux vers nous enveloppent, une fois, deux fois, trois fois et nous font succomber à la magie de l'instant.

   Pouet   
7/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Salut,

j'aime bien cette manière de refrain :

"Le calme soudain
feuillu, presque chargé "

que je trouve mélodieux et évocateur.

(Même si "feuillu" et "pinède" paraissent un peu contradictoire, peu importe, la calme peut être feuillu indépendamment des pins après tout.)

Au fil de ma lecture je me demande que dissimule le silence de ce matin, il semble qu'une menace rôde, que "quelque chose " se prépare.
Peut-être rien finalement, simplement l'éclosion de l'aube dans le nid des pigeons sur l'apprentis.
Finalement me vient une préparation à l'orage ( chargé... d'électricité) dans l'aride cœur de la pinède, le calme avant la tempête bien évidemment.

Il me semble toutefois que ce matin-là s'abandonne à l'inéluctable ou à l'insaisissable assez sereinement malgré son presque vacillement.

Au plaisir.

   Eki   
8/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
"L'insaisissable à portée de nous"

L'entrée annonce bien ce qui suit.

Instants figés, nature calme, sérénité,

"Rien ne frémit ne tressaille"

Vos mots invitent le lecteur à la douceur, à respirer l'air du temps, à faire une pause.

Une atmosphère bien dépeinte en si peu de mots, c'est une réussite.

Eki murmure, j'écoute le silence...

   pieralun   
9/7/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Provençao,

Le calme soudain feuillu: je crois arriver à percevoir, à sentir ce calme chargé du silence de feuilles ou d’ailes.
J’aime beaucoup les vers 5,6 et 7
Lorsqu’il fait très chaud, à certaines heures, dans une période aride, on perçoit le Poids du Silence.

   leni   
25/7/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
des taches impressionnistes nuancees comme
dans un tableau
Le roucoulement des pigeons
sur le toit de l'appentis


Le matin semble près de vaciller
dans l'aride au cœur de la pinède abandonnée

.cela me fait pensera un ressrenti
et tout ceci avec un minimum de mots

ca coule de source


Oniris Copyright © 2007-2023